vendredi 6 mai 2011

Alassane Ouattara a prêté serment comme président de la Côte d'Ivoire


vendredi 6 mai 2011 17:08

Alassane Ouattara a prêté serment vendredi comme président de la Côte d'Ivoire, après 

cinq mois de crise liée à la contestation de la présidentielle du 28 novembre par le chef 

d'Etat sortant Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, a constaté un journaliste de l'AFP.

ASSASSINAT D’IB: SES PARENTS COLÈRE CONTRE ADO!

Après la mort d’Ib, la colère continue de monter dans l’entourage du Président Ouattara. Suite à l’assassinat d’Ibrahima Coulibaly alias Ib, le putschiste autoproclamé général, ses partisans qui se recrutent le plus parmi les kôyaka, qui était d’ailleurs son ethnie, continuent de se demander pourquoi le Rdr n’a pas su négocier avec quelqu’un qui s’est sacrifié pour le Président Ouattara depuis plus de dix ans.

Car il est à la base du coup d’Etat qui a renversé le Président Bédié le 24 décembre 1999. Lors d’une rencontre entre les populations kôyaka et des cadres Rdr de la région de Séguéla, des vérités crues sur fond d’amertume ont été crachées aux représentants de Ouattara. Qui, visiblement, se sont sentis gênés par cet acte : « Gbagbo a passé 10 ans à négocier avec vous ; pourquoi à votre tour, vous n’avez pas négocié avec quelqu’un qui s’est sacrifié pour Alassane depuis longtemps ? » ont demandé ces populations aux émissaires d’Ado.

MISSION DES « ELDERS » À KORHOGO: TOUT SUR LE HUIS-CLOS AVEC LE PR. GBAGBO

C’est une source diplomatique qui livre les secrets du huis-clos entre Laurent Gbagbo et les « Elders » (anciens). Elle revient dans les détails sur cette rencontre tenue, lundi 2 mai 2011, à Korhogo. Cette source rapporte que Kofi Annan, Desmond Tutu Mary Robinson -membres des « Elders »- ont demandé deux choses au président ivoirien pendant l’entretien de 45 minutes qu’ils ont eu avec lui. Ils ont voulu d’abord qu’il reconnaisse la victoire d’Alassane Ouattara et qu’il appelle ses partisans à déposer des armes. Les « Elders » l’ont ensuite exhorté à s’impliquer de façon active dans le processus de paix pour « une gouvernance tranquille » dans le pays.

Julian Assange: Facebook est une formidable machine à espionner





Julian Assange a sa petite théorie personnelle sur Facebook.
Si êtes déjà un brin paranoïaque sur les bords, ne lisez surtout pas ce qui suit:
Le fondateur de Wikileaks a accordé une interview à Russia Today au cours de laquelle il expose sa théorie conspirationniste sur Facebook. Selon Julian Assange:
Facebook en particulier est la machine à espionner la plus épouvantable jamais inventée. Nous avons là la base de données la plus complète sur les gens, leurs relations, leurs noms, leurs adresses, leurs positionnements lorsqu’ils communiquent entre eux, leurs connaissances… tout ceci accessible aux services de renseignement américains.
Julian Assange n’a pas non plus affirmé directement que Facebook collaborait activement avec les services de renseignement américains. Néanmoins il a expliqué que:
Tout le monde devrait comprendre que quand ils ajoutent leurs amis sur Facebook, ils travaillent gratuitement pour les agences de renseignement des Etats-Unis, et qu’ils construisent cette base de données pour eux.
Le fondateur de Wikileaks a vraiment une vision très personnelle du monde. En même temps, a-t-il vraiment complètement tort? [Russia Today via Mashable

FACE AUX ÉPREUVES DE LA VIE !!!

par J'AIME JESUS-CHRIST & I LOVE JESUS CHRIST., vendredi 6 mai 2011, 22:14
"O notre Dieu, n’exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi."2Chroniques 20:12

Le peuple avait compris trois choses:
1. Il n'avait aucune puissance face à l'ennemi.
2. Il ne savait que faire.
3. il devait fixer son attention sur Dieu.
Au verset 15 et 17 de ce même passage, nous voyons se que le Seigneur leur dit après qu'ils eurent fait ces constatations.

... Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu...
Vous n’aurez point à combattre en cette affaire: présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l’Eternel vous accordera...

