mardi 12 avril 2011

Réaction Ivoirienne après l'arrestation de Laurent Gbagbo

ALERTE!! LES REBELLES PRO-OUATTARA FONT DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ET DU PILLAGE!


Depuis ce matin les pillages ont repris de plus belle dans les différentes communes d'Abidjan par les force rebelles pro-ouattara.

Dans des voitures banalisées volées et habillés pour la plupart en civile, les rebelles de ouattara sillonnent les quartiers "vip" d'abidjan, foncent les portes des domiciles, sous prétexte de vérifier les identités, et repartent en emportant véhicules, argent et les appareils électroménagers.
Dans la commune de yopougon, la situation est plus que préoccupante.
Dans les quartiers "sicogi", "sogefhia" et "sideci", c'est la chasse aux sorcières. Sur indication de certains militants du RDR, les rebelles de Ouattara passent de cours en cours pour procéder à des enlèvements et à des meurtres. Ces quartiers de la commune de yopougon, il faut le savoir, sont réputés très proches du président Gbagbo.
Cela se passe sous l'indifférence totale des forces onusiennes, qui ont préféré se rendre depuis ce matin dans la commune d'Abobo, bastion du camp ouattara, pour fêter avec leurs sympathisants la victoire de leur mentor. Habillés à l'effigie de ouattara, ses sympathisants ont envahit les rues de cette commune, tout en scandant "ADO puissanci", les soldats de l'onuci visiblement en joie, sont accueillis en héros.

Il faut signaler que parmi les 12 communes du district d'Abidjan, c'est la seule qui est fête actuellement.

COTE D'IVOIRE, IT IS THE TIME TO DEFEND YOUR FREEDOM !



MARDI 12 AVRIL 2011
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Patriots of Cote d'Ivoire, stand up and make history,
Patriots of Cote d'Ivoire, defend your freedom. 
This video is for you. Please, share it, 
Share it for your fight,
your fight must not be forgotten  

The baobab revolution is on, do not miss this great event in your history.





DÉSIRÉ TAGRO ASSASINÉ AU GOLF HOTEL !

DÉSIRÉ TAGRO ASSASINÉ AU GOLF HOTEL !


L'ancien ministre de l'Intérieur et secrétaire général de la présidence de Laurent Gbagbo, Désiré Tagro, est décédé, ce mardi 12 avril au Golf Hotel d'Abidjan à la suite de coups qui lui ont été infligés toute la nuit de son arrestation par la rebellion pro Ouattara. Lundi , ce ministre fidèle à Laurent Gbagbo est apparu dans une vidéo sur la chaine française BFMTV au Golf Hotel .

Cette vidéo montrait les exactions commises par la rebellion sur les fidèles au président ivoirien.

Certaines femmes proches de Laurent Gbagbo auraient été violées et battues lundi et les résidences pillées dans plusieurs quartiers d'Abidjan selon plusieurs sources concordantes.

A Zikisso, localité du sud de la Côte d'Ivoire et appartenant au département de Lakota, le curé de la paroisse Catholique a été lynché puis déshabillé . La somme de 3000 000 FCFA a été reclamée par les rebelles.

Vendredi , un bilan faisait état de 2700 jeunes patriotes formant le bouclier humain morts devant la résidence du président Laurent Gbagbo .



Source: afrikagora


Côte d'Ivoire: Le président Gbagbo a été enlevé.



ALLONS NOUS "AIDER" LA FRANCE A RÉ-COLONISER NOTRE AFRIQUE ?


ALLONS NOUS "AIDER" LA FRANCE A RÉ-COLONISER NOTRE AFRIQUE ? Ivoiriennes, Ivoiriens, frères Africains...Relevons la tête


Publié sur mon blog le 13.12.2010
ALLONS NOUS "AIDER" LA FRANCE A RÉ-COLONISER NOTRE AFRIQUE ? Ivoiriennes, Ivoiriens, frères Africains... Relevons la tête

Le Vendredi 26 novembre 2010 j'avais publié un article intitulé "Sympathisants, militants FPI et de la Majorité Présidentielle, au travail !!!"
Dans cet article qui appelait les sympathisants, militants FPI et de la Majorité Présidentielle, au travail pour la réélection de Laurent Gbagbo, je me suis permis de faire un clin d'oeil très avisé à la communauté internationale, et plus particulièrement à la France.

