Les « Elders » (Anciens, en anglais) sont à Abidjan, en Côte d’ivoire, les dimanche 1er et lundi 2 mai. Trois membres du groupe - l’ancienne présidente d’Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Mary Robinson, l’ex-secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et l’archevêque sud-africain, Desmond TutuIls - y ont pour mission de défendre le dialogue et la réconciliation nationale
Philippehuascellule44
Pages Top chrétien,(l'illusion en moins)
lundi 2 mai 2011
Côte d’Ivoire : les Elders prônent la réconciliation
Les « Elders » (Anciens, en anglais) sont à Abidjan, en Côte d’ivoire, les dimanche 1er et lundi 2 mai. Trois membres du groupe - l’ancienne présidente d’Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Mary Robinson, l’ex-secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et l’archevêque sud-africain, Desmond TutuIls - y ont pour mission de défendre le dialogue et la réconciliation nationale
YOPOUGON: DES TIRS À L'ARME LOURDE ATTENDUS !
Il est 18h30 GMT, des tirs à l'arme lourde sont entendus actuellement dans la commune de yopougon.
Ces tirs ont commencé cet après-midi aux environs de 11h GMT, selon un témoin sur place.
Les FRCI (forces pro-ouattara) aidées toujours de chars et hélicos de la licorne ont engagé
une offensive dans la commune de Yopougon (ouest), précisément vers Kowei, locodjro et
base CIE, contre les forces résistantes de cette commune dans le but de les désarmer.
Contrairement à la commune d'Abobo où reignait le commando invisible de feu Ibrahim
coulibaly, celle de Yopougon n'est pas sous le contrôle des FRCI de Ouattara.
Thabo Mbeki: Qu'est ce que le monde s'est trompé en Côte d'Ivoire !
Une contribution de l'ancien président Sud-africain, M. Thabo Mbeki, parue dans le magazine Foreign Policy en date du 29 avril 2011, fait état de l’échec des Nation Unies dans la crise ivoirienne et encourage
les Africains à prendre en main la résolution de leurs propres conflits.
Le second tour des élections présidentielles du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire montés les uns contre deux autres de longue date des opposants politiques, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Pour cette raison d’une importance stratégique, il était inévitable que ce concours électoral décide de l’avenir à long terme du pays. Toutes les personnes concernées devraient avoir sondé très au sérieux la question critique: Est-ce que les élections de 2010 ont crée les conditions permettant d’établir la base d’un meilleur avenir possible pour le peuple ivoirien?
Ce qui n’a pas été fait
La communauté internationale a insisté pour que la Côte d’Ivoire mettre fin à la crise et organise des élections démocratiques, même si les conditions n’étaient pas réunies pour mener de telles élections. Bien qu’ils aient su que cette proposition était fondamentalement mauvaise, les Ivoiriens ne pouvaient pas résister à la pression internationale à la tenue des élections.
Cependant, la réalité objective est que les élections présidentielles ivoiriennes n’auraient pas dû avoir lieu au moment où elles se sont tenues. Il était parfaitement prévisible qu’elles ne feraient que renforcer le conflit, même s'il a été suggéré qu’elles y mettraient fin.
La rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire a divisé le pays en deux parties, avec le nord contrôlé par les rebelles des Forces Nouvelles, qui a soutenu Alassane Ouattara, et le sud aux mains du gouvernement dirigé par Laurent Gbagbo. Depuis lors, la Côte d’Ivoire a eu deux gouvernements, deux administrations, deux armées, et deux leaders «nationaux».
Toutes élections tenues dans ces circonstances enracinent inévitablement les divisions et les animosités représentées et aggravées par la rébellion de 2002.
Les défauts structurels qui se trouvaient à la base de la rébellion de 2002 comprennent des questions inflammables telles que les tensions transnationales qui touchent en particulier la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, les antagonismes ethniques et religieux en Côte d’Ivoire, le partage du pouvoir politique, et l’accès au pouvoir et aux opportunités socio-économiques.
À cet égard, la communauté internationale a assidûment supprimé une juste appréciation des diverses allégations explosives qui, à tort ou à raison, ont informé et continueront d’informer l’opinion de la population partisane de Gbagbo dans le sud de la Côte d’Ivoire – ainsi qu’ une grande partie de l’Afrique francophone !
A savoir que Ouattara est un étranger né au Burkina Faso, qui, avec le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, a été responsable de la rébellion de 2002, que son accession au pouvoir se traduirait par la prise de contrôle du pays en particulier par des étrangers burkinabé, et que, historiquement, Jusqu’ici, il a été prêt à faire avancer les intérêts français en Côte d’Ivoire.
Prenant en compte tout cela, l’Union africaine a compris qu’une solution durable à la crise ivoirienne nécessitait un accord négocié entre les deux factions belligérantes, portant sur les questions interdépendantes de la démocratie, la paix, la réconciliation et l’unité nationales.
Après de longues négociations à partir de 2002, les Ivoiriens ont convenu que l’élection présidentielle ne se tiendrait pas avant que des conditions diverses aient été remplies. Il s’agissait notamment de la réunification du pays, la restauration de l’administration nationale à toutes les parties du territoire ivoirien, et le désarmement des rebelles et de toutes les milices et leur intégration dans le mécanisme de sécurité nationale, ceci au moins deux mois avant la tenue des élections présidentielles. Malgré le fait que rien de tout cela n’ait été honoré, les élections présidentielles ont été autorisées.
En fin de compte, Ouattara a été installé comme président de la Côte d’Ivoire. Gbagbo, et son épouse Simone, ont fini comme des prisonniers humiliés. Beaucoup d’Ivoiriens sont morts et ont été déplacés, de nombreuses infrastructures ont été détruites, et les animosités historiques ont été exacerbées à cette fin.
Beaucoup de choses ont été radicalement faussées tout le long de la route jusqu’à ce résultat.
