lundi 27 février 2012

LETTRE OUVERTE DU Dr CHEICK DIABATE A NICOLAS SARKOZY

Presidentielle Francaise
M. Le Président, votre candidature à la Présidence de la République Française est effective même si vous avez démarré depuis longtemps la campagne avec les moyens de l’Etat. C’est l’heure du bilan c’est-à-dire l’heure pour dire aux françaises et aux français ce que vous avez fait des impôts qu’ils ont payés, des dettes que vous avez contracté en leur nom et du pouvoir d’Etat à vous confié. Evidemment vous leur direz ce que vous avez envie de leur dire pour assurer votre retraite sans tracasserie juridique ou votre réélection. Une partie du peuple français n’aura aucun élément pour vous contredire car nourrie par une presse d’Etat instrumentalisée par vous. Etant donné que les ivoiriens ne seront pas invités au débat au nom du principe sacro-saint de la souveraineté des états, ils n’auront donc pas l’occasion de dire ce que votre presse aux ordres n’a pas voulu dire, à savoir, comment vous vous êtes invité dans les élections en Cote d’Ivoire en violation du principe de la souveraineté et des règles internationales qui encadrent toute présence étrangère dans un pays hôte. Pour que les françaises et les français soient informés en dehors de l’AFP, France 24, TV5 ou RFI et compagnies de vos agissements en leur nom sur la scène internationale, je me permets de vous adresser cette lettre ouverte pour donner l’exemple de la Cote d’Ivoire qui n’est pas différent d’autres cas à travers le monde.

Côte D’Ivoire: Il faut une alternative à la Françafrique


Miaka Oureto s’est récemment rendu en France pour des soins. Ayant promis à ses camarades qu’il profitera de la proximité géographique pour rendre visite à l’illustre pensionnaire de la prison de Scheveningen, ces derniers lui ont demandé certainement de mettre son séjour à profit pour transmettre des messages et demander des recommandations quant à la conduite à tenir dans cette lutte politique qui a pris, de toute évidence, une autre tournure.

Nouvelle année mais même crise (Georges Soros)


L’actuelle stratégie européenne relègue la moitié de la zone euro au statut de pays du Tiers-monde. Avec l’Allemagne à la place du FMI.


Les mesures prises par la Banque centrale européenne fin décembre, notamment le LTRO (des prêts à volonté à 3 ans au taux de 1% pour les banques) ont résolu en partie les problèmes de liquidité des banques européennes, mais sans résoudre les problèmes financiers des pays les plus endettés de la zone euro. Les primes de risque élevées sur les obligations d’Etat menaçant la solvabilité des banques, une demi-solution est insuffisante.

J’ai proposé un plan qui permettrait à l’Italie et à l’Espagne de refinancer leur dette en émettant des bons du Trésor aux environs de 1%. A la mémoire de mon ami Tomasso Padoa-Schioppa qui a aidé à stabiliser les finances de son pays lorsqu’il était à la tête de la Banque centrale italienne dans les années 1990, je l’ai appelé Plan Padoa-Schioppa pour l’Europe. Il est relativement compliqué, mais convient parfaitement du point de vue juridique et technique. Je le présente en détail dans mon nouveau livre, Financial Turmoil in Europe and the United States [Tourmente financière en Europe et aux USA].

Wade hué, énervé, repousse son garde du corps

Vidéo exclusive: Wade hué, énervé, repousse son garde du corps








C'est d'abord une dizaine de personnes, puis cinquante, cent, toute une foule qui reprend les huées, à mesure que le président sortant Abdoulaye Wade, à la candidature contestée, progresse dans la cour d'un collège transformé en bureau de vote, à Dakar. 

Cour Pénale Internationale: Epreuve de vérité


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Le XVIIIe siècle appelé celui des lumières en Europe en général et singulièrement en France a fait la promotion de la liberté mais aussi de l’égalité entre les individus au plan strictement juridique. Cette égalité formelle, bien plus tard, a glissé au niveau des Etats. Ainsi, les institutions de l’organisation des Nations-Unies (ONU) ont été fondées sur ce principe nonobstant quelques exceptions. Les philosophes des lumières de cette époque ont proclamé la séparation des trois pouvoirs dans l’Etat que sont l’exécutif, le législatif et le judiciaire afin d’éviter l’arbitraire, l’injustice et les abus de toutes sortes…