QUELLE POSITION DEVONS-NOUS PRENDRE? -> Pas de crainte ! pas de frayeur ! se présenter et se tenir là ! car Dieu combattra à notre place et il nous accordera la délivrance. Amen

"demeurer en Jésus-Christ et se déchargez sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous." 1Pi 5:7 

Que Dieu vous bénisse. Sam

Le chef de la sécurité de Gbagbo tué dans son village

Le colonel-major Ahouman Brouaha Nathanaël n'est plus. L'officier militaire, précédemment commandant du Groupe de sécurité présidentielle (Gspr) sous Laurent Gbagbo, a été tué mercredi 4 mai 2011, dans son village natal, à Liboli, dans le département de Grand-Lahou. L'information nous a été donnée, hier jeudi 5 mai après-midi, par un proche du défunt. Selon cette source, c'est un commando lourdement armé qui a débarqué mercredi dernier à Liboli, dans l'unique but d'exécuter ce haut gradé des ex-Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fdsci), réputé très proche de Laurent Gbagbo. A en croire notre informateur, le colonel-major Ahouman Brouaha a été abattu mercredi soir dans son village, sans qu'on ne sache si c'était à l'issue d'échanges de tirs entre lui et ces hommes armés venus l'éliminer. Dimanche 1er mai 2011 déjà, a précisé notre source, des militaires avaient une première fois investi le village de Liboli à la recherche, avaient-ils indiqué, du colonel-major. L'officier des Fdsci, mis au parfum quelques jours avant de l'arrivée du commando dans son village dimanche, s'était mis en lieu sûr et avait donc pu échapper à la mort. A la suite de cette première menace, les habitants de Liboli, dans la crainte de perdre l'un de leurs illustres fils, avaient alors demandé au chef militaire de quitter le village pour éviter de tomber dans les filets d'hommes en armes. «Pas question, je ne bouge pas, je reste dans mon village. Si je dois mourir, c'est ici à Liboli que cela va arriver. D'ailleurs, la prochaine fois, je les attendrai, qu'ils viennent me chercher», aurait confié, dimanche dernier, le colonel-major à ses parents. En le disant, le chef de la sécurité de Gbagbo était sans doute loin de penser qu'il serait tué le mercredi d'après par ceux qui le recherchaient. Peut-être pensait-il se constituer prisonnier comme le sont aujourd'hui la plupart des officiers militaires restés fidèles à Gbagbo et qui ont été arrêtés pour n'avoir pas fait allégeance au nouveau président Ouattara. Que non! Le colonel-major Ahouman Brouaha ne sera pas pris et fait prisonnier comme les autres. Il a été tué par le commando qui est allé à sa recherche à Liboli. Une source militaire, jointe également hier jeudi, a confirmé la mort de l'ex-commandant du Gspr dans son village natal. Son corps serait, depuis hier, à la morgue de Grand-Lahou. Fidèle parmi les fidèles de Laurent Gbagbo, le colonel-major Ahouman Brouaha Nathanaël était aux commandes du Groupe de sécurité présidentielle (Gspr) jusqu'à la chute, le 11 avril 2011, de l'ancien président.

TRA BI Charles Lambert

«Je suis prête à continuer le combat pour la Côte d'Ivoire» Interview de Marie-Antoinette Singleton, fille de Laurent et Simone Gbagbo, installée aux Etats-Unis.


 Source : Telediaspora.net : Dernière Mise à jour : 07/05/2011 (Auteur : autres)
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( SlateAfrique.com ) L’une des cinq filles de Laurent et Simone Gbagbo, Marie-Antoinette Singleton, installée depuis douze ans aux Etats-Unis, a écrit le 6 avril une lettre au président Nicolas Sarkozy, restée sans réponse. Elle s’y élevait contre les mauvais traitements infligés à ses parents lors de leur arrestation, le 11 avril, et contre leurs conditions actuelles de détention. Pour SlateAfrique, Marie-Antoinette Singleton, belle-fille de Laurent Gbagbo, née avec sa sœur jumelle Marthe et sa sœur aînée Patricia d’un premier mariage de Simone Ehivet, réagit à l’investiture, le 5 mai, du président Alassane Ouattara par le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire —ce même Conseil constitutionnel qui avait investi son père, Laurent Gbagbo, après le second tour de la présidentielle du 28 novembre. Elle a été assistée, dans cette interview, par l’avocat camerounais Michel Noulowe, membre du collectif constitué pour la défense de Laurent Gbagbo, aux côtés de Roland Dumas, Jacques Vergès, Gilbert Collard, Marcel Ceccaldi et Habiba Touré.

