Le transfèrement du Président Laurent Gbagbo à la Cour Pénale Internationale (CPI) le 29 novembre dernier, aussi inique dans la forme qu’odieuse dans le fond, ne peut, ni ne doit, en aucun cas, être perçu comme un moment d’accablement pour toutes celles et ceux qui, en Côte d’Ivoire et dans le Monde, sont attachés aux valeurs de Liberté, de Droit et de Justice, valeurs qui sont, chaque jour un peu plus, incarnées par le Président.
L’émotion légitime suscitée par un tel acte, venant d’autorités qui tirent leur pouvoir de puissances étrangères qui ont foulé au pied, le 11 avril 2011, l’ordre constitutionnel du pays, doit désormais se transformer en une mobilisation sans précédent de tous les démocrates, africains ou non, à travers le monde.