mardi 7 juin 2011

Une nouvelle loi du Congrès donne le droit au gouvernement américain de détenir tout citoyen, sans accusation préalable, sans limite de détention, au nom de la sécurité nationale

Un article d'Isabelle de Conscience du peuple
 
La dictature militaire d'Obama et maintenant, la détention de tout citoyen soupçonné de près ou de loin de menace à la sécurité nationale. Le gouvernement américain vient de se doter du droit d'emprisonner et de détenir indéfiniment un citoyen qui sera considéré, selon leur définition, comme un terroriste.

Le 23 octobre 2008, la Loi pour la prévention de la radicalisation violente et du développement du terrorisme domestique (HR 1955) a été adoptée au parlement américain. Cette loi apporte de nouvelles mesures de sécurité pour prévenir le terrorisme, mais elle élargie surtout la définition du mot "terrorisme domestique". Voici des "thèmes de propagande" qui ont été identifiés comme étant potentiellement menaçant pour la sécurité nationale et l'expansion américaine. Tout citoyen qui s'associe à de telles idéologies ou qui s'adonne à de l'activisme politique impliquant ces énoncés pourrait être considéré comme un terroriste domestique!

L’abandon de la dette internationale ;
les droits civiques ; l’opposition au pouvoir des entreprises ;

la dislocation politique et socioéconomique ;

la quête insatiable de profit du capitalisme ;

la destruction de l’écologie mondiale ;

l’assistance aux individus et aux cultures indigènes ;

la concentration injuste et illégitime des pouvoirs public, d’Etat et privé ;

l’indifférence capitaliste aux besoins des faibles et des spoliés.
Le commerce international comme outil de l’hégémonie américaine en matière économique, culturelle et politique.
L’aversion pour le mal infligé aux animaux et à la biosphère ;

La préservation de << notre mère la terre >> contre les dégradations crapuleuses et l’exploitation

La préservation de la vie sauvage ; la restauration des écosystèmes endommagés.
La vénalité des entreprises comme principale menace contre la planète et la vie qu’elle accueille ;

Le fait que les multinationales exploitent les travailleurs, combattent les syndicats et violent les droits de l’homme dans les pays émergents.

Source: http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

Un astéroide passera proche de la Terre le 8 novembre prochain

Un article d'Isabelle de Conscience du peuple

Impact? Selon les scientifiques: non. Toutefois, avec les récentes publications scientifiques, dont les travaux de McCanney et de Mensur Omerbashich, il semble que la position des objets célestes crée des interactions susceptibles de créer de très grands bouleversements terrestres.
La Bible annonce que des objets célestes finiront par tomber du ciel sur la Terre et qu'ils provoqueront des désastres planétaires:

 "Puis le deuxième ange sonna de la trompette. Une masse semblable à une grande montagne enflammée fut précipitée dans la mer. Le tiers de la mer se changea en sang. Le tiers de toutes les créatures vivant dans la mer mourut et le tiers de tous les bateaux fut détruit. Puis le troisième ange sonna de la trompette. Une grande étoile, qui brûlait comme un flambeau, tomba du ciel. Elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources d'eau. Le nom de cette étoile est Amertume.) Le tiers des eaux devint amer et beaucoup de ceux qui en burent moururent, parce qu'elles étaient empoisonnées. Puis le quatrième ange sonna de la trompette. Le tiers du soleil fut frappé, ainsi que le tiers de la lune et le tiers des étoiles, de sorte qu'ils perdirent un tiers de leur clarté; un tiers du jour et un tiers de la nuit furent privés de lumière." Apocalypse 8



Que pouvons-nous espérer devant un si grande fatalité? C'est là que les genoux fléchiront, devant l'échec de l'homme-dieu, devant l'incapacité de l'homme à se sauver lui-même...
"Et Jésus leur répondit: Je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or c'est ici la volonté du Père qui m'a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C'est ici la volonté de celui qui m'a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6:35-40

Source:
http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

Discours de Ron Paul devant le Congrès Américain: le dernier clou dans le cercueil!


Un article d'Isabelle de Conscience du peuple


Un discours courageux, audacieux, qui résume parfaitement la mise en place définitive de la dictature américaine: Obama vient de se doter du droit militaire exclusif de partir en guerre sans consultation du Congrès (voir article sur ce blog).