Quand la Côte d'Ivoire joue le rôle de signal de ce que la dictature est en marche


Quand la Côte d'Ivoire joue le rôle de signal de ce que la dictature est en marche

Pour qui a suivi la crise post électorale en Côte d'Ivoire, le moins que l'on puisse dire est que tous les indicateurs sontNon au NOM.jpg au rouge concernant ce pays et concernant le monde. Je n'ai pas souvenir que jusque là, quiconque soit parvenu, au vu et au su d'un nombre conséquent de personnes informées, à dire en substance "le droit, la vérité, on s'en fout, ce que nous voulons, c'est le pouvoir, et nous l'aurons"


Côte d’Ivoire, où le silence fait loi

Le journaliste François Leclerc évoque la loi du silence et l'impunité qui entourent la situation en Côte d'Ivoire au lendemain de l'arrestation de Laurent Gbagbo et ses proches.
la loi du silence (film américain des années 50)


 Les jours passent et dévoilent un peu plus la portée des mensonges d’Etat en Côte d’Ivoire. L’interview ici sur SlateAfrique de Choi Young-jin, l'envoyé spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire dit beaucoup de l’incroyable morgue, de l’incommensurable mépris que porte ce haut fonctionnaire à une partie du peuple ivoirien. Je passe sur ses difficultés à jouer au golf alors que les gens tombaient sous les balles et que le pays s’enfonçait dans la tourmente... Invraisemblable.

