MALABO (Xinhua) - Jusqu'ici le seul continent visé par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye aux Pays-Bas, en l'occurrence avec des poursuites contre des leaders comme Omar el Béchir au Soudan et le colonel Kadhafi en Libye, l'Afrique est sur le point de créer sa propre cour criminelle, annonce le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping.
Le sommet de l'Union africaine à Malabo, en Guinée équatoriale, le 1er juillet 2011.
Dans un entretien à la presse négocié par Xinhua au terme du 17e sommet de l'UA vendredi à Malabo en Guinée équatoriale, Jean Ping a affirmé que, malgré les divergences, "un consensus presque parfait" a sanctionné les débats houleux sur les sujets cruciaux comme la crise libyenne où l'organisation propose aux parties un plan comportant une transition inclusive.
Question : Monsieur le président, que vaut l'Union africaine, dans la mesure où elle subit les décisions prises ailleurs l'égard du continent, comme cette nouvelle action de la Cour pénale internationale à travers les mandats d'arrêt émis contre le colonel Kadhafi, son fils et son chef des services de renseignements ?