A fréquences plus ou moins rapprochées, le microcosme people noir, glamour et parisien est parcouru de terribles secousses annonçant un soulèvement qui n’arrive jamais (malheureusement). Les prises de paroles enflammées se succèdent dans les médias dominants, qui stratégiquement accueillent dans leurs studios ou sur leurs plateaux, les trop rares porte-voix d’une communauté noire en manque de repère.
Ceux-ci ont alors la possibilité de s’exprimer, «librement », sur le sujet menaçant de déclencher la révolte tant de fois annoncée (mais qui ne vient toujours pas), et de procéder sans langue de bois à une remise en question, éminemment superficielle, d’une société française structurellement raciste.