On ne compte pas les faussetés recensées dans ses propos, lui qui annonçait 70% de votants le lundi 29 novembre 2010, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, et 81% fièrement aujourd’hui. Comment peut-il évoquer environ 300 morts à Duékoué alors que l’ONU a comptabilisé plus de 800 corps? Comment peut-il évoquer les soutiens de Gbagbo avec autant de haine? Faut-il lui rappeler que la plupart de ceux qui ont voté pour le vieux combattant de la démocratie sont issus de la classe moyenne, qu’ils sont notamment étudiants, professeurs, fonctionnaires; ce tissu social aujourd’hui détruit ou brisé par des tueurs à amulettes dans les rues d’Abidjan? Faut-il lui rappeler le texte qu'il avait écrit trois jours avant les élections confirmant la suprématie du Conseil constitutionnel sur tout organe extérieur?
Il ne peut donc évoquer des tricheries identiques au Nord et à l’Ouest alors qu’aucune requête n’a été formulée contre la majorité présidentielle. Choi piétine les lois qu’il assurait respecter la veille du scrutin… Bizarre, bizarre. Nous avons aussi découvert dans son exposé l’existence de bureaux-tests en Côte d’Ivoire. Est-ce possible, dans un pays qui n’a jamais connu de vraies élections présidentielles et qui n’a donc aucune antériorité dans l’analyse de résultats?
La loi du silence
J’aurais aimé qu’il réponde aux accusations du Canard Enchaîné sur le soutien de l’ONU au trafic de diamants par les proches de Ouattara dans les années 2009-2010. Ce sujet majeur est au cœur de la manipulation. Je vous conseille le reportage d’Arte sur la prise de Laurent Gbagbo par les soudards de Ouattara: un parfait résumé pour comprendre les forces en présence. Au milieu de ce désastre orchestré, un homme: Jean-Marc Simon, ambassadeur de France. «Gbagbo n’existe plus», vomit-il, posture de coq dans la basse-cour. Son attitude est insultante, ignorante de tous ces gens qui ont voté pour son ennemi revendiqué. Il se rêve en gouverneur au royaume des Eléphants; il n’est qu’un pantin triste qui a tué la démocratie dans ce pays grâce à l’armée française dont certains gradés s’avouent écœurés, en privé, de travailler à côté de chiens de guerre incultes.
Certaines organisations humanitaires —Médecins sans frontières, toujours droit dans ses bottes, Amnesty International ou le Comité International de la Croix-Rouge— ont heureusement brisé la loi du silence généralisé. Reporters sans frontières s’est aussi indigné des atteintes à la liberté de la presse.
Une presse ivoirienne moribonde
Rappelons-nous l’époque récente où l’opposition sortait six ou sept quotidiens, ou les pro-Ouattara s’exprimaient sans vergogne. Le paysage est maintenant dévasté. Les journaux pro-Gbagbo n’existent plus, des imprimeries ont été brûlées, et ça ne pose aucun problème aux médias français. La Télévision Côte d’Ivoire (TCI) reproduit les mêmes reportages que la Radio Télévision Ivoirienne (RTI) mais à l'inverse, et la France et l’ONU applaudissent ce qu’elles honnissaient la veille.
Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), ose critiquer ce système dictatorial? On lui coupe la parole et on l’interne! Ce jour-là, le reporter de RFI présent sur les lieux au moment de la déclaration est rudoyé par les autorités et son matériel et son portable saisis. La réaction de ses boss parisiens? Un silence courtois. Tous les employés aimeraient être défendus avec autant d’amour par leurs patrons…
La démocratie par les armes
Quid des autres membres du gouvernement, proches du FPI (Front populaire ivoirien), embastillés dans un hôtel? On leur retire leurs cellulaires. Interdiction de communiquer avec l’extérieur. Où sont les Blé Goudé (ex-ministre de la Jeunesse), les Don Mello (porte-parole du gouvernement Gbagbo)? Pourquoi frapper Michel Gbagbo? Personne ne le sait. Magnifique démocratie par les armes. Recherchez les images de Dakoury-Tabley, ancien directeur de la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bécéao), en caleçon aux mains de voyous dans la résidence présidentielle, ou encore celles de Jean-Jacques Béchio, politicien éminent, le visage déformé et sanguinolent après avoir reçu un coup de pied alors qu’il venait se rendre…
A une époque récente, la France était intervenue contre le gouvernement précédent pour empêcher l’utilisation d’armes lourdes à Abobo (quartier nord d’Abidjan), nous avait-on affirmé. Les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) utilisent les armes lourdes à Yopougon mais le silence règne en maître. Chut, on tue des « miliciens». Y-aurait-il un bon et un mauvais sang ivoirien?
Si les exactions sont mois nombreuses ces derniers temps, comment arriver à renvoyer les dépenaillés de Guillaume Soro, le Premier ministre ivoirien —sorte de Mad Max sans le moindre soupçon de professionnalisme, capable d’abattre de sang froid Désiré Tagro, ancien ministre de la République, de se servir de boucliers humains pris au hasard dans la rue ou d’abattre I.B. pour l'empêcher de parler? Ils sèment la terreur, ont pillé toutes les administrations, les villas cossues. C’est d’ailleurs au passage la preuve que le vote dans le Nord était un vol manifeste; qui aurait osé exprimer un avis contraire à ces hommes ivres de violence et d’alcool?
On ne parlera même pas ici des meurtres perpétrés un temps sur les ethnies qui seraient proches de Laurent Gbagbo… On a créé des monstres; comment s’en débarrasser? Les principaux généraux de Gbagbo ont fait allégeance —par nécessité ou par choix— mais leurs troupes ne veulent pas spécialement travailler à côté de leurs fossoyeurs. Il est encore trop tôt.
Réconciliation: quelle légitimité?
L’administration est en panne, en dépit des appels à la reprise du travail. Et l’armée française s’est vue contrainte de sécuriser des banques le jour de la paie pour éviter de voir ses alliés piquer dans les caisses... Quelle marge de manœuvre possède Alassane Ouattara, ce président imposé par la France? Ses appels au calme, à la paix sont nécessaires, mais pas suffisants. Il sera jugé sur des actes, pas sur des paroles. L’enfermement de Gbagbo est une erreur stratégique à l’heure de la réconciliation: son ennemi est devenu son allié le plus puissant, le plus sûr. Peut-être le seul.
Le choix de Charles Konan Banny, membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) anti-Gbagbo, comme président d’une Commission vérité et réconciliation participe de ces décisions iniques: on ne prend pas un homme aussi marqué politiquement pour apaiser les tensions. En Afrique du Sud, Desmond Tutu avait une immense légitimité en prenant la tête de cette même commission, dont les travaux ont duré trois ans. Il faut d’ailleurs absolument lire le texte de Thabo Mbeki, l’ancien président de la «nation arc-en-ciel». Il a travaillé sur la crise pendant des années, en connaît les ressorts et les hommes.
Je n’ai pas évoqué Nicolas Sarkozy, le président français, celui qui a amené et orchestré le chaos. Sa femme laissait échapper des larmes sur la mort de Français dans un attentat à Marrakech. Sait-elle seulement que des centaines de patriotes ivoiriens sont tombés sous le feu de leurs soldats? Cela vaut peut-être aussi quelques larmes…