Sous-titrée en français

J'admire le zèle et la lucidité de Ron Paul, mais je crains qu'il soit "utilisé" pour soulever la révolte populaire, qu'il soit un réveilleur de consciences capable d'activer les groupes révolutionnaires pour que la prochaine et dernière révolution américaine soit le véritable dernier clou dans le cercueil.

Source:http://www.conscience-du-peuple.blogspot.com/

ADZOPE : DEBORA D'EBURNIE DONNE UNE INFO URGENTE


par Toussaint Alain, lundi 6 juin 2011, 14:35

Message reçu cette nuit (1H30 à peu près) d'un ami dans la clandestinité actuellement, du fait des ouattaristes : "Dieu veille sur la Côte d'Ivoire. Le fédéral Latto Nguia d'Adzopé a été enlevé aujourd'hui dans son campement. 4 personnes tuées à Bieoufin (Akoupé) par les FRCI (...) Tout le pays akye en ébullition. Les jeunes de Yakassémé criant leur ras-le-bol ont arraché un véhicule frci et l'ont brûlé. Un détachement de frci descend d'Abengourou vers Adzopé". Et depuis ce matin 5h, l'info que j'ai en ma possession, c'est que la licorne, l'onuci et les frci sont en train de massacrer tout ce qui est habitant de ce village : femmes, enfants, hommes, jeunes avec appui aérien. Frères et soeurs, vous comprenez que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Nos parents continuent de payer pour leur envie de vivre selon leur conscience, sans pacte avec le diable introduit en CIV par ruse et meurtres. Les populations akyés comme beaucoup d'autres, continuent de vivre en brousse. Voilà la triste réalité que les ivoiriens vivent depuis la capture de leur Président et l'usurpation du pouvoir d'état par cet apatride sanguinaire dramane et sa horde sauvage. Que DIEU sauve la Côte d'Ivoire et son Président Laurent GBAGBO.

Par : Debora d'Eburnie

Communique des Conseils du Président Gbagbo,de son épouse,de ses Parents et amis,collaborateurs politiques et militaires

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, mardi 7 juin 2011, 19:49

Pendant deux semaines, les Avocats Ciré Clédor LY (Barreau de Dakar -Avocat inscrit sur la liste des conseils de la Cour Pénale internationale et du Tribunal Pénal International pour le Rwanda), Lucie Bourthoumieux (Barreau de Paris) et, Jean Serges Gbougnon, DAKO Zahui Toussaint (Barreau de Cote d’ivoire), ont sillonné la Cote d’ivoire pour assister le Président Laurent Gbagbo, son épouse, son fils, ses amis ainsi que ses collaborateurs assignés à résidence depuis le 11 avril 2011.

Les conseils portent à l’attention de la communauté internationale, le défaut de signification aux concernés du décret d’assignation à résidence.

Cette omission sciemment voulue et entretenue, viole fondamentalement les droits de l’homme, ainsi que les dispositions légales qui règlementent la mesure d’assignation à résidence.

Les Conseils dénoncent avec vigueur les conditions matérielles inhumaines dans lesquelles des personnes ayant occupé les plus hautes fonctions d’un Etat sont contraintes de vivre.

Ces personnes sont en effet, soit enfermées dans des cellules infectes d’une prison poreuse aux intempéries (Bouna), soit détenues dans des locaux infestés de mambas et de moustiques (Katiola).

Les conseils demandent prestement l’arbitrage des Nations Unies et des organisations des droits de l’homme, aux autorités concernées, de publier au journal officiel de l’Etat de Côte d’Ivoire et de notifier aux assujettis le décret d’assignation à résidence ou un acte judiciaire pouvant légitimer la mesure, à défaut de lever cette dernière qui caractérise l’enlèvement, la séquestration et la détention arbitraires de personnes pour des raisons politiques, sans acte administratif, ni judiciaire justifiés.

Les conseils portent à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que les personnes enlevées, séquestrées et arbitrairement assignées à résidence ne bénéficient pas des droits les plus élémentaires à savoir :

• la lecture de journaux et de livres,

• l’écoute de la radio et de la télévision,

• la liberté de circulation ne serait-ce que dans l’enceinte des cours des lieux de leur supplice,

• un lit et des soins minima pour les malades (médicaments, contrôle médical, régimes alimentaires adéquats …),

• le droit élémentaire et démocratique de visite des avocats et parents, hors la présence de personnes en armes

• l’éradication de risques potentiels de bavures par le maintien hors des résidences des hommes en arme,

• un téléphone portable sans confirmation officielle de leur statut de prisonniers,

• la désinfection et de l’équipement décent des lieux.