Les accords portant sur ce qui aurait dû être fait pour créer les conditions d’élections libres et équitables ont été volontairement et dédaigneusement ignorés. Le Conseil constitutionnel ivoirien (CC) est le seul organisme habilité par la Constitution à déterminer le vainqueur dans une élection présidentielle et à installer le président, avec la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de transmettre les résultats provisoires au CC. Toutefois, ceux-là mêmes qui insistent sur le caractère sacré du droit fondamental à toute pratique démocratique, ont choisi de façon illégale de reconnaître le résultat provisoire annoncé par un président de la CEI tout seul, comme le résultat authentique de l’élection présidentielle.
Comme prévu par la loi, Gbagbo a contesté la régularité des élections dans certaines parties du pays, surtout dans le nord. Le CC, à tort ou à raison, a accepté la majorité des plaintes déposées par Gbagbo, a identifié d’autres irrégularités, a annulé les votes dans certains districts, et a déclaré Gbagbo vainqueur. Le président de la CEI n’a pas pris ces prétendues irrégularités en compte et a décidé que Ouattara avait gagné.
L’envoyé de l’ONU, le Secrétaire général Ban Ki-moon, et son collègues sud-coréen, RSSG Young-jin Choi, ont également déterminé que Ouattara avait gagné, mais sur la base de moins de voix que celles annoncées par la CEI, après avoir déterminé que certaines des plaintes déposées par Gbagbo étaient légitimes. En termes de suffrages exprimés pour les deux candidats, la CEI, le CC, et le représentant spécial de l’ONU ont fait trois mesures différentes.
Gbagbo a proposé que pour résoudre cette question, qui porte sur l’importante question de la volonté du peuple ivoirien, une commission internationale devrait être établie pour vérifier les résultats des élections, avec la condition préalable importante que lui et Ouattara doivent accepter la décision de la commission.
Cette proposition a été rejetée par la communauté internationale – en dépit du fait qu’elle aurait réglé le contentieux électoral, sans recourir à la guerre, et malgré le fait que certains observateurs électoraux aient émis des doutes quant à l’équité des élections, en particulier dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Par exemple, rapportant aux élections dans le Nord, la mission d’observation électorale de l’Union africaine dirigée par Joseph Kokou Kofigoh, ancien Premier ministre du Togo, indépendant de la société civile Société Civile Africaine pour la Démocratie et l’assistance électorale dirigée par Seynabou Indieguene de Sénégal, et la coordination des experts électoraux en Afrique (CAEE) du Cameroun, Sénégal, Bénin, Mali, Maroc, Gabon, Togo et dirigée par Jean-Marie Ongjibangte du Cameroun, tous ont sonné l’alarme au sujet des élections dans le Nord.
Par exemple, le CAEE a déclaré: "Après le partage d’informations avec d’autres observateurs électoraux nationaux et internationaux, nous vous informons que le second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire a eu lieu au milieu des problèmes majeurs dans différentes régions du Nord ..."
” Ces problèmes étaient le vol des urnes, l’arrestation des représentants des candidats, le vote multiple, le refus d’admettre des observateurs internationaux pour assister aux comptages des bulletins de vote, et l’assassinat des représentants des candidats. A cet effet, nous déclarons que le second tour de scrutin n’a pas été libre, justes et transparents dans ces localités (nord). ”
Pour sa part, à ce jour, la mission d’observation électorale de la CEDEAO n’a pas publié son rapport sur le deuxième tour de l’élection présidentielle! Pourquoi ?
Il est clair que la Commission internationale indépendante proposée par Laurent Gbagbo aurait pu être établie et habilitée à prendre une décision définitive et contraignante sur ce qui s’était passé. Le temps nous dira pourquoi cela n’a pas été fait!
En outre, le Représentant spécial de l’ONU a pris la décision extraordinaire de dépasser son mandat en déclarant qui avait remporté l’élection présidentielle, contrairement à ses attributions comme indiqué par le Conseil de sécurité. Cette décision a positionné la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en tant que partisan dans le conflit ivoirien, plutôt qu’artisan de la paix neutre, à égale distance des parties belligérantes.
A partir de cet instant, l’ONUCI n’avait pas d’autre choix que de travailler activement pour l’installation de Ouattara en tant que président du pays et la suppression de Gbagbo. En fin de compte, cela s’est matérialisé dans l’utilisation flagrante de ses capacités militaires pour ouvrir la voie aux Forces nouvelles afin de vaincre les forces pro- Gbagbo et la capture Gbagbo, sous le prétexte sans vergogne de pour protéger les civils.
Bien que dans l’obligation de respecter son mandat de maintien de la paix, qui consistait à maintenir les forces belligérantes à part, l’ONUCI n’a rien fait pour arrêter avancée des Forces Nouvelles parties du nord au sud, et jusqu’à Abidjan. Ni l’ONUCI , ni les forces françaises Licorne, tel que mandaté par les Nations Unies, n’ont agit pour protéger les civils dans la région de Duékoué, où, évidemment, la plus forte concentration d’assassinat de civils a eu lieu! Cela rappelle l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies à mettre fin au plus catastrophique assassinat et abus de civils dans l’est de la République démocratique du Congo!
Les points de la réalité ivoirienne ont un certain nombre de conclusions irréfutables.
Les conditions convenues pour la tenue d’élections démocratiques en Côte d’Ivoire n’ont pas été créées. Malgré les fortes allégations de fraudes électorales, la communauté internationale a décidé de ne mener aucune vérification du processus et des résultats annoncés. Cela a laissé sans réponse la question d’une importance vitale à savoir qui a gagné les élections, et les responsabilités de Ouattara dans les fraudes commises.
L’Organisation des Nations Unies a décidé d’abandonner sa neutralité en tant que conciliateur et décidé d’être un belligérant partisan dans le conflit ivoirien.
