samedi 16 avril 2011

Côte d'Ivoire: priorité l'épuration


Côte d'Ivoire: le gouvernement va enquêter sur tous les dignitaires du régime Gbagbo

Côte d’Ivoire – La fille Gbagbo, Marie-Antoinette, sur CNN

Washington – La fille du président déchu ivoirien, Laurent Koudou Gbagbo, était l’invité, hier, de la chaîne américaine CNN. Marie-Antoinette Gbagbo Singleton a recruté des ténors français du barreau, les avocats Jacques Vergès, Roland Dumas et Gilbert Collard, pour défendre l’honneur bafoué de son père, dit-elle. On peut noter entre autres, la partition des avocats François Epoma et Habiba Touré, tun panel d’avocats donc, tous du barreau de Paris.

Lire la suite

Côte d’Ivoire : Blé Goudé n’a pas été arrêté et se trouve "en lieu sûr"



Charles Blé Goudé le 5 février 2011 à Abidjan ©AFP
PARIS (AFP)
Charles Blé Goudé, chef des "jeunes patriotes" du président ivoirien déchu, donné un temps arrêté par le gouvernement d’Alassane Ouattara, n’a pas été interpellé et se trouve "en lieu sûr", a déclaré samedi à l’AFP Toussaint Alain, un conseiller de Laurent Gbagbo à Paris.
"Nous apprenons de source proche de son ministère (Charles Blé Goudé avait récemment été nommé ministre de la Jeunesse par Laurent Gbagbo) qu’il serait en lieu sûr.Il n’a pas été arrêté", a-t-il dit.
Il n’a pas précisé si Charles Blé Goudé était en bonne santé ou pas, ni où il se trouvait, se refusant à tout autre commentaire sur le sort personnel de l’ancien "général de la rue", ainsi surnommé pour sa capacité à mobiliser la jeunesse et notamment les milieux estudiantins.

Sarkozy doit etre jugé par le TPI !