Toute chose qui constitue des violations graves des droits de l’homme qu’un Etat de droit ne saurait tolérer.

Les conseils exigent dès lors des autorités ivoiriennes, la libération immédiate et sans condition de ces personnes injustement arrêtées et assignées à résidence forcée.

Les conseils ont reçu mandats directs et impératifs, d’engager des poursuites pour enlèvement, séquestration, détention arbitraire et complicité contre des personnes physiques d’une part ; violations graves du droit international et complicité de ces violations par des personnes physiques ayant agit sous l’instigation ou avec la participation d’un pays, d’une organisation ou d’un groupe armé dont elles assuraient le commandement ou le contrôle, d’autre part.

Les conseils s’insurgent contre la violation de la Constitution, de la Loi organique sur la Haute Cour de justice de Côte d’Ivoire et surtout des règles du droit communautaire et du droit international consécutivement aux immunités de procédure et de fonctions.

En outre, les conseils, informés de l’assignation par la présidence de la Cour Pénale internationale, déférant la situation en République de Cote d’ivoire à la chambre Préliminaire 2, suite à la lettre du 19 mai 2011 par laquelle le Procureur a informé le Président de la CPI de son intention de soumettre à la chambre une requête préliminaire afin d’obtenir une enquête sur la situation en Cotre d’ivoire depuis le 28 novembre 2011, s’interrogent sur le choix sélectif de la seule période visée par le Parquet de la CPI, lequel amnistie de fait des violations massives des droits de l’homme consécutives à la commission de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre, utilisation d’enfants soldats et de génocide perpétrés de 2002 – 2003 au 28 novembre 2010 lesquels entrent dans la compétence rationae materiae et temporis de la Cour Pénale internationale.

La CROIX ROUGE INTERNATIONALE, AMNESTY INTERNATIONAL et HUMAN RIGHT WATCH et bien d’autres organisations internationales de défense des droits de l’homme ont des éléments probants sur cette période, et que nul n’ignore

Par ailleurs, les conseils s’interrogent sur l’harmonie du ménage de cette démarche hâtive et prématurée d’avec le principe de la compétence subsidiaire de la CPI.

Les conseils rappellent à la mémoire de la communauté internationale, les victimes de la période omise et leurs droits imprescriptibles.

Ils rappellent aussi les principes d’équité et d’égalité de traitement dans la mise en œuvre du statut de Rome, ainsi que l’esprit de justice qui est celui fédérateur de l’adhésion des peuples à la création d’une Cour Internationale au dessus de toutes les contingences et à l’écoute de toutes les situations qui donnent des raisons de croire que des personnes ou des groupes de personnes ont été victimes de violations graves du droit International .

Sur le terrain, les auditions se poursuivent et les conseils continuent leur mission.

Fait à Abidjan, le 05 juin 2011 <!-- plugin facebook -->



Maitres Jacques Verges,Lucie Berthoumieux et Marcel Ceccaldi

Ban Ki-moon sera soutenu par Obama


Le président des Etats-Unis Barack Obama soutient la candidature de Ban Ki-moon à un second mandat de secrétaire général des Nations unies, a annoncé mardi la Maison Blanche.
"Le président Obama salue l'annonce par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de sa candidature à un second mandat, et les Etats-Unis soutiennent sa candidature", a déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, dans un communiqué.(belga).Source:http://www.7sur7.be




VERS UN CLACHE BEDIE-ALASSANE !

Très déçus des postes insignifiants que Alassane a donné au PDCI, les dignitaires de ce parti cinquantenaire, se sont retrouvés au domicile du Doyen Camille Ali Ali pour manifester leur mécontentement. Les discussions on été très vives nous, rapporte notre source.

Il faut dire que dans la répartition des postes ministériels, ce parti crée par feu Felix Houphouet Boigny et qui a été à l'origine des bons scores réalisés par Ouattara à l'élection présidentielle (48%), n'a obtenu que des strapontins. Alors le camp Ouattara s'est ravi tous les postes juteux.

LES HOMMES DE WATTAO DESTITUENT LE DG DE L'OIC ET S'EMPARENT DES RECETTES DE L'ETAT

Les chefs de guerre de la rébellion armée pro-ouattara installés dans le district d'Abidjan ont décidé de se partager les différents secteurs d'activités économiques de la capitale économique.