ATTENTION, L'ARRESTATION DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO NE SIGNE PAS LA FIN DE LA CRISE



L'arrestation de Laurent Gbagbo ne signe pas la fin de la crise, prévient le New York Times. Les frappes aériennes de l'ONU et de la France "vont nourrir la colère des pro-Gbagbo, mus par un sentiment anti-occidental", prédit le quotidien américain.
A côté de cette remarque pertinente, d'autres presses internationales et non des moindres, ont qualifié de "néo-coloniale" l'action de la France.Qui a arrêté Laurent Gbagbo ? Les autorités françaises multiplient les déclarations démentant avoir délogé le président Gbagbo,    mais pour la presse internationale, le rôle de la France dans la sortie du conflit ivoirien est indéniable.
Que les bottes françaises aient foulé le sol du palais présidentiel ou pas, il est clair que les militaires français ont fait basculer la lutte pour le pouvoir en faveur de Ouattara" estime John Lichfield du journal The Independent.

"NÉO-COLONIALISME"
Pour le quotidien britannique, la position de la France était décidée avant même l'arbitrage de l'ONU et de la communauté internationale, qui ont déclaré Alassane Ouattara président élu : c'est Nicolas Sarkozy, lorsqu'il était maire de Neuilly, qui a marié le couple Ouattara. "Paris avait perdu patience avec Gbagbo depuis des années", croit savoir le journal, pour qui le rôle de la France en Côte d'Ivoire se résume à la "sale habitude" de la "Françafrique".
L'analyse est partagée par El País : selon le journal espagnol, cette "guerre" en Côte d'Ivoire est un héritage du passé colonial. Sous le couvert de l'ONU, Nicolas Sarkozy a joué le "rôle de gendarme néo-colonial", commente El País. "Sarkozy a suivi la crise de très près en communiquant régulièrement avec Outtara par téléphone", souligne le journal.
Selon le Guardian, l'intervention en Côte d'Ivoire est surtout une aubaine électorale pour Nicolas Sarkozy. "A un an des élections présidentielles – et avec une cote de popularité au plus bas – Sarkzoy devait faire quelque chose, analyse le quotidien britannique. "Ces dernières semaines, Sarkozy s'est miraculeusement relevé des échecs diplomatiques de la France en Afrique du Nord," note le quotidien.


 UNE AIDE EMBARRASANTE
L'intervention de la France dans la crise ivoirienne pourrait coûter cher à Ouattara, estiment les analystes. Pour Ishaan Tharoor, du magazine Time, "Ouattara devra se défaire de l'étiquette de marionnette de la communauté internationale et surtout de la France, que ses opposants essaient de lui coller".
Elizabeth Dickinson, de la revue Foreign Policy, citée par le Time conclut : "Quoi qu'il en soit, Ouattara va devoir travailler dur pendant les premiers jours pour montrer qu'il n'est pas inféodé à l'Elysée."

Côte d`Ivoire : la sécurité n`est pas revenue à Abidjan


Au lendemain de l'arrestation, le 11 avril, du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et de plusieurs de ses proches, la vie n'a pas encore repris son cours à Abidjan. Il y a certes eu des manifestations de joie dans des quartiers majoritairement favorables à son successeur Alassane Ouattara. Mais des incidents armés sont encore signalés, notamment dans le quartier de Yopougon, et les habitants hésitent encore à sortir de chez eux. 

La situation diffère selon les quartiers puisqu'à Abobo dans le nord-est, le QG de la résistance à Laurent Gbagbo, on assiste à un retour à la normale. Les gens ont même dansé et chanté dans la rue, a confié un témoin à RFI.

Mais dans de nombreux quartiers d'Abidjan, les habitants sont sur leur garde. Beaucoup ont profité de la relative acalmie, pour sortir et gagner un quartier plus sûr, a remarqué un coordinateur de l'ONU.

Laurent Gbagbo lors d'une déclaration diffusée, après son arrestation hier a souhaité que « le pays reprenne, et que l'on arrête les armes », mais ces armes parlent encore. Des tirs sporadiques ont été entendus ce mardi matin dans le quartier de Yopougon, où des combats de rue ont été signalés, mais aussi à Cocody, l'épicentre des combats de ces derniers jours. Ce quartier abrite la résidence présidentielle.
Dans la matinée, on entendait aussi des tirs sporadiques dans le quartier central quasi-désert du Plateau. « Il n'y a pas de voiture, quelques rares piétons, on préfère attendre de voir comment les choses vont évoluer avant de s'aventurer dehors. Rien n'est encore sûr», a confié un témoin à RFI.

