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Marc Cadji, mercredi 22 juin 2011, 17:57
En 1993, la contribution du secteur industriel au PIB stagne Il est de 19,8% en 1992 et 1993. Au cours de la gouvernance de Monsieur Alassane Drammane OUATTARA (1992 et 1993) les produits manufacturés en côte d’Ivoire, ne contribuaient plus de manière croissante, faute de valeur ajoutée supplémentaire, à l’ensemble de la richesse produite en Côte d’ivoire. Les industries agroalimentaires ont reculé de 0,6% en raison notamment de la baisse de l’exportation des produits industriels d’origine agricole. La valeur des exportations totales, était également en baisse de 1990 à 1993. Elle passe de 997 milliards de FCFA en 1990 à 846 milliards en 1993. La valeur des importations sur la période de 1990 à 1993 était de 904,6 milliards de FCFA en 1990 et 814 milliards de FCFA en 1993. Ainsi, le solde commercial est passé de 92,4 milliards de FCFA à seulement 32 milliards de FCFA. Par ailleurs, jusqu’en 1995, les opérations de privatisation se faisaient sans une loi d’habilitation et de gré à gré. Entre 1990 et 1993, huit (8) sociétés ont été cédées pour un montant total facturé de 3,8 milliards et 3 sociétés dont les prix de cession n’étaient pas connus. Bref. C’était le temps du pouvoir absolu, de la régression économique et de l’opacité dans la gestion des affaires de l’Etat. Globalement pendant sa gouvernance, l’économie de la Côte d’Ivoire a connu sa plus longue période de croissance économique négative ou nulle. Le taux de croissance réelle du PIB était de -1,2% en 1990 ; 0,0% en 1991 ; -0,6% en 1992 et -0,4% en 1993.