François Leclerc



PROCLAMATION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL : LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE M. TOUSSAINT ALAIN, CONSEILLER DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO

par Toussaint Alain, vendredi 6 mai 2011, 11:18

Il n'existe aucune base légale sérieuse à la décision du Conseil constitutionnel qui vient de proclamer Monsieur Alassane Ouattara “président de la République de Côte d`Ivoire" en faisant siennes les décisions contraignantes prises par l’Union africaine (UA). Cette proclamation est une vraie aberration juridique, politique et historique.

Certes, les décisions du panel étaient contraignantes pour les parties, en particulier La Majorité Présidentielle (LMP) et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), mais certainement pas pour l'Etat ivoirien et/ou ses institutions.

Chacun sait qu'il y a une hiérarchie des normes au sein de l'UA comme dans toutes les organisations communautaires. Pour que la décision de l'UA puisse s'imposer dans l'ordre interne ivoirien, il aurait fallu que ce soit un règlement. Or, en l'occurrence, la décision de l'UA n'est ni un règlement ni une directive.

Selon l'article 98 de la Constitution ivoirienne, les décisions du Conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours. Pis, le Conseil constitutionnel ne peut pas s'auto-saisir en annulant la décision prise en décembre 2011.

La Côte d'Ivoire se retrouve désormais avec deux “présidents de la République” proclamés par la juridiction supreme en l’espace de cinq mois. L'un, Monsieur Laurent Gbagbo, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010. L'autre, Monsieur Alassane Ouattara, vainqueur de la campagne militaire post-électorale, porté au pouvoir par la force des armes.

Monsieur Laurent Gbagbo demeure le président légitime et légal de notre pays.

Cette situation est un précédent fâcheux. Elle crée de facto une jurisprudence Ouattara, lourde de consequences pour l’avenir de la démocratie et des processus électoraux en Côte d’Ivoire et en Afrique.


Fait à Paris, le 06 mai 2011
Toussaint ALAIN
Conseiller du Président Laurent GBAGBO



Pour authentifier ce communiqué, prière de joindre (uniquement les journalistes) :
Cel. : 00 33 6 42 83 02 89 – E-mail : fnsp.abidjan@gmail.com

Voilà ça c'est un Président !! ,UN MEGA-PRESIDENT!!!!!!



Guerre en Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara, la manifestation de l'esprit FMI.



Les vraies raisons de la guerre contre Khadafi / Les mensonges de la guerre de l’occident contre la libye Par Jean-Paul Pougala

par Cojep Suisse, lundi 2 mai 2011, 14:44
 Les mensonges de la guerre de l’occident contre la libye Par Jean-Paul Pougala (*)
A- LES VRAIES RAISONS DE LA GUERRE EN LIBYE


1- Premier satellite Africain RASCOM 1

C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio WMAX.

L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société RASCOM pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. Un satellite africain coûtait juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an. Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour y parvenir ? Ainsi, la Banque Mondiale , le FMI, les USA, l’Union Européenne ont fait miroiter inutilement ces pays pendant 14 ans. C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs occidentaux pratiquant des prêts à un taux usuraire; le guide Libyen a ainsi mis sur la table 300 millions de dollars, La Banque Africaine de Développement a mis 50 millions, la Banque Ouest Africaine de Développement, 27 millions et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier satellite de communication de son histoire. Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, Sud-Africain, Nigérian, Angolais, Algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour 2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie. Ce satellite est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût 10 fois inférieur, un vrai défi. Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un continent. La Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an mais les milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et de façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique.