Un lion est tombé, il s’appelait Gbagbo !
Ce que que vous allez lire ci-dessous est une enquête et une analyse sur les évènements terribles qui on eu lieu en Cote-d’Ivoire, ce pays que l’on considérait, jadis, comme étant un havre de paix et prospère de l’Afrique de l’ouest Mais commençons par le début.
La France, jure qu’elle n’a pris aucune part à l’intervention. Et bien bien ceci est un mensonge éhonté. En effet, dans le journal télévisé de 20H de France 2 du mardi 12 Avril, l’on voit une vidéo amateur d’un combattant des forces “républicaines” qui a filmé l’assaut final. L’instant crucial apparaît lorsque l’on voit madame Gbagbo conduite, et malmenée, par les rebelles, à bord d’une voiture pour la mener à l’hôtel du golf.
Mais ho, quelle ne fut pas ma surprise de voir, très furtivement et en arrière plan, un “ERC-90 Sagaie” (véhicule blindé muni d’un canon de 90 mm) Français, à l’intérieur de la résidence présidentielle avec le canon pointé vers la porte ! Comment ça ? La France n’est pas entrée à l’intérieur ? Mais alors, que faisait-il là ce blindé ? Nous avons ici la preuve que la France a bel et bien pris part à la chute du Président Bagbo et a donc violée très nettement toutes les conventions internationales !
Ceci n’est pas un néo-colonialisme. Non, c’est le bon vieux colonialisme d’antan, ou les “civilisés” allaient expliquer aux barbares africains comment ces derniers devaient dorénavant vivre. Les puissances coloniales leur imposaient les chefs qui pouvaient les massacrer tant qu’ils étaient de bons collaborateurs. Sarkozy, a violé toutes les règles internationales en soutenant militairement un camps plutôt qu’un autre, sans parler qu’aucune résolution de l’ONU ne demandait de pénétrer à l’intérieur de la résidence afin de chasser Gbagbo. Maintenant, il faut comprendre pourquoi il a fait cela.
C’est vrai au fond, sur quoi s’est -il basé pour intervenir. Peut-être qu’il avait raison, après tout… On va trouver notre réponse dans le Canard Enchaîné du 13 Avril (extrait ci-dessous):
Commençons donc par l’énorme. Sarkozy, à fait le choix de Watara parce que ce dernier était Musulman ! Mais c’est fou cela ! Il a donc fait tout cela pour montrer, après un “débat” miteux, plein de soumission, qu’il n’était en fait pas du tout “islamophobe” et qu’il donnait, ici, des gages (marche aussi en un mot) aux musulmans sur sa sarko-islamo-compatibilité en soutenant Alassan Watara. Peut-on faire le même parallèle avec les islamo-al quaido-rebelles de Libye ? Vous connaissez la réponse, évidement…
Mais alors qui est ce Watara ? Et bien en fait, il n’est même pas Ivoirien, c’est d’ailleurs à ce propos qu’en 2000 il a été exclu de la présidentielle ou le gagnant fut, Laurent Gbagbo.
Ensuite, le 19 Septembre 2002 Watara ainsi que certains généraux tentèrent un coup d’état armé contre le président Gbagbo. Le pays sombra dans le chaos, et le machiavélique et horrible Dominique de Villepin imposa en 2003 les accords de Marcoussis qui dépouillèrent Bagbo de l’essentiel de ses pouvoirs et permettant l’entrée de l’opposition dans le gouvernement, alors qu’elle avait perdue les élections !
Après cela, vient une résolution qui était cruciale et qui est aujourd’hui la cause de cette catastrophe. C’était le 27 février 2004 et le conseil de sécurité de l’ONU votait la résolution 1528 qui autorisait le déploiement de l’opération des Nations unies en Côte-d’Ivoire (ONUCI) pour une durée de douze mois, et qui fut prolongée jusqu’à aujourd’hui. Cette force avait pour mission de faire respecter le cessez-le-feu, d’aider au désarmement des rebelles et au retour à la vie civile des combattants, de mettre en sûreté ou de détruire les armements confisqués. Rien de cela ne fut fait ! Pis, Watara ayant, comme Hitler raté, son coup d’état il se dit qu’il allait “gagner” par les urnes. C’est ce qu’il fit en commettant des fraudes masszives reconnues même par l’ONU, qui l’a pourtant déclaré vainqueur. Watara et ses hordes, parce que la résolution 1528 n’a pas été respectée, ont commis des massacres de masses extrêmement violents aux cris de “Allah wakbar”. On estime ces massacres à plusieurs milliers, voir plusieurs dizaines de milliers. D’ailleurs, l’un des derniers fut commis à Duekwe ou plus de 1000 personnes ont été violées, mutilées ou brûlées vives ! Mais que faisaient donc les forces de l’ONUCI et la Force Licorne ?
Elles sont pénalement responsables de ne pas avoir appliquées la résolution 1528 ! Mais ça n’a pas empêché Juppé et son chef de nous refaire le coup du “nous intervenons pour protéger les civiles”. Ha bon ? Quels civils étaient en danger quand Gbagbo était enterré dans son Bunker avec à peine quelques pièces d’artilleries pour résister à l’assaut, alors que ses coreligionnaires civils se faisaient massacrer avec des armes lourdes par le camp Watara !
La France et l’ONUCI avaient l’obligation d’intervenir militairement pour protéger les civiles massacrés par le clan Watara. C’est une violation nette de la résolution 1528. Peut-être que si les hélicoptères Français n’etaient pas occupés à bombarder M. Gbagbo, ils auraient pu servir à sauver des vies civiles ! On appelle cela de la non assistance à personnes en danger. Enfin, et la je vous livre la perle de la raison de l’intervention de Sarkozy 1er.
Il a donc dit que Gbagbo était un fou qui enfermait ses joueurs de foot quand ceux-ci avaient perdu un match. C’est donc pour cela que vous êtes intervenu Monsieur le président ? Je dois dire que si effectivement un Président commeterait de telles choses, ce serait la preuve de sa folie, et qu’il mériterait d’être chassé. Oui mais… Gbagbo n’a jamais commis de tels faits ! Celui qui fit cela était le Général Guai que Gbagbo fit chasser du pouvoir !
Monsieur Sarkozy vous êtes pitoyable. Par vos récents comportements vous avez fait preuve de la folie qui est la votre. Vivement que les Ivoiriens vous traduisent devant les tribunaux et que les Français en 2012 s’abstiennent de vous reconduire dans des fonctions qui sont faites pour des gens responsables, et non d’impulsifs au comportement infantile qui mettent en danger le monde !
Ramatkal – JSSNews

Les guerres en Côte d’Ivoire et en Libye ne profiteront pas à Nicolas Sarkozy

Côte d'Ivoire. « L’Onuci et “Licorne” ont outrepassé leur mandat »


Albert Bourgi, Professeur de droit public à l’université de Reims.

