Deux ex-Frci ce lundi à Cocody
©koaci.com - Après frustration et sentiment d'oubli emmagasinés, les ex-combattants menacent de revenir à la charge si rien n'est fait. Pour ces derniers les efforts menés jusqu'ici ont permis d'arrêter l'ex président Laurent Gbagbo et d'éviter l'épuration ethnique. Aujourd'hui avec la normalisation et le retour aux affaires, les nouvelles autorités espèrent reconstruire ce pays en les ignorant.
Du fait l'opération de profilage lancée dans les casernes est une occasion pour la haute hiérarchie d'organiser un tri non sélectif pour l'intégration de la nouvelle armée.<< pendant le profilage, des listes quittent de partout et sont prises en compte pendant que nous on nous parle d’omission de nom et qu'il faut patienter>> avance un ex-combattant dans le groupe. << ça sent la magouille et les commandants refusent de nous en dire plus dans cette opération>> affirme un autre très énervé. selon Malick Touré un ex-combattant qu'on a pu identifié et répondant au nom de Toé, il réconnait avoir fait le front pk18 et pour l'occasion ils regrouper au camp commando d'Abobo:" Jah Gao et ses petits se sont construire tout le luxe au détriment de notre cause. pourtant c'est nous qui avions commencé la révolution d'Abobo avant qu'ils ne viennent. nous leur avons donné tous les plans et avions servir d'éclaireur au prix de notre poitrine." . Au passage Toé n'hésite pas à couler ds larmes en mémoire de son frère " mon grand frère est mort sous mes yeux en prenant des douilles 7 dans la tête". Alors pour ce dernier il éprouvent une énorme frustration: "nous avons continué le combat pour-que ce pays retrouve sa stabilité. aujourd’hui tout le monde manœuvre depuis la tête du pouvoir pour nous écarter".
Pour marquer leur détermination à se faire entendre, ces ex-combattants comptent gravir tous les échelons. Selon un des leurs: "nous ne sommes pas les seuls à se plaindre. A Abobo comme Yopougon tout le monde se plaint. les conditions ne sont pas réunis pour nous intégrer et ça sent l'arnaque". Dans ce groupe de 30 combattants assis autour d'un café non loin du camp commando d'Abobo, tous brandissent des paroles de revanches: " s'ils comptent sur la licorne pour nous chasser là ils sont menteur. la licorne était où quant nous on repoussait les chars de Gbagbo". Aussi ils reconnaissent détenir encore des armes chez eux dans leur maison,avec Toé qui charge << si c'est les armes qu'ils comptent nous arracher ils se trompent. Quand tu prends les quartiers derrière rail et pk18 tous le monde a des armes>>. Il affirme surtout une certaine solidarité dans la commune d'Abobo:" tout le monde est prêt à nous soutenir parce qu’ils savent qu'on a raison." " Alassane a oublié que nous étions des illettrés et puis ils nous a les laissé combattre." . Toé le plus nerveux lance un dernier message avant de demander à son groupe de lever le camp après que son chef arrêter plus loin et qui ne se doute de rien quant à la rébellion qui se prépare:"si quiconque s'amuse à faire la magouille avec nous, la crise de 2002 reviendra et cette fois c'est Abidjan qu'on coupera en 2.".
Pour l'heure, ils donnent le prochain rendez-vous le jour de la distribution des nouveaux treillis. pour ces combattants le jour de la vérité sur leur sort sera connu et mettant tout en garde.
Source : Adriel, KOACI ABIDJAN
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