La France a utilisé sa place privilégiée au sein du Conseil de sécurité afin de se positionner pour jouer un rôle important dans la détermination de l’avenir de la Côte d’Ivoire, son ancienne colonie dans laquelle, entre autres, elle a d’importants intérêts économiques. Elle a rejoint l’Organisation des Nations Unies pour veiller à ce que Ouattara émerge en tant que vainqueur dans le conflit ivoirien.
Cette initiative répond à des intérêts nationaux de la France, conformément à ses politiques françafricaines, qui visent à perpétuer une relation particulière avec ses anciennes colonies africaines. Cela est conforme aux observations faites par l’ancien président français François Mitterrand, quand il dit:«Sans l’Afrique, la France n’aurait pas d’histoire au 21e siècle», ce que l’ancien ministre des Affaires étrangères français Jacques Godfrain a confirmé quand il a dit: “Un petit pays [France ], avec une petite quantité de force, nous pouvons déplacer une planète à cause [de nos] ... relations avec 15 ou 20 pays d’Afrique... ”
L’UA n’est pas non plus sans reproche, car elle n’a pas su s’affirmer pour convaincre tout le monde à travailler pour parvenir à la réconciliation entre les Ivoiriens, et donc à une paix durable. Malheureusement, les résultats qui ont été réalisés en Côte d’Ivoire consacrent un conflit endémique dans ce pays. Ceci parce qu’elle a placé entre les mains exclusives de la rébellion de 2002 le droit de déterminer de l’avenir du pays, là où la situation objective exigeait et exige encore que les peuples de Côte d’Ivoire s’ engagent les uns les autres comme égaux afin de déterminer leur destinée commune.
Au cours de la décennie durant laquelle il a servi comme président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo n’avait aucune possibilité d’agir de son propre chef pour réunifier le pays et réaliser la réconciliation entre ses diverses populations, malgré l’existence d’accords négociés à cet égard. Comme il sert en tant que président du pays, Ouattara ne réussira pas à réaliser ces objectifs, en agissant de son propre chef, en dehors du contexte d’un accord honnête avec les sections de la population ivoirienne représentée par Gbagbo.
Ce qui devait arriver avait été prévu par l’ambassadeur des États-Unis d’alors en Côte d’Ivoire, Wanda L. Nesbitt. En Juillet 2009, elle en informait le gouvernement des États-Unis :
“Il semble maintenant que l’accord de Ouaga IV, [le quatrième accord de l'accord politique de Ouagadougou, qui prescrit que le désarmement doit précéder les élections], est fondamentalement un accord entre Blaise Compaoré [Président du Burkina Faso] et Laurent Gbagbo à partager le contrôle du nord jusqu’à après l’élection présidentielle, en dépit du fait que le texte appelle les Forces Nouvelles à rendre le contrôle du nord au gouvernement et à achever le désarmement complet deux mois avant les élections..."
"Mais les 5.000 soldats des Forces Nouvelles qui doivent être « désarmés », et regroupés dans des casernes dans quatre grandes villes dans le nord et l’ouest jusqu’à ce qu’une nouvelle armée nationale soit créée, représentent une capacité militaire sérieuse que les FAFN [Forces Nouvelles] ont l’intention de garder bien formés et en réserve jusqu’à la fin de l’élection. La remise du pouvoir administratif des FAFN aux autorités civiles du gouvernement était un pré-requis pour les élections, mais, comme les voyageurs vers le nord (y compris le personnel des ambassades) confirment: les FAFN conservent de facto le contrôle de la région en particulier quand il s’agit de finances."
L’incapacité à résoudre les “pré-requis aux les élections” prédéterminent leurs résultats. Les rebelles au «contrôle» du Nord, cité par l’Ambassadeur Nesbitt, déterminait par le résultat de l’élection présidentielle de 2010. De même, c’était les “capacités militaires” de la rébellion, dont l’Ambassadeur Nesbitt faisait mention, qui ont été utilisées pour s’assurer que Ouattara devienne président de la Côte d’Ivoire.
Il n’est pas étonnant qu’au plus fort de la crise post-électorale, Laurent Gbagbo ait crié: j’ai été trahi!
À la fin de tout cela, il y a de nombreuses victimes.
L’une d’entre elles est l’Union africaine. Les événements tragiques en Côte d’Ivoire ont confirmé la marginalisation de l’union dans sa capacité à résoudre les défis les plus importants d’Afrique.
Au lieu de cela, l’UA a affirmé la capacité des grandes puissances à intervenir pour résoudre ses problèmes à l’aide de leurs capacités différentes pour légitimer leurs actions en persuadant l’Organisation des Nations Unies d’autoriser leurs interventions égoïstes.
L’ONU a gravement compromis son acceptabilité comme une force neutre dans la résolution des conflits internes, comme celui en Côte d’Ivoire. Il sera désormais difficile pour l’Organisation des Nations Unies de convaincre l’Afrique et le reste du monde en développement que ce n’est pas un simple instrument entre les mains des grandes puissances du monde. Cela a confirmé l’urgence de la nécessité de restructurer l’organisation, basée sur l’idée que dans sa structure actuelle les Nations Unies n’a pas la capacité d’agir en tant que représentant véritablement démocratique de ses États membres.
Ainsi, de diverses manières, les événements en Côte d’Ivoire pourraient servir à un moment déterminant en termes de l’urgente nécessité de restructurer le système des relations internationales. Ils ont mis en évidence la réalité de l’équilibre et l’abus de pouvoir dans la période post-électorale, et mis fin à la fiction que les grandes puissances respectent la primauté du droit dans la conduite des relations internationales, même telle que défini par la Charte des Nations Unies, et que, en tant que démocrates, ils respectent les opinions des peuples du monde.