Laurent Gbagbo et son entourage détenus au Golf Hôtel

Concernant Laurent Gbagbo et son entourage, de manière avérée, l'ancien président, son épouse Simone, son fils d'un premier mariage, Michel, Patrice Bahy, l'un de ses gardes du corps, Geneviève Bro Grébé, la dirigeante des femmes patriotes, sont parmi d'autres, à l'Hôtel du Golf où ils sont sous la garde de l'Onuci.

Une source militaire au sein des FRCI d'Alassane Ouattara, fait état d'une soixantaine de détenus au total, cette même source affirme que les FRCI, contrôlent le palais présidentiel et sont en pourparlers avec des combattants pour les convaincre de rendre leurs armes. On ignore où se trouve Charles Blé Goudé le ministre de la Jeunesse du président sortant et leader des jeunes patriotes, soutien des plus fidèles de Laurent Gbagbo.

L'ancien ministre de l'Intérieur et secrétaire général de la présidence de Laurent Gbagbo, Désiré Tagro, très gravement blessé par balle lors de l'opération qui a abouti à la capture du président sortant, est mort.

Polémique sur les conditions de l'arrestation de Laurent Gbagbo

Une polémique a éclaté aussitôt après l'arrestation de Laurent Gbagbo sur le rôle joué par l'armée française. Pour l'un des porte-parole du chef de l'Etat déchu, Alain Toussaint, c'est la France qui a mené l'opération avant de remettre Laurent Gbagbo aux Forces républicaines d'Alassane Ouattara. Pascal Affi N'Guessan, président du parti de Laurent Gbagbo, le FPI (Front Populaire Ivoirien), a évoqué un coup de force orchestré par la France.
Des accusations réfutées par Maïte Saindou, porte-parole de Guillaume Soro, qui s'en est pris directement à Pascal Affi N'Guessan.

Ce mardi matin, 12 avril, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a répondu qu'il y aura forcément des preuves que les soldats français n'ont pas participé à l'interpellation de l'ex-président ivoirien, car , a-t-il expliqué aujourd'hui, « tout est filmé en permanence par les uns et par les autres », ajoutant qu'il « y aura des images de toute l'opération ». De son côté, François Baroin, le porte- parole du gouvernement, a déclaré sur Europe 1 que « ce n'est pas la France qui a déposé Gbagbo, c'est le peuple ivoirien ».



Source http://news.abidjan.net/h/396658.html

Jean-Luc Mélenchon : l'arrestation de Gbagbo n'arrangera rien



La France et le camp ouattara ont fait trop tôt de crier victoire. L'arrestation du président élu, Laurent Gbagbo, contrairement à ce qu'on pourrait penser ne va pas arranger la situation ici en Côte d'Ivoire. 
M. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), dans une interview sur Europe1 a mis le point sur cette réalité. Ecoutons-le!

Gbgabo "enlevé par les forces spéciales françaises" selon un de ses conseillers


Gbgabo "enlevé par les forces spéciales françaises" selon un de ses conseillers

publié le 12/04/2011 à 14:18, mis à jour le 12/04/2011 à 15:01
Gbgabo "enlevé par les forces spéciales françaises" selon un de ses conseillers
Laurent Gbagbo et sa femme Simone à l'hôtel du Golf, QG de Ouattara après leur arrestation le 11 avril 2011.
afp.com/Str

PARIS - Laurent Gbgabo a été "enlevé par des éléments des forces spéciales françaises", a affirmé mardi à Paris Toussaint Alain, un conseiller du président ivoirien déchu, avant de dénoncer "un coup d'Etat" destiné à s'accaparer "les ressources de la Côte d'Ivoire".

"Laurent Gbagbo a été enlevé par des éléments des forces spéciales françaises qui l'ont conduit à l'hôtel du Golf", QG de son rival Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale, a déclaré Toussaint Alain au cours d'une conférence de presse.
"L'intervention militaire (de la France) est une grave atteinte à la souveraineté de notre pays. Il s'agit d'un coup d'Etat qui n'a d'autre dessein que de s'emparer des ressources de la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi après-midi par les forces pro-Ouattara, après un pilonnage de sa résidence officielle à Abidjan mené par les forces françaises en appui de celles de l'Onuci, selon l'ONU, la France et le camp de M. Ouattara.
Paris a nié que ses troupes soient intervenues dans l'assaut final contre la résidence présidentielle à Abidjan.
Par AFP