samedi 11 juin 2011

CAMP AGBAN-GENDARMES ET FRCI AU BORD DE L'AFFRONTEMENT!

Ceci s'est passé hier dans le célèbre camp de la gendarmerie d'Agban.

Des éléments des forces pro-ouattara, en manque de carburant, font irruption dans le camp avec leurs véhicules en passant par le petit portail du côté de l'hôpital des impôts. Il faut signaler que ce portail, depuis quelques jours, reste ouvert pour mettre aux habitants de ce camp d'effectuer leurs différentes courses et d'y recevoir de la visite.

Les gendarmes qui étaient de garde ce jour-là ont d'abord pris leurs visiteurs pour des frères d'armes appartenant aux forces de défense et de sécurité de l'armée nationale (FDS). Après vérification, ceux-ci vont se rendre compte qu'il en était rien. Sans attendre, un gendarme alerte ses camarades par ces mots "ce sont des frci". La réaction sera immédiate. Comme s'ils s'attendaient à cette visite, dans les secondes qui vont suivre, les éléments des frci seront encerclés et priés de quitter immédiatement les lieux. Ce qu'ils vont faire sans insister.

Avec la rapidité de la gazelle, les éléments des forces pro-ouattara vont embarquer dans leurs véhicules et rebrousser chemin sans avoir pris le moindre carburant.

Voici une scène qui montre bien que le régime de Ouattara n'a aucune véritable assise dans l'armée nationale. c'est la raison pour laquelle il s'appuit sur sa milice et le soutien des forces françaises stationnées en Côte d'Ivoire. Mais cela durera combien de temps?

Source:Par thruthway

L’Ubuisme continue ! L’ONU qui a armé le Boucher d’Abidjan l’accuse aujourd’hui de crimes contre l’humanité !

L’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) s’est déclarée, jeudi 9 juin, « particulièrement préoccupée » par la « multiplication » récente des violences commises par des éléments des forces armées du président Alassane Ouattara dans le sud du pays. L’Onuci « est particulièrement préoccupée par la multiplication d’incidents violents et d’attaques conduites par des éléments des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) contre plusieurs villages », a déclaré Guillaume Ngefa, de la division des droits de l’homme de l’Onuci, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Jean Bricmont sur la Palestine

SILENCE!!! ON MAQUILLE NOTRE COUP...D'ETAT

SILENCE !!! ON MAQUILLE NOTRE COUP…D’ETAT

PRESTATION DE SERMENT DE SARKOUATT 

Enfin, tout est accompli ! Bravo ADO solutions, bravo Sarko super solutions, chef suprême du nouvel ordre mondial ! Sarkho décide tout aussi souverainement, de recoloniser la Côte d’Ivoire avec la complicité de la communauté internationale composée de l’ONU, l’Union Européenne, de l’Union Africaine et de la CEDEAO.

D’abord, c’est le hold-up électoral par lequel l’empereur Sarko donne ordre à Ban Ki Moon qui, à son tour, répercute l’instruction à son subordonné Choï pour proclamer le gouverneur Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et, ce, en dépit des règles élémentaires de la démocratie.

Ensuite, c’est le coup d’Etat militaire qui, par le bombardement des MI 24, des PUMA et de plus de 80 chars, enlève le Président Laurent GBAGBO et ses proches en faisant des centaines de morts. Le Président démocratiquement élu est ainsi livré par la Licorne et l’ONUCI au gouverneur Alassane Dramane Ouattara, afin qu’il en dispose comme il l’entend. Les rebelles, entre les mains de qui le Président Laurent GBAGBO, sa famille et ses proches sont remis, s’en donnent à cœur joie. Ils les humilient, les battent et en exécutent froidement.

Côte d’Ivoire : la guerre et l’ingérence militaire soulignent et aggravent l’échec de l’ONU et de la France

Survie condamne fermement les agissements belliqueux dont l’ONU et les autorités françaises font preuve en Côte d’Ivoire et rappelle les manquements des prétendus « médiateurs » du conflit, qui ont laissé prévaloir le règne de la violence et de l’impunité.

