En première ligne dans l’opération «envoyer Gbagbo à la CPI», le magistrat argentin Louis Moreno-Ocampo est un homme critiqué pour ses mœurs privées et pour sa soumission totale à des agendas de groupes d’influence au final moins soucieux par la justice que par leurs propres intérêts. Qui est vraiment Louis Moreno-Ocampo, le procureur de la Cour pénale internationale qui a décidé d’ajouter la tête du président Laurent Gbagbo à son tableau de chasse avant son remplacement annoncé par la Gambienne Fatou Bensouda ? Un preux cavalier de la lutte contre l’impunité ? C’est en tout cas ainsi que le présentent de nombreux médias occidentaux.
Mais le magistrat argentin, côté cour et côté jardin, est en réalité moins lisse que ce que ses thuriféraires laissent croire. Son profil est d’ailleurs plutôt inquiétant. Dans son livre «Menaces sur le Soudan et révélations sur le procureur Ocampo», le journaliste d’investigation Charles Onana met en lumière un certain nombre de casseroles d’un homme qui prétend incarner la justice. Nous l’avons lu pour vous.....