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La Majorité Présidentielle Gbagbo, jeudi 26 mai 2011, 20:45
Il y a décidément de quoi en désespérer…. Nicolas Sarkozy n’est pas un subtil. Monsieur-trop. Fouteur de malaise patenté… Ici même, nous avions relevé les multiples énormités que le président français a coutume de commettre lors de ses déplacements à l’étranger, et singulièrement en Afrique… On se souvient des grossières entorses aux règles diplomatiques – ou de simple courtoisie – au Gabon, au Mali, en République démocratique du Congo, ou encore au Rwanda, ailleurs encore en Haïti… Cette fois, l’enjeu était particulièrement sensible. Être le premier président français – et le seul chef d’État « occidental » – à se rendre en Côte d’Ivoire après une crise qui a non seulement opposé les Ivoiriens entre eux, mais qui fut aussi marquée par des périodes d’extrême tension entre ce pays et l’ex-puissance coloniale. Encore aujourd’hui, le climat porte la charge de l’instrumentalisation par le régime Gbagbo des rancœurs à l’encontre d’une France accusée de réflexes impérialistes… Ces accusations, méticuleusement orchestrées par l’ancien pouvoir ivoirien, auront alimenté la fièvre des « patriotes », et, au passage, alourdi la macabre comptabilité des victimes de la crise ivoirienne… C’était hier… Pas plus tard qu’hier…