La France et l’ONU ont finalement décidé d’intervenir directement dans le conflit ivoirien. Le scénario qui se joue en Côte d’Ivoire est un des pires qui pouvait avoir lieu. Il n’est pas possible de croire à cette heure que cette intervention armée onusienne et française, dont le seul but sera de remplacer un président contesté par un autre légitimé dans le sang, résoudra durablement la crise ivoirienne. Tous les protagonistes de cette crise, à commencer par les clans politiques et militaires qui s’affrontent depuis 10 ans pour le pouvoir sont responsables de cet enlisement et de la dérive criminelle qui s’accentue aujourd’hui. Mais les prétendus « médiateurs » du conflit ne sont pas en reste.

Ouattara est un esclave moitié-moitié libre

Dr Gary K Busch : 
Il était intéressant de voir l’investiture de Ouattara en tant que Président de la Côte d’Ivoire au milieu de ses partisans français, ceux des Nations Unies, les bouchers et assassins de ses forces armées. Cela m’a rappelé le vieux proverbe Igbo « Umunna Ikwikwi Ahuru nyuru si Ya Ya kwere egwu, ha si ya tufia anghi ekwere IHE Ojoo egwu” « Un hibou péta et demanda à être loué par ses parents, ils se moquaient de lui et lui dirent qu’il n’était pas l’ayant droit à la danse de l’abomination”. Le spectacle entier était une abomination.

Alassanne Ouattara roulé dans la farine par SEM le President Laurent Koudou GBAGBO

par Wikileak Rci, vendredi 10 juin 2011, 01:03
 Affaire du Cacao Ivoirien :

Malgre le Kidnapping de la France de Sarkozy , la main mise du president Laurent Gbagbo dans les affaires de son Etat continue de perturber Le Mossi.
En effet il est encore malade depuis qu'il s'est rendu compte que le cacao ivoirien avait ete vendu par LKG a la Chine 
Tout le Cacao Ivoirien vole au port d'Abidjan par ADO et ses complices s'est retrouvee confisque au port du Havre en France par des representants Chinois qui ont araisonner les cargos munis de tous les documents officiels attestant de la propriete de la marchandise.

Massacres en Côte d'Ivoire : De qui se moque l'Onu ?

par Ma Patrie, vendredi 10 juin 2011, 17:57

L'Onu dans ses récentes déclarations veut faire preuve de neutralité et d'arbitrage dans le bilan macabre de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire alors qu'elle y est impliquée directement, voire accusée par certains organismes internationaux de droit de l'homme.
En effet, l'Onu doit répondre aux accusations de Amnesty internationale portées contre elle sur sa passivité et sa complicité dans les massacres en Côte d'Ivoire. Au quel cas, l'Onu se doit d'assumer les crimes commis par les rebelles de Ouattara, ces mercenaires et miliciens qu'elle a entretenu, équipé, convoyé et soutenu pour renverser du pouvoir le Président Gbagbo.

LE CAMP OUATTARA GEL LES AVOIRS DE 97 PROCHES DU PR. GBAGBO EN PLUS DES 148.

Le procureur de Ouattara vient d’ordonner le gel des avoirs de 97 personnes proches du président Gbagbo. Cette liste qui intervient après une première liste de 148 personnes publiée en mai dernier est composée de Préfets, sous-préfet, Directeurs d’administration, journalistes, présidents d’Associations de consommateurs, hommes en tenue, etc.

