08.04.2011
L’entrée en guerre de la France contre la Côte d'Ivoire, le 04 avril, a sonné comme une revanche personnelle de Sarkozy. Avec la bénédiction de l’Onu, Paris n’a laissé à personne d’autre le soin de bombarder la présidence ivoirienne ainsi qu’un camp militaire qui abritait aussi des familles. Depuis plusieurs semaines, en Conseil des ministres comme en privé, le chef de l’Etat ne décolérait pas contre Gbagbo, « le dictateur sanglant de Côte d’Ivoire ». Au point de s’avouer, le 5 avril, « à bout de patience ».