Le 27 février 2012 par IVOIREBUSINESS – C’est le calme avant la tempête en Côte d’Ivoire où un parricide pourrait bientôt avoir lieu. Un fils, ivre de rage de se savoir bientôt à la CPI, s’apprêterait à
commettre l’irréparable : Tuer son père, son mentor dans un coup d’Etat sanglant.
Parricide or not parricide ? To coup or not to coup ? La coupe est désormais pleine. Le dégel a été de très courte durée. Entre Soro et Ouattara, rien ne va plus depuis le mercredi 22 février 2012 où les juges de la Cour pénale internationale (Cpi) ont autorisé Luis Moreno Ocampo, procureur de cette cour, à étendre les enquêtes sur les événements en Côte
d'Ivoire à la période allant du 19 septembre 2002, jour du coup d'Etat manqué, au 28 novembre 2010, date du second tour de l'élection présidentielle.
Le Procureur de la CPI Luis Moreno Ocampo, proche parmi les proches de Ouattara qui n’a pas hésité à le recevoir secrètement dans ses appartements privé parisiens début novembre 2011, est autorisé à enquêter sur toute la période de la crise subséquente au coup d’Etat des 18 et 19 septembre 2002 qui s’est muée en rébellion armée.
Quand on sait que la rébellion des forces nouvelles a coupé la Côte d’Ivoire en deux parties avec son lot de violences, de crimes, de viols, d’exactions, de vols et de destruction de biens, de déstructuration des Institutions de l’Etat, on comprend que Guillaume Soro a raison d’avoir des sueurs froides.