U.P.R François ASSELINEAU "ARTICLE 50 du traité de Lisbonne

Nouvelles brèves sur le terrain




URGENT. La police de Sarkozy détient encore plusieurs de nos frangins interpellés samedi soir en se rendant au Stade de France pr s'indigner de cette Afrique qui danse pendant que des frères meurent partout en Afrique sous les bombes françaises. Selon Renée Clément, ils sont au COMMISSARIAT DE BOBIGNY, 45 RUE DE CARENCY, BOBIGNY, 0141602670, RDV SUR PLACE... ON LES MALTRAITE, SOYONS NBREUX A LES DEFENDRE..
La plus grande dictature en Afrique naît. Gel des avoirs de façon arbitraire comme moyen de gouvernement. ce dioula-mossi au pouvoir, j'avais dit c'est l'argent et tuer qui l’intéresse.Ni Houphouet, Bedie, Gbagbo n'avait opte pour cette solution criminelle. Ça n’étonne pas, drame-man avait propose de toute façon un embargo sans exception , même sur les médicaments pour la mort de tout ivoirien lambda, même apolitique.. je demande aux ivoiriens même anonymes de retirer leur argent des banques en Cote d'Ivoire, et de les placer ailleurs tant que Ouattara reste au pouvoir. je demande aux ivoiriens de la diaspora de retirer leurs sous en cote d'ivoire et d’éviter les filiales SG, BNP, BIAO...qui sont a Paris. je demande aux libanais de retirer leurs sous de Cote d'ivoire pendant qu'il est encore temps. Etre opposant sous Ouattara c'est la mort ou la misère en tapant dans la poche.Donc pas d'opposition sous Ouattara. Que les services secrets français demandent a Ouattara et Soro de se ressaisir.Seul peuple en sursis (temporaire) d'existence en RCI: les Baoules, suiveurs et griots pour le moment. Gel de compte, massacre a adzope, duekoue, sassandra, aboisso, bonoua, soubre. tribalisme a outrance dans les nominations ( concept d'IVOIRITE de Bedie avnt, concept d' ETHNICITE de drame-man a la mode), pillages des maisons, prise d'otage et rançon sur opposants, braquage des voitures, racket des passagers, insécurité dans toutes les villes et villages (confirme par la sonde de la BAD), etc... je sens les prémisses d'une vraie guerre civile atroce a venir.
Les forces rebels de CI sèment la terreur dans le département de Fresco,Sassandra et san pédro... Dans l'une de ses localités après avoir saisir les fusils de chasse des villageois,ils les ont tabassés. Certains mêm ont perdu connaissance . Le chef du village voulant manifester sont mécontantement a été sévèrement frappé. Mêm le sous préfet a été ridiculisé...


URGENT : L’ONUCI A ACCUSE POUR LA PREMIERE FOIS JEUDI 09 JUIN, LES FRCI DE OUATTARA, QU’ELLE QUALIFIE DESORMAIS DE FORCE MORTELLE, DE CONTINUER A TUER ET FAIRE DES EXPEDITIONS PUNITIVES CONTRE LES CIVILS PROS-GBAGBO (10/06)

· URGENT : L’ONUCI A QUALIFIE JEUDI 09 JUIN, LES FRCI DE OUATTARA DE FORCE MORTELLE QUI ONT PILLE ET INCENDIE PLUSIEURS VILLAGES DES ENVIRONS D’ABIDJAN, FAISANT PLUSIEURS BLESSES GRAVES ET AU MOINS UN MORT (10/06)

· URGENT : LE VILLAGE DE NAKIA (ETHNIE BETE DE LA S/P DE SAIOUA) DE BOHOUN BOUABRE (MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES DE GBAGBO) INCENDIE ET PILLE PAR LES FRCI LE 01/06. SA RESIDENCE DETRUITE. LES VILLAGEOIS BATTUS A SANG EN FUITE (08/06)

Dumas se lâche sur Cheminade : pas de droit pour les maladroits !

Le 4 mai, en live sur France2, l’ancien président du Conseil constitutionnel se moque du droit et tente d’enfoncer Cheminade...


Epidémie de choléra à Abidjan : Des aliments et boissons interdits


Publié le samedi 11 juin 2011 | Soir Info
Une épidémie de choléra s’est déclarée à Abidjan, depuis quelque temps. Une cinquante de personnes a été atteinte. Une demi-douzaine de morts a été enregistrée. En outre, la fièvre typhoïde ne donne pas de répit aux populations. Pour donc donner plus de chance aux Abidjanais, aux habitants d’Anyama, de Bingerville et de Songon d’éviter ces maladies et bien d’autres, le Gouverneur du District, Robert Beugré Mambé, vient de prendre une mesure interdisant la vente d’aliments et de boissons vendus à ciel ouvert. « Le Gouverneur du District d’Abidjan informe les populations, tenanciers de commerces et vendeurs ambulants que seule la vente des aliments et boissons (eau, gnamakou, bissap, tomi, lait, sirop, gâteau, beignet, arachides, petit-pois, aloco ou igname frit, attiéké, riz, poisson, viande, légumes et légumineuses, etc.) contenus dans des box vitrés est désormais autorisée sur l’ensemble du territoire du District d’Abidjan », relève le communiqué produit à cet effet. Pour le Gouverneur du District d’Abidjan, les risques d’épidémies sont liés au mode de conservation des aliments et des boissons. A en croire le chargé de la communication dudit District, Dosso Moustapha, que nous avons joint par téléphone, le vendredi 10 juin 2011, une phase de sensibilisation de trois mois est en cours. Par la suite, interviendra la répression qui consistera à détruire les installations et produits destinés à la vente à ciel ouvert. Rappelons que pour éviter des maladies, il faut se laver les mains avec du savon, avant de manger, après avoir été dans les toilettes, laver tout ce qui doit être consommé, etc.