Nous ne pouvons qu’espérer que Laurent et Simone Gbagbo et le peuple ivoirien ne continuent pas à souffrir, victimes maltraitées et humiliées d’un système mondial qui, dans son intérêt, tout en criant haut et fort les droits universels de l’homme, ne cherche qu’à perpétuer la domination du plus grand nombre par quelques-uns qui disposent de la prépondérance du pouvoir politique, économique, militaire et médiatique.
Vues les procédures perverses et toxiques qui ont frappé la Côte d’Ivoire, on peut se poser la question d’urgence: Combien de violations flagrantes du pouvoir l’Afrique et le reste des pays en développement devront expérimenter avant que la vision d’un système démocratique de la gouvernance mondiale ne soit réalisée ?
Version anglaise: http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=3658
Traduction française : Ivoire Gazette
Le second tour des élections présidentielles du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire montés les uns contre deux autres de longue date des opposants politiques, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Pour cette raison d’une importance stratégique, il était inévitable que ce concours électoral décide de l’avenir à long terme du pays. Toutes les personnes concernées devraient avoir sondé très au sérieux la question critique: Est-ce que les élections de 2010 ont crée les conditions permettant d’établir la base d’un meilleur avenir possible pour le peuple ivoirien?
Ce qui n’a pas été fait
La communauté internationale a insisté pour que la Côte d’Ivoire mettre fin à la crise et organise des élections démocratiques, même si les conditions n’étaient pas réunies pour mener de telles élections. Bien qu’ils aient su que cette proposition était fondamentalement mauvaise, les Ivoiriens ne pouvaient pas résister à la pression internationale à la tenue des élections.
Cependant, la réalité objective est que les élections présidentielles ivoiriennes n’auraient pas dû avoir lieu au moment où elles se sont tenues. Il était parfaitement prévisible qu’elles ne feraient que renforcer le conflit, même s'il a été suggéré qu’elles y mettraient fin.
La rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire a divisé le pays en deux parties, avec le nord contrôlé par les rebelles des Forces Nouvelles, qui a soutenu Alassane Ouattara, et le sud aux mains du gouvernement dirigé par Laurent Gbagbo. Depuis lors, la Côte d’Ivoire a eu deux gouvernements, deux administrations, deux armées, et deux leaders «nationaux».
Toutes élections tenues dans ces circonstances enracinent inévitablement les divisions et les animosités représentées et aggravées par la rébellion de 2002.
Les défauts structurels qui se trouvaient à la base de la rébellion de 2002 comprennent des questions inflammables telles que les tensions transnationales qui touchent en particulier la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, les antagonismes ethniques et religieux en Côte d’Ivoire, le partage du pouvoir politique, et l’accès au pouvoir et aux opportunités socio-économiques.
À cet égard, la communauté internationale a assidûment supprimé une juste appréciation des diverses allégations explosives qui, à tort ou à raison, ont informé et continueront d’informer l’opinion de la population partisane de Gbagbo dans le sud de la Côte d’Ivoire – ainsi qu’ une grande partie de l’Afrique francophone !
A savoir que Ouattara est un étranger né au Burkina Faso, qui, avec le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, a été responsable de la rébellion de 2002, que son accession au pouvoir se traduirait par la prise de contrôle du pays en particulier par des étrangers burkinabé, et que, historiquement, Jusqu’ici, il a été prêt à faire avancer les intérêts français en Côte d’Ivoire.
Prenant en compte tout cela, l’Union africaine a compris qu’une solution durable à la crise ivoirienne nécessitait un accord négocié entre les deux factions belligérantes, portant sur les questions interdépendantes de la démocratie, la paix, la réconciliation et l’unité nationales.
Après de longues négociations à partir de 2002, les Ivoiriens ont convenu que l’élection présidentielle ne se tiendrait pas avant que des conditions diverses aient été remplies. Il s’agissait notamment de la réunification du pays, la restauration de l’administration nationale à toutes les parties du territoire ivoirien, et le désarmement des rebelles et de toutes les milices et leur intégration dans le mécanisme de sécurité nationale, ceci au moins deux mois avant la tenue des élections présidentielles. Malgré le fait que rien de tout cela n’ait été honoré, les élections présidentielles ont été autorisées.
En fin de compte, Ouattara a été installé comme président de la Côte d’Ivoire. Gbagbo, et son épouse Simone, ont fini comme des prisonniers humiliés. Beaucoup d’Ivoiriens sont morts et ont été déplacés, de nombreuses infrastructures ont été détruites, et les animosités historiques ont été exacerbées à cette fin.
Beaucoup de choses ont été radicalement faussées tout le long de la route jusqu’à ce résultat.
Les accords portant sur ce qui aurait dû être fait pour créer les conditions d’élections libres et équitables ont été volontairement et dédaigneusement ignorés. Le Conseil constitutionnel ivoirien (CC) est le seul organisme habilité par la Constitution à déterminer le vainqueur dans une élection présidentielle et à installer le président, avec la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de transmettre les résultats provisoires au CC. Toutefois, ceux-là mêmes qui insistent sur le caractère sacré du droit fondamental à toute pratique démocratique, ont choisi de façon illégale de reconnaître le résultat provisoire annoncé par un président de la CEI tout seul, comme le résultat authentique de l’élection présidentielle.
Comme prévu par la loi, Gbagbo a contesté la régularité des élections dans certaines parties du pays, surtout dans le nord. Le CC, à tort ou à raison, a accepté la majorité des plaintes déposées par Gbagbo, a identifié d’autres irrégularités, a annulé les votes dans certains districts, et a déclaré Gbagbo vainqueur. Le président de la CEI n’a pas pris ces prétendues irrégularités en compte et a décidé que Ouattara avait gagné.
