Si vous demandez aux soldats, mercenaires et dozos de Ouattara pourquoi ils s'adonnent ainsi aux rackets alors qu'ils avaient décrié cela sous le président Gbagbo, ils vous répondent qu'on leur a dit que leurs salaires se trouvent dans la rue. A la question de savoir "qui"? Ils vous répondent en choeur que "Ouattara dit qu'il n'a pas l'argent pour nous payer". Est-ce vrai?
Ce qui est certain, la réalité sur le terrain le demontre.
Les choses ont commencé dans un premier temps avec les recettes de la SOTRA (Société de Transport Abidjanais). Chaque matin les soldats se rendaient dans les dépôts de la sotra pour prendre leur solde du jour. Les recettes journalières étaient complètement pillées.