Les hommes de Issiaka Ouattara, dit Wattao, sur ordre de leur chef, viennent de prendre possession des locaux de l'Office Ivoirien des chargeurs (l'OIC) qui rapporte à l'Etat ivoirien par jour, grâce aux taxes journalières que payent les chargeurs de gros camions, la bagatelle somme de plus de 300 000 000 de F.CFA.

En effet depuis hier le directeur général de l'OIC n'a plus accès à son bureau. C'est désormais les hommes de Wattao qui se chargent de diriger cet Office et de collecter les fonds, dont la moitié ira dans les poches de leur chef et l'autre moitié, peut-être dans les caisses de l'Etat.

Entretien avec Dieudonné M'Balla: Le Code noir


Exécutions sauvages en Côte d’Ivoire



Selon HRW soi-même, c'est devenu incontournable : "les militaires d’Alassane Ouattara tuent des civils non armés".

Extraits d'un article de Réné DASSIÉpublié le mardi 7 juin 2011 sur Afrik.com :


Les soldats des 'Forces républicaines de Côte d’Ivoire' quadrillent les quartiers réputés favorables au président sortant Laurent Gbagbo et y procèdent à des exécutions sommaires, dénonce une enquête de l’ONG Human Rights Watch . Plusieurs dizaines de personnes ont été exécutées. Des femmes sont violentées et violées. Le nouveau ministre de l’Intérieur a promis une réunion de crise avec le Premier ministre et les différents commandants de zones. La Cour pénale internationale envisage une enquête sur les crimes de la crise postélectorale dans le pays.

« Deux d’entre eux ont attrapé ses jambes, deux autres lui tenaient les bras dans le dos, et un cinquième lui tenait la tête (…) Puis un type a sorti un couteau et a tranché la gorge de mon frère. Il hurlait. J’ai vu ses jambes trembler une fois qu’ils lui ont tranché la gorge, le sang ruisselait. Pendant qu’ils le faisaient, ils ont dit qu’ils devaient éliminer tous les Patriotes qui avaient causé tous les problèmes dans le pays. » Ce témoignage est celui du frère d’une des victimes des exactions contre la population civile, qui se poursuivent en Côte d’Ivoire, en dépit du changement intervenu à la tête du pays. Il a été recueilli par les enquêteurs de l’ONG Human Rights Watch (HRW) à Yopougon, fief du président sortant Laurent Gbagbo dans la capitale ivoirienne. Entre les 13 et 25 mai, l’organisation a interrogé 132 victimes et témoins des violences perpétrées par les deux parties lors de la bataille d’Abidjan et dans les semaines suivant l’arrestation de Gbagbo. Jeudi HRW a rendu public un communiqué de synthèse de son rapport d’enquête.
[...]

Fonction publique : Voici les concours annulés

Source :  Soir Info 

Alassane Ouattara, dès sa prise de pouvoir, en avril 2011, a averti que les différents concours de la Fonction publique dont les résultats ont été publiés ou le déroulement s’est effectué à partir du 4 décembre 2010 seraient annulés. Car, selon le nouveau pouvoir, les décisions prises pendant cette période par l’ex-gouvernement en place (Aké N’Gbo, pro-Gbagbo) étaient illégales et frappées de nullité. C’est chose faite depuis le vendredi dernier 3 juin, à travers un communiqué lu sur Télévision Côte d’Ivoire (Tci). Il s’agit, en effet, selon une source proche du ministère de la Fonction publique et de l’Emploi, des concours spéciaux. Notamment, du Trésor, des Impôts, de l’Administration civile dont les résultats de l’admissibilité étaient disponibles en décembre, en attendant les épreuves orales. A ces concours, il faut ajouter ceux de l’inspectorat de l’enseignement primaire qui avaient déjà soulevé la polémique à travers la protestation de plusieurs candidats criant à la fraude et à la corruption. Les concours contractuels qui se sont déroulés en février, concernant les ministères de l’Economie et des Finances et les Centres hospitaliers universitaires (Chu), font également partie des concours qui sont annulés par la mesure prise par le chef de l’Etat. Les concours de l’Institut national de la formation des agents de santé (Infas), précisément pour le recrutement de sages-femmes et d’infirmiers, qui avait été fait en février 2011, sont aussi frappés par ladite décision. Par ailleurs, la rumeur d`annulation de la session 2010-2011 du concours de police, qui a circulé la semaine dernière, a été confirmée par une source proche de la direction de la police nationale. Autorisé par le gouvernement Aké Ngbo, ce concours n`est pas pris en compte par les nouvelles autorités.
Notre source lie ce fait aux ordonnances présidentielles n° 2011-004 et n° 2011-005 du 11 avril 2011 qui annulent tous les décrets et ordonnances pris par le gouvernement de Laurent Gbagbo, qualifié d`illégitime, sur la période du 4 décembre 2010 au 11 avril 2011. « Le concours de police s`étant déroulé dans la période indiquée, il va sans dire qu`il est annulé », a expliqué notre interlocuteur qui a requis l`anonymat.