L’envoyé de l’ONU, le Secrétaire général Ban Ki-moon, et son collègues sud-coréen, RSSG Young-jin Choi, ont également déterminé que Ouattara avait gagné, mais sur la base de moins de voix que celles annoncées par la CEI, après avoir déterminé que certaines des plaintes déposées par Gbagbo étaient légitimes. En termes de suffrages exprimés pour les deux candidats, la CEI, le CC, et le représentant spécial de l’ONU ont fait trois mesures différentes.
Gbagbo a proposé que pour résoudre cette question, qui porte sur l’importante question de la volonté du peuple ivoirien, une commission internationale devrait être établie pour vérifier les résultats des élections, avec la condition préalable importante que lui et Ouattara doivent accepter la décision de la commission.
Cette proposition a été rejetée par la communauté internationale – en dépit du fait qu’elle aurait réglé le contentieux électoral, sans recourir à la guerre, et malgré le fait que certains observateurs électoraux aient émis des doutes quant à l’équité des élections, en particulier dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Par exemple, rapportant aux élections dans le Nord, la mission d’observation électorale de l’Union africaine dirigée par Joseph Kokou Kofigoh, ancien Premier ministre du Togo, indépendant de la société civile Société Civile Africaine pour la Démocratie et l’assistance électorale dirigée par Seynabou Indieguene de Sénégal, et la coordination des experts électoraux en Afrique (CAEE) du Cameroun, Sénégal, Bénin, Mali, Maroc, Gabon, Togo et dirigée par Jean-Marie Ongjibangte du Cameroun, tous ont sonné l’alarme au sujet des élections dans le Nord.
Par exemple, le CAEE a déclaré: "Après le partage d’informations avec d’autres observateurs électoraux nationaux et internationaux, nous vous informons que le second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire a eu lieu au milieu des problèmes majeurs dans différentes régions du Nord ..."
” Ces problèmes étaient le vol des urnes, l’arrestation des représentants des candidats, le vote multiple, le refus d’admettre des observateurs internationaux pour assister aux comptages des bulletins de vote, et l’assassinat des représentants des candidats. A cet effet, nous déclarons que le second tour de scrutin n’a pas été libre, justes et transparents dans ces localités (nord). ”
Pour sa part, à ce jour, la mission d’observation électorale de la CEDEAO n’a pas publié son rapport sur le deuxième tour de l’élection présidentielle! Pourquoi ?
Il est clair que la Commission internationale indépendante proposée par Laurent Gbagbo aurait pu être établie et habilitée à prendre une décision définitive et contraignante sur ce qui s’était passé. Le temps nous dira pourquoi cela n’a pas été fait!
En outre, le Représentant spécial de l’ONU a pris la décision extraordinaire de dépasser son mandat en déclarant qui avait remporté l’élection présidentielle, contrairement à ses attributions comme indiqué par le Conseil de sécurité. Cette décision a positionné la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en tant que partisan dans le conflit ivoirien, plutôt qu’artisan de la paix neutre, à égale distance des parties belligérantes.
A partir de cet instant, l’ONUCI n’avait pas d’autre choix que de travailler activement pour l’installation de Ouattara en tant que président du pays et la suppression de Gbagbo. En fin de compte, cela s’est matérialisé dans l’utilisation flagrante de ses capacités militaires pour ouvrir la voie aux Forces nouvelles afin de vaincre les forces pro- Gbagbo et la capture Gbagbo, sous le prétexte sans vergogne de pour protéger les civils.
Bien que dans l’obligation de respecter son mandat de maintien de la paix, qui consistait à maintenir les forces belligérantes à part, l’ONUCI n’a rien fait pour arrêter avancée des Forces Nouvelles parties du nord au sud, et jusqu’à Abidjan. Ni l’ONUCI , ni les forces françaises Licorne, tel que mandaté par les Nations Unies, n’ont agit pour protéger les civils dans la région de Duékoué, où, évidemment, la plus forte concentration d’assassinat de civils a eu lieu! Cela rappelle l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies à mettre fin au plus catastrophique assassinat et abus de civils dans l’est de la République démocratique du Congo!
Les points de la réalité ivoirienne ont un certain nombre de conclusions irréfutables.
Les conditions convenues pour la tenue d’élections démocratiques en Côte d’Ivoire n’ont pas été créées. Malgré les fortes allégations de fraudes électorales, la communauté internationale a décidé de ne mener aucune vérification du processus et des résultats annoncés. Cela a laissé sans réponse la question d’une importance vitale à savoir qui a gagné les élections, et les responsabilités de Ouattara dans les fraudes commises.
L’Organisation des Nations Unies a décidé d’abandonner sa neutralité en tant que conciliateur et décidé d’être un belligérant partisan dans le conflit ivoirien.
La France a utilisé sa place privilégiée au sein du Conseil de sécurité afin de se positionner pour jouer un rôle important dans la détermination de l’avenir de la Côte d’Ivoire, son ancienne colonie dans laquelle, entre autres, elle a d’importants intérêts économiques. Elle a rejoint l’Organisation des Nations Unies pour veiller à ce que Ouattara émerge en tant que vainqueur dans le conflit ivoirien.
Cette initiative répond à des intérêts nationaux de la France, conformément à ses politiques françafricaines, qui visent à perpétuer une relation particulière avec ses anciennes colonies africaines. Cela est conforme aux observations faites par l’ancien président français François Mitterrand, quand il dit:«Sans l’Afrique, la France n’aurait pas d’histoire au 21e siècle», ce que l’ancien ministre des Affaires étrangères français Jacques Godfrain a confirmé quand il a dit: “Un petit pays [France ], avec une petite quantité de force, nous pouvons déplacer une planète à cause [de nos] ... relations avec 15 ou 20 pays d’Afrique... ”
L’UA n’est pas non plus sans reproche, car elle n’a pas su s’affirmer pour convaincre tout le monde à travailler pour parvenir à la réconciliation entre les Ivoiriens, et donc à une paix durable. Malheureusement, les résultats qui ont été réalisés en Côte d’Ivoire consacrent un conflit endémique dans ce pays. Ceci parce qu’elle a placé entre les mains exclusives de la rébellion de 2002 le droit de déterminer de l’avenir du pays, là où la situation objective exigeait et exige encore que les peuples de Côte d’Ivoire s’ engagent les uns les autres comme égaux afin de déterminer leur destinée commune.