L’ingérence en Côte d’Ivoire a été et reste génocidaire


Interview exclusive / « » (Me Koffigoh)
Source : Telediaspora.net : Dernière Mise à jour : 06/05/2011 (Auteur : autres)
(AfriSCOOP) — Joseph Kokou Koffigoh, ancien Premier ministre du Togo (et Chef de la Mission d’observation de l’Ua lors de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre dernier), reste plus que jamais droit dans ses bottes de panafricaniste. Au lendemain de la chute du pouvoir de Koudou Gbagbo, il interprète pour nous les faits et gestes des principaux acteurs de l’actualité internationale sur le continent noir. Sans fioritures.
AfriSCOOP : Comment entrevoyez-vous l’avenir de la Côte d’Ivoire après la capture de Laurent Gbagbo par les Forces républicaines, avec le soutien des « Forces spéciales françaises » ?
Me Koffigoh : L’avenir de la Côte d’Ivoire ? Dieu seul peut dire ce qu’il sera. Ce qui frappe les yeux, c’est la situation chaotique que la communauté internationale vient de créer dans ce grand et beau pays. lire la suite

Côte d’Ivoire: les avocats français de Gbagbo un aller retour Paris


Côte d’Ivoire: les avocats français de Gbagbo refoulés à l’aéroport

Jaques Verges - Les avocats français de Laurent Gbagbo, venus assister au premier interrogatoire du président déchu, par la justice ivoirienne, se sont vu refuser l'accès en Côte d'Ivoire à leur arrivée vendredi matin à l'aéroport d'Abidjan, a constaté un journaliste de l'AFP.
ABIDJAN – Les avocats français de Laurent Gbagbo, venus assister au premier interrogatoire du président déchu, par la justice ivoirienne, se sont vu refuser l’accès en Côte d’Ivoire à leur arrivée vendredi matin à l’aéroport d’Abidjan, a constaté un journaliste de l’AFP.


Nouvelles brèves sur le terrain

Attitudes indignes,scandaleuses du pseudo gouvernement Ouattara
                  Les avocats de Gbagbo refoulés à l'aéroport


Mes Jacques Vergès et Marcel Ceccaldi se sont vu refuser l'accès au territoire ivoirien et ont été conduits au terminal d'embarquement, où ils devaient reprendre le prochain avion pour Paris.Manifestement, on ne veut pas que le président Gbagbo      soit défendu.Refoulés, les avocats français de Gbagbo dénoncent ce soir "un piège d'Abidjan"
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"La Côte d'Ivoire n'est plus un Etat de droit,la France n'est plus un Etat de droit,par cet acte arbitraire c'est ce qu'ont signifiés ce matin le gouvernement Sarkozy et son homme de paille du Golf"


Quand faire semblant , faire comme si devient un sport national, un art nouveau de vivre en CI.Faire comme si tout va bien, comme s'il n'y a pas de déplacés qui ont tout perdu, tout laissé derrière eux pour avoir ne serait ce que la vie sauve. Comme si on se sentait en sécurité, avec la nouvelle "Chékirité" du pays. Comme si on a pas été meurtris, comme si on a rien à dire. Comme si on a pas peur du tout d'ouvrir la bouche sans être menacer de mort. Comme si la manne tombait du ciel... Comme si les banques ne nous refusaient pas l'accès à nos comptes d'épargne... Comme si le ciel étaitt plus beau et notre avenir plus radieux. Comme si Abidjan n'était pas défigurée... Comme si on était au soir de la proclamation des résultats et qu'il ne s'est absolument rien passé depuis. Comme si les morts qui jonchent les rues n'en sont pas en fait. La peur et la tension st palpables. Ton propre voisin, ami, frère,tante te dénonce, te vend, ton" bon petit" vide ta maison de ses biens , ton vulcanisateur, ton mécanicien.. sert d'indic pour faire piller ta maison ect... pffffffffffffffff Trop d'hypocrisie ,sous fond de réconciliation factice. Sourire tout en souffrant dans ton coeur. L'aigreur s'est transformé en haine, en réglement de compte... Tu me frappes et tu m'interdit de pleurer????? Faire comme si il ne s'était rien passé... comme si depuis 2002 il n'ya rien eu et que c'est depuis le 28 novembre 2010 que les problèmes des ivoiriens a commencé. Ouii comme si ils étaient tous vierges politiquement , comme s'ils n'ont rien fait de ma. Comme si ils étaient tous blancs comme neige et que le méchant c'est bein l'autre. Faire comme si..

