Alassane Ouattara lors d’une réception à l’Elysée par François Hollande.
« La liberté est le même droit que la liberté de penser, l’une répond au cœur, l’autre à l’esprit ; ce sont les deux faces de la liberté de conscience ; elles sont au plus profond (Victor Hugo)
Entre la France et la Côte d’Ivoire, c’est une très vieille histoire, intime et ambiguë. La complexité des relations entre les deux pays est en grande partie imputable au contexte qui prévalait à la fin des années 1950. Après le « Non » de la Guinée au référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 proposé par le Général de Gaule revenu au pouvoir sous la pression de l’armée, tous les plans du colonialisme français étaient bouleversés : la Communauté franco-africaine prévue par la nouvelle constitution de la 5e République et destinée à continuer la colonisation sous d’autres formes était dépassée par l’accélération de l’histoire. Toutes les masses africaines exigeaient l’indépendance immédiate comme la Guinée. Finalement, Paris se résolut à octroyer à la hâte l’indépendance à tous ses anciens territoires d’Afrique, même si pour cela il fallait forcer la main à ses serviteurs réticents ou paniqués à l’idée de ne plus être Français. On peut citer Léon Mba du Gabon et Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire. Cependant, l’impérialisme français n’entendait en rien céder sur son objectif initial de garder les anciennes colonies sous sa coupe.
Publié le Vendredi 3 Juin 2016.
Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions – « La France perdra la Côte
d’Ivoire à cause de son hypocrisie politique », Par Prao Yao Séraphin.
« La liberté est le même droit que la liberté de penser, l’une répond au cœur, l’autre à l’esprit ; ce sont les deux faces de la liberté de conscience ; elles sont au plus profond (Victor Hugo)
Entre la France et la Côte d’Ivoire, c’est une très vieille histoire, intime et ambiguë. La complexité des relations entre les deux pays est en grande partie imputable au contexte qui prévalait à la fin des années 1950. Après le « Non » de la Guinée au référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 proposé par le Général de Gaule revenu au pouvoir sous la pression de l’armée, tous les plans du colonialisme français étaient bouleversés : la Communauté franco-africaine prévue par la nouvelle constitution de la 5e République et destinée à continuer la colonisation sous d’autres formes était dépassée par l’accélération de l’histoire. Toutes les masses africaines exigeaient l’indépendance immédiate comme la Guinée. Finalement, Paris se résolut à octroyer à la hâte l’indépendance à tous ses anciens territoires d’Afrique, même si pour cela il fallait forcer la main à ses serviteurs réticents ou paniqués à l’idée de ne plus être Français. On peut citer Léon Mba du Gabon et Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire. Cependant, l’impérialisme français n’entendait en rien céder sur son objectif initial de garder les anciennes colonies sous sa coupe.