Au cours de la décennie durant laquelle il a servi comme président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo n’avait aucune possibilité d’agir de son propre chef pour réunifier le pays et réaliser la réconciliation entre ses diverses populations, malgré l’existence d’accords négociés à cet égard. Comme il sert en tant que président du pays, Ouattara ne réussira pas à réaliser ces objectifs, en agissant de son propre chef, en dehors du contexte d’un accord honnête avec les sections de la population ivoirienne représentée par Gbagbo.
Ce qui devait arriver avait été prévu par l’ambassadeur des États-Unis d’alors en Côte d’Ivoire, Wanda L. Nesbitt. En Juillet 2009, elle en informait le gouvernement des États-Unis :
“Il semble maintenant que l’accord de Ouaga IV, [le quatrième accord de l'accord politique de Ouagadougou, qui prescrit que le désarmement doit précéder les élections], est fondamentalement un accord entre Blaise Compaoré [Président du Burkina Faso] et Laurent Gbagbo à partager le contrôle du nord jusqu’à après l’élection présidentielle, en dépit du fait que le texte appelle les Forces Nouvelles à rendre le contrôle du nord au gouvernement et à achever le désarmement complet deux mois avant les élections..."
"Mais les 5.000 soldats des Forces Nouvelles qui doivent être « désarmés », et regroupés dans des casernes dans quatre grandes villes dans le nord et l’ouest jusqu’à ce qu’une nouvelle armée nationale soit créée, représentent une capacité militaire sérieuse que les FAFN [Forces Nouvelles] ont l’intention de garder bien formés et en réserve jusqu’à la fin de l’élection. La remise du pouvoir administratif des FAFN aux autorités civiles du gouvernement était un pré-requis pour les élections, mais, comme les voyageurs vers le nord (y compris le personnel des ambassades) confirment: les FAFN conservent de facto le contrôle de la région en particulier quand il s’agit de finances."
L’incapacité à résoudre les “pré-requis aux les élections” prédéterminent leurs résultats. Les rebelles au «contrôle» du Nord, cité par l’Ambassadeur Nesbitt, déterminait par le résultat de l’élection présidentielle de 2010. De même, c’était les “capacités militaires” de la rébellion, dont l’Ambassadeur Nesbitt faisait mention, qui ont été utilisées pour s’assurer que Ouattara devienne président de la Côte d’Ivoire.
Il n’est pas étonnant qu’au plus fort de la crise post-électorale, Laurent Gbagbo ait crié: j’ai été trahi!
À la fin de tout cela, il y a de nombreuses victimes.
L’une d’entre elles est l’Union africaine. Les événements tragiques en Côte d’Ivoire ont confirmé la marginalisation de l’union dans sa capacité à résoudre les défis les plus importants d’Afrique.
Au lieu de cela, l’UA a affirmé la capacité des grandes puissances à intervenir pour résoudre ses problèmes à l’aide de leurs capacités différentes pour légitimer leurs actions en persuadant l’Organisation des Nations Unies d’autoriser leurs interventions égoïstes.
L’ONU a gravement compromis son acceptabilité comme une force neutre dans la résolution des conflits internes, comme celui en Côte d’Ivoire. Il sera désormais difficile pour l’Organisation des Nations Unies de convaincre l’Afrique et le reste du monde en développement que ce n’est pas un simple instrument entre les mains des grandes puissances du monde. Cela a confirmé l’urgence de la nécessité de restructurer l’organisation, basée sur l’idée que dans sa structure actuelle les Nations Unies n’a pas la capacité d’agir en tant que représentant véritablement démocratique de ses États membres.
Ainsi, de diverses manières, les événements en Côte d’Ivoire pourraient servir à un moment déterminant en termes de l’urgente nécessité de restructurer le système des relations internationales. Ils ont mis en évidence la réalité de l’équilibre et l’abus de pouvoir dans la période post-électorale, et mis fin à la fiction que les grandes puissances respectent la primauté du droit dans la conduite des relations internationales, même telle que défini par la Charte des Nations Unies, et que, en tant que démocrates, ils respectent les opinions des peuples du monde.
Nous ne pouvons qu’espérer que Laurent et Simone Gbagbo et le peuple ivoirien ne continuent pas à souffrir, victimes maltraitées et humiliées d’un système mondial qui, dans son intérêt, tout en criant haut et fort les droits universels de l’homme, ne cherche qu’à perpétuer la domination du plus grand nombre par quelques-uns qui disposent de la prépondérance du pouvoir politique, économique, militaire et médiatique.
Vues les procédures perverses et toxiques qui ont frappé la Côte d’Ivoire, on peut se poser la question d’urgence: Combien de violations flagrantes du pouvoir l’Afrique et le reste des pays en développement devront expérimenter avant que la vision d’un système démocratique de la gouvernance mondiale ne soit réalisée ?
Version anglaise: http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=3658
Traduction française : Ivoire Gazette
Al qaida promet une "tempête nucléaire infernale" si Oussama Ben Laden est capturé ou mort
Les terroristes d'Al-Qaïda ont menacé de déclencher une "tempête nucléaire de l'enfer" sur l'Occident si leur chef est capturé ou trouvé mort.
Un haut commandant d'Al Qaïda a affirmé que le groupe de terroristes a soigneusement caché une bombe nucléaire en Europe et qu'elle sera activée si Ben Laden est assassiné, selon des documents secrets rendus public par Wikileaks (CIA).