Dominique FADEGNON

ABIDJAN-C'EST LA PAGAILLE DANS LES COMMISSARIATS

Entre les forces pro-ouattara et la police nationale, on ne sait plus qui fait quoi.
Deux mois après son installation par la force, ce nouveau régime soutenu par la communauté internationale, peine à mettre en place une police vraiment républicaine au service des citoyens de ce pays.
Faites un tour dans les différents commissariats dans le district d' Abidjan, le spectacle est plus que désolant.

A la place des policiers, les vrais, nous observons la présence des dozos ou jeunes malinké qui ont pris les armes pour combattre aux côtés des rebelles venus du nord.

Dans la commune de Marcory, par exemple, les trois commissariats sont aux mains des jeunes "coxers" et des "gnambolos" issus des syndicats de transporteurs. Des jeunes, pour la plupart originaires du nord et déscolarisés, qui ne savent pas tenir un cahier de régistre à plus fotre raison taper un procès verbal.

ABIDJAN-DES COMBATS SIGNALÉS À YOPOUGON !

La commune de Yopougon, qui semblait revenir au calme depuis le mois de mai, après le retrait des forces resistantes, a été secouée, dans la nuit du jeudi 9 juin 2011, par des tirs d’armes automatiques et légères pendant un peu plus d’une heure, notamment, entre 21 h 30 mn et 23 h.

Ces détonations se sont d’abord concentrées au quartier Cité-Verte, à la sortie de Yopougon, route de Dabou, qui abrite un important corridor des Frci. Ces tirs se sont intensifiés, pour se propager, notamment au quartier Maroc, Niangon-Nord et Sud, Lièvre-Rouge, Académie et Sideci. Une colonne de pick-up, d’au moins une quinzaine d’engins, montés d’armes automatiques sillonnaient, à vive allure ces quartiers en décochant des rafales.

LE MONOPOLE SUICIDAIRE DE LA FRANCE EN AFRIQUE : Le cas du secteur automobile

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, vendredi 10 juin 2011, 16:55

Le 31 décembre 2010 a vu la fin de la prime gouvernementale dite prime à la casse, allouée aux automobilistes français afin de les inciter à se débarrasser de leurs véhicules vieux de 10 ans pour en acquérir de nouveaux. Cette mesure vieille de 16 ans a permis de maintenir à flots une industrie automobile durement frappée par la brusque dévaluation du Franc CFA en 1994.

Avant 1994, et même bien avant, les ivoiriens s’enorgueillissaient de s’offrir des voitures françaises qu’ils trouvaient plus solides que les autres, malgré leurs prix prohibitifs. Et cela faisait le bonheur de l’industrie automobile hexagonale. L’état ivoirien offrait à ses fonctionnaires des voitures françaises. Les ministres avaient de grosses berlines Citroën ; les préfets des Renault 25 ; les sous-préfets des Peugeot 504 ; les ingénieurs agronomes comme ceux des travaux publics des Renault 12. Et on peut dérouler la liste des dotations jusqu’aux nombreux techniciens de la SATMACI (ministère de l’Agriculture) qui avaient eux des Renault 4. Bref, toute la fonction publique était dotée d’automobiles français. Tout ce rappel pour dire que le marché ivoirien, voire africain francophone puisque le même schéma se reproduisait dans toutes les ex-colonies, offrait un débouché assez intéressant pour l’industrie automobile française qui jouissait ainsi d’une position monopolistique. Même ceux qui n’avaient pas droit à un véhicule de fonction préféraient les voitures françaises, question de prestige.

Fin des années 70-début des années 80, les voitures japonaises avaient fait une percée tonitruante avec la marque Datsun 120Y. Elles étaient bon marché et la crise économique, que les ivoiriens appelaient avec leur humour particulier « conjoncture », commençait à se faire sentir. Elles avaient envahi l’univers des taxis. Mais, on les vit disparaître peu à peu parce que, sous la pression de la France, les autorités ivoiriennes avaient tari la source des pièces de rechange de sorte que, dès qu’une panne sérieuse survenait, elles étaient vouées à la casse. Elles avaient cependant été remplacées par d’autres modèles dont les prix étaient plus élevés à cause de la hausse des taxes à l’importation imposée à dessein pour protéger les intérêts de l'ami français, mais elles restaient toujours moins chères que les françaises.