QUE OUATTARA EVITE UNE GUERRE FRATRICIDE A LA COTE D’IVOIRE


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J’ai écouté la peur au ventre tout au long de la crise militaro-politique, une série de prophéties sur la Côte d’Ivoire, ma chère patrie bien aimée. Les unes parlaient d’une guerre à venir dont le bilan serait plus macabre que celui de la deuxième guerre mondiale, d’une guerre généralisée dans toute la Côte d’Ivoire qui ferait entre 5.000.000 et 11.000.000 de morts où les ethnies tireraient le couteau les unes contre les autres. Certaines ont parlé de semblant de victoire au cours de laquelle les victorieux damneront les saints et les personnes paisibles avant que ne survienne un revirement de situation qui verrait les vaincus relever la tête. D’autres plus explicites, ont déclaré que Gbagbo perdrait le pouvoir face à l’armée Française qui utiliserait tous les moyens militaires afin d’installer la rébellion au pouvoir avant que ne survienne une résurrection inattendue du pouvoir Gbagbo au prix d’une guerre meurtrière du peuple ivoirien contre l’envahisseur et ses alliés. Ainsi, sur le conflit ivoirien, Dieu fut-il suffisamment bavard avant que ne survienne la chute du Président Laurent Gbagbo le 11 avril 2011.

Pourquoi Monsieur Miaka Oureto cherche à se réconcilier avec la France?


Monsieur Miaka doit comprendre que la reprise des enquêtes en Côte d’Ivoire par la CPI n’est pas une décision de la France mais des organisations internationales des droits de l’homme et de l’avocat de Gbagbo qui dénoncent certainement une injustice flagrante dans l’emprisonnement de Gbagbo. Si la France voulait se réconcilier avec la Côte d’Ivoire, elle n’aurait pas pris faits et causes pour Ouattara et l’installer à la tête d’un pays.
Le président par intérim du FPI dévoile sa naïveté déconcertante en faisant le complexe de l’esclave qui ne voit pas la chaîne qu’il porte au coup. Monsieur Miaka pense que c’est la France qui remettra le FPI au pouvoir. Il oublie qu’on ne négocie pas sa propre liberté avec son maître. La France choisit ou a déjà choisi les futurs chefs d’Etat dans ses pré-carrés en Afrique. Pourquoi Monsieur Miaka parle-t-il de réconciliation avec la France? Quelle est en réalité le domaine d’action qui lui ait dévolu par le FPI ? Traditionnellement, un président par intérim n’expédie que les affaires courantes mais ne bâtit pas des stratégies.

Fukushima, vu par un reporter helvète, un an après

Le 11 mars 2011 eut lieu le terrible séisme d’une magnitude colossale qui ravagea toute une région et malmena sérieusement la centrale nucléaire de Fukushima. Or, il s’avère que cette centrale avait fait l’objet de divers contrôles suite à des incidents précédents le tsunami de l’année passée.

Mais pour cela, pour comprendre ou essayer de comprendre ce qui se passe sur la péninsule nippone depuis cette catastrophe nucléaire, il serait nécessaire, POUR TOUS, de regarder et d’écouter le reportage de Georges Baumgartner, reporter suisse qui a élu domicile au Japon depuis bientôt 20 ans et qui ne compte pas revenir dans le pays qui l’a vu naître.
A regarder sur la colonne de droite, les deux vidéos qui se passent de tout commentaire…pour le moment:

Fukushima, un an après. 11 minutes 50

«Il n’y a pas de débat sur l’après-Fukushima au Japon» 3 minutes 54




Querelle des mots, choc des égos !


Alain CAPPEAU - Getty Images
Est-il porte parole, ne l’est-il pas, est-il conseiller, ne l’est-t-il pas, est-il compétent, ne l’est-il pas! Est-il le président du parti, ne l’est-il pas?! A-t-il, ou pas telle ou telle prérogative pour l’amener à enrayer une dynamique d’action?! Autant de questionnements par des mots qui masquent des égos, qui desservent souvent plus qu’ils ne servent.
Si la querelle des mots débusque les faux savoirs ou les fausses prérogatives, le langage lui, instrument dangereux qui relève de la science inexacte est du domaine de l’opinion, il peut développer des malentendus et donc conduire à la violence. Nous l’avons vécu à nos dépens lors de ce que nous avons appelé la crise pos électorale.

PAROLES FORTES N°26 DE LA SEMAINE

Alassane Dramane Ouattara à la “tête” de la CEDEAO: qu’est-ce qui changera?


Le 17 février dernier, Alassane Dramane Ouattara a été « choisi » par ses pairs pour « piloter » la CEDEAO. Que faut-il attendre de cette nomination ? Quelles nouvelles impulsions l’homme de Sarkozy infligera-t-il à cette organisation africaine ? Ici, même le plus optimiste des observateurs aura beaucoup de mal à déceler la moindre perspective affirmative pour les Africains. En vérité, Ouattara ne fera pas que continuer la politique de dépression de ses prédécesseurs. Il l’empirera.

M. Frindéthié