Le groupe a aussi prévu une attaque "style 911" sur l'aéroport de Londres.
* L'opération "BlackJack", publiée sous forme de bande dessinée dans le journalTelegraph, va-t-elle s'actualiser?
Sources:
http://www.dnaindia.com/world/report_nuclear-hellstorm-if-osama-bin-laden-is-caught-or-killed-al-qaeda_1535969
http://www.spacewar.com/reports/Nuclear_hellstorm_if_bin_Laden_caught_911_mastermind_999.html
C'est confirmé, Ben Laden aurait été tué. Obama en à fait l'annonce à 23:35, le 1 mai 2011.
Ben Laden a été tué par les américains au Pakistan (scénario monté de toute pièce!). Il meurt donc en martyr, ce qui va nécessairement dynamiter Al caida et les forces anti-américaines. Le corps de Ben Laden a été jeté à l'eau, il ne sera donc pas présenté aux yeux du public... Une photo est supposée attester de la mort de Ben Laden, mais déjà, des médias mettent en doute son authenticité. Le Pakistan sera accusé d'avoir hébergé le criminel le plus recherché de la planète, ce qui pourrait mettre fin aux "bonnes relations diplomatiques".
Obama profitera de la gloire de cette capture, ce qui lui permettra de rehausser sa popularité politique et de redevenir l'incarnation du sauveur de l'Amérique!
BREAKING! OSAMA BIN LADEN IS DEAD!
http://www.youtube.com/watch?v=tpQ8adznny8&feature=feedu
Une joke, une vraie joke!!!
J'écoute CNN en direct et c'est incroyable à quel point le scénario est prévisible. En ce moment, on voit des foules d'américains se réjouir de la mort de Ben Laden autour de la Maison Blanche, chanter l'hymne nationale des États-Unis et crier victoire. Devinez la suite? Les menaces de représailles contre le peuple américain par Al qaida seront sur tous les réseaux de nouvelles dans les prochains jours, les niveaux d'alerte de la sécurité nationale seront dans le rouge et la guerre programmée opposant les peuples musulmans et le monde occidental sera activée! Et là, la prophétie biblique va s'accomplir...
Plusieurs analystes prétendent que Ben Laden est mort depuis longtemps, qu'il est une création de la CIA et une fiction nécessaire pour supporter la mise en place du plan d'Albert Pike: la Troisième Guerre Mondiale qui doit opposer les pays musulmans/Russie et Israël.
Vidéo de Benazir Bhutto, femme politique pakistanaise, où elle annonce publiquement que Ben Laden est mort. Elle a ensuite été assassinée...
http://video.godlikeproductions.com/video/Benazir_Bhutto_Bin_Laden_was_Murdered?id=7c6f5dd26e9ea5dc5de
Un haut commandant d'Al Qaïda a affirmé que le groupe de terroristes a soigneusement caché une bombe nucléaire en Europe et qu'elle sera activée si Ben Laden est assassiné, selon des documents secrets rendus public par Wikileaks (CIA).
Le groupe a aussi prévu une attaque "style 911" sur l'aéroport de Londres.
* L'opération "BlackJack", publiée sous forme de bande dessinée dans le journalTelegraph, va-t-elle s'actualiser?
Sources:
http://www.dnaindia.com/world/report_nuclear-hellstorm-if-osama-bin-laden-is-caught-or-killed-al-qaeda_1535969
http://www.spacewar.com/reports/Nuclear_hellstorm_if_bin_Laden_caught_911_mastermind_999.html
C'est confirmé, Ben Laden aurait été tué. Obama en à fait l'annonce à 23:35, le 1 mai 2011.
Ben Laden a été tué par les américains au Pakistan (scénario monté de toute pièce!). Il meurt donc en martyr, ce qui va nécessairement dynamiter Al caida et les forces anti-américaines. Le corps de Ben Laden a été jeté à l'eau, il ne sera donc pas présenté aux yeux du public... Une photo est supposée attester de la mort de Ben Laden, mais déjà, des médias mettent en doute son authenticité. Le Pakistan sera accusé d'avoir hébergé le criminel le plus recherché de la planète, ce qui pourrait mettre fin aux "bonnes relations diplomatiques".
Obama profitera de la gloire de cette capture, ce qui lui permettra de rehausser sa popularité politique et de redevenir l'incarnation du sauveur de l'Amérique!
BREAKING! OSAMA BIN LADEN IS DEAD!
http://www.youtube.com/watch?v=tpQ8adznny8&feature=feedu
Une joke, une vraie joke!!!
J'écoute CNN en direct et c'est incroyable à quel point le scénario est prévisible. En ce moment, on voit des foules d'américains se réjouir de la mort de Ben Laden autour de la Maison Blanche, chanter l'hymne nationale des États-Unis et crier victoire. Devinez la suite? Les menaces de représailles contre le peuple américain par Al qaida seront sur tous les réseaux de nouvelles dans les prochains jours, les niveaux d'alerte de la sécurité nationale seront dans le rouge et la guerre programmée opposant les peuples musulmans et le monde occidental sera activée! Et là, la prophétie biblique va s'accomplir...
Plusieurs analystes prétendent que Ben Laden est mort depuis longtemps, qu'il est une création de la CIA et une fiction nécessaire pour supporter la mise en place du plan d'Albert Pike: la Troisième Guerre Mondiale qui doit opposer les pays musulmans/Russie et Israël.
Vidéo de Benazir Bhutto, femme politique pakistanaise, où elle annonce publiquement que Ben Laden est mort. Elle a ensuite été assassinée...
http://video.godlikeproductions.com/video/Benazir_Bhutto_Bin_Laden_was_Murdered?id=7c6f5dd26e9ea5dc5de
Appel à l'aide: Situation d'urgence à Yopougon
A Yopougon c'est l'horreur ,voici le cri d'une population aux abois!!!!