Fofana Mambé et M’BRA Konan
Source:http://ci.telediaspora.net


Le président Wade est-il fou ?

Les manifestations contre le nouveau découpage administratif ont fait un mort. A moins d’un an des élections, l’opposition y voit une manipulation.

Abdoulaye Wade


Quoi qu’on dise, Voltaire fut un récalcitrant bienheureux et perspicace. Cette légende des belles lettres françaises fit une réflexion sur la gouvernance d’Etat quasi prophétique. Le fou du roi, disait-il, est toujours de la nation, mais son docteur est un étranger. Un faisceau d’événement et de faits ont corroboré cette réflexion audacieuse. Le nouveau découpage administratif, le meurtre de Malick Ba à Sangalkam et l’achat d’un terrain par Wade ont scandalisé plus d’un Sénégalais. Bien calé dans son rôle, le ministre porte parole du président de la République a tenté d’occuper l’espace médiatique. Serigne Mbacké Ndiaye était seulement en avant-première. Son discours était une sorte de musique d’attente. Le foot du roi devait venir ensevelir dans la mémoire collective les images et les sons d’une semaine burlesque.

DISCOURS SUR LE NEO-COLONIALISME : DE L’UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR A LA BASE MILITAIRE FRANCAISE D’ABIDJAN-PORT-BOUËT ( 43ème BIMA )







Une contribution de:
Maître Cheikh Koureyssi BA
Avocat à la Cour, Dakar


Une rétrospective rapide pour camper le cadre.

Le 11 Avril 2011, le coup d’Etat le plus long de l’histoire des nations, entamé dans la nuit du 18 au 19 Septembre 2002, trouve son épilogue avec la capture de M. Laurent Gbagbo par les forces spéciales françaises et sa remise entre les mains des rebelles auto-stoppeurs qui tentaient de le renverser depuis onze ans sans succès.

Le 5 Mai 2011, cinquante-six ans jour pour jour après la fameuse Conférence constitutive des Non-alignés de Bandoeng, M. Alassane Dramane Ouattara, chef de la rébellion, obtient aux forceps du Conseil Constitutionnel ivoirien -qui avait déjà investi et installé M. Laurent Gbagbo dans ses fonctions pour cinq ans !- sa proclamation au titre de cinquième président de la jeune République.

Enfin, le 21 Mai 2011, le nouveau « président » flambe 20 milliards de francs Cfa pour organiser à Yamoussoukro son investiture devant M. Nicolas Sarkozy en guest-star et 14 chefs d’Etats africains parmi lesquels se distinguent les trois alliés endurcis de la rébellion formant justement l’axe ADO , Abuja, Dakar, Ouagadougou. Certainement pétrifiée par l’émotion la dame Henriette Dagri Diabaté, nouvelle Grande Chancelière de l’Ordre National, commence son allocution par un lapsus linguae que l’Histoire retiendra, en donnant à Alassane Dramane Ouattara du « Monsieur le Préfet », majestueux lapsus vite réparé !

Un constat, après avoir campé le cadre que voilà.

Par la magie de la force, du non-droit, du mensonge et de la ruse, la France vient, enfin, de réussir à réaliser son vieux rêve de faire de la Côte d’Ivoire, membre important des 53 Etats constituant l’Union Africaine, son 102ème Département, 6ème Département ou Territoire d’Outre-Mer- du genre, avec à sa tête un authentique préfet ! Un vieux projet, donc, qui démangeait depuis plus d’une décennie les stratèges de l’Elysée, du Quai d’ Orsay et de Matignon. La recolonisation pour laquelle M. Chirac avait tant œuvré sans succès venait ainsi d’être acquise par son successeur à la tête de l’Etat français, avec en prime un autre lot, la Guinée voisine placée fort opportunément entre les mains de M. Alpha Condé le meilleur Bao Daï dont la métropole pouvait rêver au pays de Sékou Touré et Lansana Conté…