Avec les difficultés économiques de la deuxième moitié des années 80, les ivoiriens se tournaient de plus en plus vers ces voitures japonaises et le marché des véhicules d’occasion, sans que cela remît fondamentalement en cause la suprématie française. Et cela dura jusqu’en 1994, année où intervint la dévaluation du Franc Cfa.

La France dont la situation économique commençait à se dégrader et qui devait satisfaire aux critères de convergence de l’union européenne, voulait sans doute engranger davantage de bénéfices sur ses importations pour revenir dans les clous du taux de déficit de 3% imposé à tous. Elle procéda alors à la dévaluation de 100% de cette monnaie (certains parlent de 50% quand le Pr Mamadou Koulibaly l’estime à 100%, et je pense que c’est lui qui a raison), signant ainsi le début des difficultés de son secteur automobile. L’effet boomerang fut immédiat. Les africains de la zone Cfa, déjà en difficulté avec les plans d’ajustement structurel, ne pouvant plus du coup s’offrir des voitures françaises dont les prix avaient doublé du jour au lendemain, se tournèrent vers d’autres sans que la France pût faire quoi que ce soit pour les en empêcher puisque, de toutes les façons, ils n’avaient plus les moyens de payer.

On assista alors très rapidement, dès cette année 1994, à l’avènement de ce qu’on appela la prime Balladur. Cette prime qui avait vocation à être provisoire était destinée à l’acheteur français de voitures françaises, qui était ainsi incité à se débarrasser de son véhicule vieux de dix ans pour s’en offrir un neuf. Cette prime Balladur devint prime Juppé, puis prime Jospin, puis encore prime Raffarin et finalement, plus aucun nom ne lui était accolé. Elle avait fini par s’appeler tout simplement prime gouvernementale puisqu’elle s’était incrustée dans le paysage. On en était même arrivé à une situation où les constructeurs qui étaient aussi subventionnés par l’état se débarrassaient d’une partie de cette subvention pour rendre cette prime encore plus incitative. Et le provisoire dura seize bonnes années. Cette mesure permit tout de même de maintenir à flots le secteur, mais elle ne put empêcher une restructuration qui entraîna licenciements massifs, départs « volontaires » à la retraite et délocalisations d’usines.

Le monopole rend donc finalement dépendant et paresseux avec un marché captif. Car, pendant que les autres se battaient pour diversifier leurs partenaires, la France elle, cramponnée à une Afrique dont elle n’a pas su faire un marché viable pour son industrie, s’est retrouvée dépourvue à l’heure de la mondialisation. Car elle ne pouvait plus vendre ses voitures à des africains qu’elle avait appauvris par une politique basée essentiellement sur l’exploitation des ressources agricoles, minières et énergétiques achetées à vil prix et transformées en europe plutôt qu’en Afrique où la main d’œuvre était et reste pourtant moins chère. Cela aurait donné davantage de pouvoir d’achat aux populations locales et aurait permis à la France de se frotter les mains à l’heure des délocalisations.

Même en janvier 2011 , un mois après la prime à la casse, c’était encore la prime à la casse déclinée sous d’autres noms. Les constructeurs se démènaient tant bien que mal pour maintenir la tête hors de l’eau. Chez Peugeot par exemple, c’était l'opération la " Grande Reprise " où, selon le modèle avec lequel vous repartiez, on vous reprenait votre ancien véhicule à la côte Argus plus 1000 euros (650.000 F CFA) à 3500 euros (2.296.000 FCFA).


Chez Citroën, c’était une stratégie hardie d’avantages clients qui allaient de 3500 euros (2.296.000 FCFA) à 6500 euros (4.264.000 FCFA) selon le modèle. Renault quant à elle, proposait jusqu'à la fin février 2011, une reprise d'au moins 2.500 euros (1.640.000 FCFA) sur certains modèles. Mais toutes ces largesses devaient prendre fin en février et elles ont pris fin, replongeant le secteur automobile français dans l'incertitude. Les ventes de Renault ont aussitôt plongé en avril de 38 % et en mai de 18%. Et aujourd'hui même où je publie cet article, on annonce la fermeture probable de deux sites industriels chez Peugeot avec une menace directe sur 6200 emplois. Déjà !!!

