11 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) — Alors que le marché interbancaire reste largement gelé, que les banques doivent encaisser une décote« volontaire » de 50 à 60 % sur les obligations souveraines de la Grèce et que la croissance est en berne, on peut s’étonner qu’un certain nombre de grandes banques annonce des résultats excellents au troisième trimestre.
Par exemple, la grande banque d’affaires JP Morgan Chase, pour ne nommer qu’elle, déclare un résultat de 15,3 milliards de dollars au troisième trimestre, une hausse de 22 % par rapport à l’année dernière sur la même période ! Vive la crise !
Plus sobre, BNP Paribas, qui a enregistré au troisième trimestre un bénéfice net en repli de 71%, à 541 millions d’euros, suite à la décote de 60% passée sur ses obligations grecques impliquant une dépréciation de 2,25 milliards d’euros. Cependant, affirme le bilan de la banque, hors provisionnement des titres grecs, le résultat ressort à 1,952 milliard d’euros, en légère hausse de 2,4 %.