En privé, Paul Yao N'dré a dit (de source ultra sûre) que tous ses biens ont été saisis pour le contraindre à investir ADO et il a ajouté que pour s'attirer les faveurs du nouvel homme fort d'Abidjan, il fallait qu'il le fasse. En clair, des Ivoiriens ont donné leur vie pour rien. Lui, refuse de perdre quelques biens et quelques honneurs pour sauver la République.
Tous ces hommes en qui nous avons cru et qui se sont déculottés au moment où la Côte d'Ivoire avait le plus besoin d'eux! DIEU a dévoilé les véritables fondements sur lesquels notre pays était bâti: la couardise, la fausseté et l'intérêt personnel. Nous en tirerons les conséquences pour la Nouvelle Côte d'Ivoire que l'ETERNEL instaurera, bientôt!



.Cher frère,chère soeur , amis resistants, bonjour Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire....
je voudrais vous dire ce matin que tous les évènements qui se passent depuis la victoire de notre candidat aux élections du 28 Novembre 2010 prouvent que nous n'avons pas fait un mauvais choix. Ceci pour deux raisonsA la suite de la contestation du candidat malheureux de cette victoire, notre président malgré tout a demandé un recomptage des voix pour sortir la realité des faits et proposer un dialogue pour épargner le pays de ce que nous vivons aujour d'hui( barbarerie). Mais refus catégorique du candidat de l'étranger et de ses soutiens...Certains ont même parlé d'injustice pour le recomptage des voix. D'autres ont opté pour la force pour installer leur pion à la tête de la Côte d'ivoire tout simplement. Car GBAGBO est un atypique " voit trop clair" comme on le dirait en jargon éburnien.Quoi de plus normal pour Président à l'égard de son peuple.Notre choix n'est pas inutile car de tous les fils du Pays, le plus courageux et lucide c'est bien GBAGBO Laurent. Je ne rappelerai pas ici son parcours politique . seulement je ferai mention de son courage, de sa sérénité et de sa lucidité sous les bombes et missiles avec toute sa famille et ses plus proches collaborateurs. ( relire son dernier entretien avec LCI)Tout cela pour vous interpeller à laisser les débats sur les actes posés par certains collaborateurs de GBAGBO dont celui de Yao Ndré.Nous devons aller au délà de ces mesquineries internes et externes pour voir la vision de GBAGBO pour réaliser cet ambiteux projet de la remobilisation surtout de la diaspora pour la reconquête et la restauration de notre grand Leader GBAGBO LAURENT.Réfléchissons tous ensemble pour notre patrie

DES PERLES DANS LES COULISSES

 Laïcité: Alain Juppé soulagé. Contredisant l'autosatisfaction de Jean-François Copé à propos de son débat sur l'islam devenu débat sur la laïcité, le ministre des Affaires étrangères a eu ce commentaire on ne peut plus clair: "La page est tournée et bien tournée", permettant maintenant de s'occuper "des vraies préoccupations des Français."


 L'investiture de Ouattara: P.Ehua outré.Soufflé par le culot du gouvernement français qui cautionne cette bouffonade il aurait dit en privé"Ouattara  c'est pas qu'il est bon à rien c'est qu'il est mauvais en tout:,on peut tout "réinventer" en politique,mais la médiocrité et la perversité au service de l'intelligence c'est la psychose assurée"

LE COUP D'ETAT CONSTITUTIONNEL DE OUATTARA ALASSANE HUMILIE LA CONSCIENCE AFRICAINE !

Ainsi donc Alassane Ouattara a décidé d’organiser un nouveau coup d’Etat en Côte d’Ivoire, cette fois-ci constitutionnel, après ceux de 1999, 2002 et 2010. La décision du Président du Conseil Constitutionnel ivoirien de « l’investir » le vendredi 6 mai 2011, en dépit de la contradiction à sa première décision favorable à Gbagbo est un non sens.

Nous serions tentés d’accuser le Président du Conseil Constitutionnel de la RCI si des informations concordantes ne nous avaient pas révélé que Monsieur Ouattara faisait pression sur lui en menaçant sa famille. Alassane Ouattara aurait également menacé d’exécuter Laurent Gbagbo, l’otage du nord, s’il n’était pas investi dans les plus brefs délais. Il faut croire que le refus des chefs traditionnels de Yamoussoukro d’accueillir monsieur Ouattara sur leurs terres pour une éventuelle investiture le 21 mai 2011 en présence de 21 chefs d’Etats, dont Nicolas Sarkozy, a fait prendre conscience à l’ancien dirigeant du FMI, désormais maître d’Abdjan, qu’il lui était imprudent d’attendre.