On voit bien finalement que, sauf à délocaliser toutes leurs usines ( en Afrique ? ) avec le risque d’accentuer le chômage en France, les constructeurs automobiles français sont obligés, avec le pessimisme qui s’est durablement emparé de leurs compatriotes, de consentir d’énormes efforts pour tenir leur rang longtemps assuré par leur position monopolistique en Afrique.

Alexis GNAGNO

La France : Un éternel Etat délinquant

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, samedi 11 juin 2011, 00:56

L’appellation « Pays des droits de l’homme » dont on labélise la France en raison des philosophes du siècle des Lumières et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 n’a jamais été, hélas, qu’un simple vœu pieu. La révolution française est bien loin ! Car si l’on observe le comportement de la France en Afrique – francophone s’entend – depuis ces deux derniers siècles, il y a de quoi être épouvanté ! Tant le pays des « Droits de l’homme » est le pays occidental le plus mafieux. Un pays dont les crimes de ses dirigeants sont perpétrés au fil du temps sans qu’aucun œil n’ose ciller et dans la plus grande impunité.
De la traite négrière jusqu’à la coopération, en passant par l’esclavage régi par le Code noir de Louis XIV, la colonisation marquée par le Code de l’indigénat et le travail forcé, la France est restée égale à elle-même. Pire, il se dégage une scandaleuse constante. 
Nos Etats postcoloniaux demeurent marqués jusqu’aujourd’hui par des exactions, tueries et autres atteintes graves aux droits de la personne humaine perpétrés par un pays qui se prétend patrie de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Nous endurons encore les conséquences de ces actes odieux dont les effets psychologiques, économiques, culturels, politiques pèsent encore lourdement sur notre destin. Jugez-en vous-mêmes :

1- Décembre 1944 : Massacre du camp de Thiaroye (Sénégal)

L’administration coloniale réprime brutalement et férocement une mutinerie de soldats noirs qui manifestaient pacifiquement pour réclamer leurs arriérées de soldes. Bilan : 380 « mutins » froidement abattus.

Paiement des salaires des policiers La disponibilité de l’argent fait défaut


par La Majorité Présidentielle Gbagbo, samedi 11 juin 2011, 00:50Les policiers n’ont pas été payés jeudi pour défaut de liquidité qui n’est pas arrivée durant toute la journée, ont révélé plusieurs témoins sur place à l’école de police où les paiements ont lieu. «Je suis arrivé ce matin (jeudi, ndlr) à 5h du matin pour percevoir mon salaire. Jusqu’à cette heure (15h) où je vous parle, personne n’a été payé durant cette journée. Ils nous disent qu’il n’y a pas d’argent ; finalement, nous sommes obligés de rentrer chez nous pour revenir demain», nous a confié une de nos sources. Heureusement, pour la journée d’hier, les paiements ont repris au grand soulagement des bénéficiaires. Mais, c’est le signe des difficultés de ce pouvoir imposé par l’extérieur à coup de canon et qui ne compte que sur la générosité de «bienfaiteurs» pour faire face aux salaires des fonctionnaires ivoiriens. Là où, malgré les sanctions, le chef de l’Etat renversé payait sans apport extérieur.Koukougnon ZabrilAprès avoir fait la grande gueule durant les années il est incapable de payer les salaires

11 AVRIL-11 JUIN 2011 IL Y A 2 MOIS, L’ARMÉE FRANÇAISE RENVERSAIT GBAGBO.

"Ne me tuez pas!". Ce sont les premiers mots qu`aurait prononcés le président ivoirien Laurent Gbagbo quand ses tombeurs sont allés le chercher, lundi 11 avril, en sa résidence d`Abidjan bombardée, toute la nuit du dimanche à lundi, par les hélicoptères de guerre, français et onusiens. Sur les conditions et les moyens de cette arrestation, les versions divergent. La France, principale actrice de la tragédie nie sa responsabilité dans l’arrestation du président Gbagbo. Mais les faits sont têtus.

D’abord, dès les premières heures, ce lundi, les chaines de radio et de télévision occidentaux annoncent qu’une colonne d’une trentaine de chars d’assaut et de véhicules avant blindés (VAB), ont encerclé le périmètre de la résidence du chef de l’Etat, à Cocody. A la mi-journée, ces mêmes médias annoncent longuement, en bande déroulante pour les télés et en flash pour les radios, que le président Laurent Gbagbo a été capturé par les forces spéciales françaises. Apparemment, cette version des faits, qui colle bien à la réalité, n’a pas plu à l’Elysée.