ALERTES EXACTIONS SUR LES POPULATIONS A YOPOUGON SIDECI
par Cotedivoire Librexpression, lundi 2 mai 2011, 11:01
ALERTES EXACTIONS SUR LES POPULATIONS A YOPOUGON SIDECI
Chers Ivoiriens nous vous transmettons un Appel qui vient de nous parvenir du pays...
Depuis hier les rebelles ont le controle des positions des miliciens k'ils ont laissé suite à des négociations. Suite à cette paix des braves les miliciens se sont repliés. Mais grande est notre suprise depuis hier de constater ke les éléments rebelles censés sécurisés les populations suite à ces accords sont devenus des dangers pour la population. Je voudrais dire à tous d'arrêter leur discours de EST CE KE TU AS LES PREUVES; Je ne suis pas un journaliste de guerre et je vous le dis. Frères et soeurs de la diaspora, je voudrais vous dire des ivoiriens meurent dans le silence à YOP, je suis là avec ma famille. Il faut interpeller les soit disant organisation droit de l'homme, il faut k'ils disent, qu'en cette heure, des éléments rebelles basés ds le secteur du 16éme arrondissement de yopougon s'adonne des exactions de tous genres sur les populations.
La stratégie à entourer un ilot du quartier et ils commencent à tirer partout prétextant des combats avec les milicies, alors k'ils ont entrain de maltraiter les populations dans le secteur. Ils prennent les portables, les voitures, font des attouchements sexuels aux femmes mariés devant leur époux, volent de l'argent.
Ils sont équipés, d"une arme d'assaut type kalashkinikov, un pistolet automatique et un couteau; des cordelets pour attacher leur prisonnier. Je voudrais demander à tous d'appeller la division des droits de l'homme de L'ONUCI ki font semblant de ne rien voir, voici leur numero 00225 20 33 80 59 et rapporté ce que je vous dire. Il faut bien préciser les exactions et extorsions se déroulent ds le grand quartier de SIDECI par les éléments rebelles se trouvant dans le commissariat de 16 ème arrondissement.Je voudrais vous demander d"appeller la croix pour visiter les quartiers, de vielles personnes, avec une santé précaires son surplace. Malgré cela, notre ici ce sont les crépitements d'armes des rebelles. Je le dis il faut ke chaque personne prenne sont téléphone, et appelller les kelkes organisation ki ne sont pas encore atteint par la cécité.En dessous du calme précaire ki règne à yopougon se déroule le pirs des scénarios ke si vous ne vous levez va dépasser Douekoue.
IL faut exiger ka yopougon kittent sous controle des rebelles sinon des familles entières vont disparaitrent
Je voudrais te dire toi ki me lit,si tu manges arrêtes de manger, tu kelkes choses ke ce soit; laisses et appelles les gens partout les rebelles tuent à yopougon. Est ce ke Toutes les personnes à yopougon sont des miliciens.
EMMANUEL xxxxx. en direct de YOPOUGON
Message à faire circuler...
par Cotedivoire Librexpression, lundi 2 mai 2011, 11:01
ALERTES EXACTIONS SUR LES POPULATIONS A YOPOUGON SIDECI
Chers Ivoiriens nous vous transmettons un Appel qui vient de nous parvenir du pays...
Depuis hier les rebelles ont le controle des positions des miliciens k'ils ont laissé suite à des négociations. Suite à cette paix des braves les miliciens se sont repliés. Mais grande est notre suprise depuis hier de constater ke les éléments rebelles censés sécurisés les populations suite à ces accords sont devenus des dangers pour la population. Je voudrais dire à tous d'arrêter leur discours de EST CE KE TU AS LES PREUVES; Je ne suis pas un journaliste de guerre et je vous le dis. Frères et soeurs de la diaspora, je voudrais vous dire des ivoiriens meurent dans le silence à YOP, je suis là avec ma famille. Il faut interpeller les soit disant organisation droit de l'homme, il faut k'ils disent, qu'en cette heure, des éléments rebelles basés ds le secteur du 16éme arrondissement de yopougon s'adonne des exactions de tous genres sur les populations.
La stratégie à entourer un ilot du quartier et ils commencent à tirer partout prétextant des combats avec les milicies, alors k'ils ont entrain de maltraiter les populations dans le secteur. Ils prennent les portables, les voitures, font des attouchements sexuels aux femmes mariés devant leur époux, volent de l'argent.
Ils sont équipés, d"une arme d'assaut type kalashkinikov, un pistolet automatique et un couteau; des cordelets pour attacher leur prisonnier. Je voudrais demander à tous d'appeller la division des droits de l'homme de L'ONUCI ki font semblant de ne rien voir, voici leur numero 00225 20 33 80 59 et rapporté ce que je vous dire. Il faut bien préciser les exactions et extorsions se déroulent ds le grand quartier de SIDECI par les éléments rebelles se trouvant dans le commissariat de 16 ème arrondissement.Je voudrais vous demander d"appeller la croix pour visiter les quartiers, de vielles personnes, avec une santé précaires son surplace. Malgré cela, notre ici ce sont les crépitements d'armes des rebelles. Je le dis il faut ke chaque personne prenne sont téléphone, et appelller les kelkes organisation ki ne sont pas encore atteint par la cécité.En dessous du calme précaire ki règne à yopougon se déroule le pirs des scénarios ke si vous ne vous levez va dépasser Douekoue.
IL faut exiger ka yopougon kittent sous controle des rebelles sinon des familles entières vont disparaitrent
Je voudrais te dire toi ki me lit,si tu manges arrêtes de manger, tu kelkes choses ke ce soit; laisses et appelles les gens partout les rebelles tuent à yopougon. Est ce ke Toutes les personnes à yopougon sont des miliciens.
EMMANUEL xxxxx. en direct de YOPOUGON
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