Les forces françaises et onusiennes ont-elles outrepassé leur mandat en Côte d’Ivoire ?
Albert Bourgi. Elles ont clairement outrepassé leur mandat de protection des populations civiles. La France, sous le couvert de la résolution 1975 du Conseil de sécurité, a mené des actes de guerre. Jamais on n’avait vu de bombardements aériens dans une opération de maintien de la paix faisant suite à une contestation électorale. Le mandat du Conseil de sécurité n’autorisait pas l’Onuci et « Licorne » à aller chercher le président sortant pour le livrer à la partie adverse, aux forces rebelles qui avaient pris les armes en 2002. C’est effrayant.
Ces interventions en Libye et en Côte d’Ivoire 
marquent-elles un tournant ?
Albert Bourgi. En Libye comme en Côte d’Ivoire, on assiste à l’instrumentalisation d’organismes internationaux au sein desquels les pays occidentaux disposent d’un pouvoir considérable. L’intervention militaire en Libye confirme la transformation de l’Otan en bras armé de l’ONU.
Comment jugez-vous le rôle joué par l’ONU depuis 
le début du processus électoral ivoirien ?
Albert Bourgi. L’ONU a joué un rôle très ambigu. Elle est responsable de la précipitation avec laquelle les résultats ont été proclamés. C’était une élection difficile, dans un pays fragile, contrôlé pour moitié par une rébellion armée. En trois jours, pourtant, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU a décidé de procéder à la « certification » des résultats, une procédure elle-même très ambiguë. Rappelons que ces résultats « certifiés » avaient été proclamés dans le QG d’Alassane Ouattara, en présence des ambassadeurs américain et français. En Libye comme en Côte d’Ivoire, il y a une collusion franco-américaine, Washington poussant Paris en avant dans un mano a mano qui ne dit pas son nom. À travers cette affaire ivoirienne, Sarkozy est devenu le fossoyeur de la France en Afrique. Les Français se préparent des lendemains très difficiles sur ce continent.
http://www.humanite.fr/13_04_2011-c%C3%B4te-divoire-%C2%AB-l%E2%80%99onuci-et-%E2%80%9Clicorne%E2%80%9D-ont-outrepass%C3%A9-leur-mandat-%C2%BB-470144

SOURCE DE l'HUMANITE

COMMUNIQUE : LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL IVOIRIEN A CONSTATE « LA VACANCE DU POUVOIR » - M. OUATTARA NE PEUT PAS LEGALEMENT DIRIGER LA RCI


L’information est passée sous silence mais elle est pourtant de taille. Le Conseil Constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire a constaté la vacance du pouvoir il y a quelques jours à Abidjan. Logiquement, c’est donc comme le veut la Constitution Ivoirienne, le Président de l’Assemblée Nationale qui doit assurer une nouvelle transition politique devant aboutir sur de nouvelles élections. Alassane Ouattara et ses soutiens internationaux le savent c’est pourquoi ils ont exigé dès lundi 11 avril 2011 du Président légal de la RCI, M. Laurent Gbagbo, la signature d’un acte de démission, autant dire, d’une capitulation. L’Histoire reconnaîtra la grandeur de cet homme qui, assiégé par des tanks français et des rebelles sans foi ni loi, bombardé par des missiles onusiens, disons-le sans détour, de « l’opération Licorne », a fait fi de sa vie en refusant d’apposer sa signature au bas d’un document inique. Certaines indiscrétions font même état de sommes, en millions d’euros, qui ont été proposées à Laurent Gbagbo, à vie, s’il démissionnait. On croit rêver.

COTE D'IVOIRE : LES PHOTOS DE L'HORREUR ET LE CRI D'ALARME D'AMNESTY INTERNATIONAL !!!!

Amnesty a critiqué constamment pendant dix ans ce qu’a fait Laurent Gbagbo. Mais ce qui se passe actuellement est inimaginable! (Amnesty)
Amnesty International lance un nouveau cri d’alarme sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Interrogé sur RFI, Salvatore Saguès, chercheur en charge de l’Afrique évoque une situation de terreur dans l’ouest et dénonce des pillages et descentes visant tout particulièrement des personnes perçues comme favorables au président déchu Laurent Gbagbo. Le gouvernement Ouattara dément.

AMNESTY INTERNATIONAL APPELLE ALASSANE OUATTARA À «METTRE UN TERME» AUX EXACTIONS

http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/1032-140-2077-1551-344-257/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/Exactions%20pro-Ouattara_0.jpg

Un homme qui vient de recevoir une balle à la jambe, tirée par un soldat pro-Ouattara, clame qu'il n'est pas un milicien pro-Gbagbo, le 12 avril à Abidjan.Reuters/Emmanuel BraunPar Nicolas ChampeauxAmnesty International lance un nouveau cri d'alarme sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. Interrogé sur RFI, Salvatore Saguès, chercheur en charge de l'Afrique évoque une situation de terreur dans l'ouest et dénonce des pillages et descentes visant tout particulièrement des personnes perçues comme favorables au président Laurent Gbagbo. Le gouvernement Ouattara dément.

ALERTE! LE RÉGIME OUATTARA EST EN TRAIN DE BÂILLONNER LA PRESSE PRO-GBAGBO


La liberté de la presse est gravement menacée en Côte d’Ivoire. Et ce, du fait d’Alassane Dramane Ouattara qui veut faire taire toute voix discordante dans le traitement de l’information et l’expression des opinions dans le pays. La chasse aux sorcières a commencé. Depuis mercredi 12 avril 2011, une liste de 17 journalistes a été établie à l’Hôtel du Golf.


One million men match to Paris to say no to neocolonialism

Michel Galy - Politique extérieure et économie...