jeudi 7 juillet 2011

Adama Champion fait des révélations sur le rôle de l’armée française le 11 avril


De nouvelles révélations à couper le souffle d’Adama Champion – dont la femme a été enlevée après ses premières confidences au Nouveau Courrier – sur ce qui s’est passé lors des derniers jours de résistance à la Résidence présidentielle de Cocody. Sur le rôle actif des forces spéciales françaises, les soldats des FRCI présents sur les lieux… Et sur le jeu trouble du général Mangou.
Après votre témoignage exclusif sur l’arrestation du président Gbagbo, votre femme a semble-t-il été victime d’un enlèvement ?
Je suis vraiment peiné par un tel comportement et nous nous rendons de plus en plus compte que les nouvelles autorités ne sont pas prêtes à accepter la contradiction. Quand un chef d’Etat se met devant la Nation pour raconter ce qui n’est pas vrai et que quelqu’un qui a été témoin des faits, vienne apporter la contradiction, je ne crois pas que cela puisse poser problème. Puisque ce chef de l’Etat en question n’était pas sur les lieux. C’est ce qu’on a dû lui rapporté qu’il dit et moi qui étais sur les lieux, c’est ce que j’ai vécu à la résidence du président Gbagbo que j’ai raconté. En effet, ma femme a été enlevée aux alentours de 8h le jour de la publication de mon témoignage dans les colonnes de votre journal, c’est-à-dire le lundi dernier. Les hommes du commandant Soudja des Frci établis au 16ème arrondissement de Yopougon ont débarqué à bord d’un pick-up au Terminus 40, le quartier où vivait mon épouse et ont encerclé la cour. Ils ont fouillé toute la maison sans rien trouver et ont emmené ma femme avec eux.

(VOUS ALLEZ PRENDRE DRAP)CAR LE JOUR SE LEVERA BIENTOT

(Vous allez prendre drap) car le jour se levera bientôt! De quoi nous parle-t-on! GBAGBO Laurent a été élu en 2000. Durant toute l’année 2001, son armée a essuyé deux attaques armées, de l’envergure d’une attaque pour la prise du pouvoir. En 2002, il subit une première attaque en janvier puis une deuxième plus lourdes et plus organisée en septembre, qui donna naissance au premier mouvement rebelle de Côte d’Ivoire, un bébé né de la folie des grandeurs de Dramane OUATTARA. Depuis cette attaque, la France et ses réseaux satellites, ont trouvé l’alibi pour forcer Laurent GBAGBO à se dépouiller de tout son pouvoir au profit d’un homme proche de OUATTARA. Il a été obligé de limoger son Premier Ministre et de prendre Seydou DIARA, un proche de OUATTARA. Il a ensuite été contraint de prendre Charles Konan BANI, un autre proche de OUATTA...RA. Il a finalement été contraint de prendre SORO Guillaume, un des employés de OUATTARA, ayant eu la charge d’animer comme porte-parole, la rébellion créée par OUATTARA alors n’avait pas terminé son année de Licence en Anglais.

Crise post-électorale : 72 EX-FDS DANS LES FILETS DU TRIBUNAL MILITAIRE

Le procureur militaire, Ange Kessi.Écrit par Marc Yevou Jeudi, 07 Juillet 2011 06:00
A en croire une source proche du tribunal militaire, le cabinet d’instruction a bouclé ses enquêtes suite aux différents délits et crimes commis pendant la crise post-électorale. Au terme donc de cette première partie de la procédure, le procureur militaire vient d’ouvrir des informations judiciaires contre 72 ex-Fds, composés de militaires, gendarmes et policiers, tous grades confondus. Il est reproché à ces derniers, les faits de «détournement de deniers et matériels publics, achat, commerce et cession illicites d’arme et de munition de guerre, arrestation illégale et séquestration,meurtre,viol, recel de cadavre,violation de consigne et complicité». Ces faits sont prévus et réprimés par les «articles 27, 225,373,374,225,342,345,420,471,497 du code pénal,3 et suivants de la loi n°98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la réglementation sur les armes,munitions et substances explosives.»

Violation des droits de l`homme:La Société civile demande une enquête sur les événements de 2002

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, jeudi 7 juillet 2011, 17:05
La société civile souhaite que les enquêtes diligentées par le procureur de la Cpi sur les événements post-électoraux prennent en compte ceux de 2002. Elle l'a fait savoir hier au cours d'une conférence de presse animée par le président de la coalition ivoirienne pour la cour pénale internationale (CI CPI) El Hadj Ouattara Ali. C'était dans les locaux de la coalition ivoirienne pour la paix en Côte d'Ivoire aux II Plateaux. Le conférencier a dit ne pas comprendre que l'enquête de la Cpi censée mettre fin à l'impunité en Côte d'Ivoire ne remonte pas en 2002 date l'éclatement de la crise militaro-politique.

Ouattara Ali estime que la demande d'ouverture d'enquête des autorités ivoiriennes doit couvrir l'ensemble des crimes relevant de la compétence de la cour depuis 2002.
« Il faut ne faut pas donner l'impression qu'il y a une justice à deux vitesses en Côte d'Ivoire. C'est-à-dire celle des vainqueurs sur les vaincus. » Pour lui, se limiter aux seuls événements post-électoraux mettrait en cause la crédibilité de la cour et à mal la réconciliation nationale. « La Société civile demande au bureau du procureur d'ouvrir les enquêtes sur les crimes en Côte d'Ivoire en commençant par la guerre de 2002», a conclu l'orateur.

Zana Coulibaly

Source : Facebook

Incapable de faire face aux problèmes du pays:le préfet ouattara fuit les Ivoiriens

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, jeudi 7 juillet 2011, 16:57
Dans l’incapacité de regarder le peuple droit dans les yeux pour lui expliquer comment il entend le sortir du bourbier que lui-même a créé, le nouveau pouvoir préfère se faire voir sur «sa» scène internationale. Donnant l’impression de fuir les Ivoiriens qui restent sur leur faim quant à sa «solution» de sortie crise.
Depuis l’installation de Ouattara au pouvoir par la France qui a renversé Laurent Gbagbo lors du coup d’Etat du 11 avril 2011, le nouvel occupant des lieux n’a pas encore pris le bain de foule qui prouverait sa prétendue ‘’popularité’, qui montrerait qu’il a été ‘’majoritairement élu’’ par le peuple et qu’il est celui que la population a choisi. L’homme donne l’impression d’être incapable de regarder son peuple droit dans les yeux  pour le rassurer quant à sa potion magique pour relever la Côte d’Ivoire des décombres occasionnés par les fusils, les canons  et les bombes de la France et de ses alliés qui l’ont porté au pouvoir par un autre coup de force. En fait Ouattara, qui n’a  en réalité aucune « solution » aux problèmes quotidiens des Ivoiriens, est pris au piège des ses promesses électorales irréalistes. C’est pourquoi il préfère les éviter, voire les fuir, pour se réfugier dans les illusions que lui procurent les douceurs des salons Vip, des aéroports des capitales africaines et européennes. lorsque son pouvoir ne se retrouve pas dans les salles d’attentes douillettes des ‘’amis’’ qui doivent déverser des torrents de Cfa sur la Côte d’Ivoire. Il faut comprendre les nouveaux occupants du palais. De la politique, ils ne savent quasiment rien. Leur vision du monde se limite aux  effets enivrants des médias étrangers sur lesquels ils ont passé tout leur temps à critiquer Laurent Gbagbo et à déstabiliser la Côte d’Ivoire. De la gestion d’un pays, ils n’ont que le vague souvenir de leur plan de relance économique douteux qui a échoué en 1993. Des réalités économiques locales et mondiales, ils n’ont aucune connaissance pratique, sinon que des chiffres et des prévisions trompeurs sur le papier et surtout “les Plans d’ajustement structurel (Pas)” erronés du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui n’ont jamais permis de développer un seul pays africain. En fait, ils ont leurs livres de banquiers qu’ils n’ont peut-être pas encore fini de parcourir. C’est certainement pourquoi il a cru qu’il suffisait d’avoir quelques amis, un certain soutien pour renverser un régime et faire des déclarations sur France 24 pour être aptes à diriger un pays. Mais la réalité est là, devant les maîtres du moment. 
 

COMMENT CLOUER LE BEC A UN JOURNALISTE ?

NOUVELLES BREVES SUR LE TERRRAIN


Prisonniers avant d'être inculpés. Bravo Ouattara ! Tous les étudiants en droit devraient aller prendre quelques cours chez le Préfet de Sarkozy. Faudrait aussi donner les noms des "inculpés". Effet de communication pour dire que la "justice" fait son travail. Pffffffffff...AFP: Côte d'Ivoire: deux nouveaux inculpés dans le camp Gbagbo
ABIDJAN — Deux personnalités du camp de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont été inculpées, portant à 24 le nombre de figures du régime déchu poursuivies pour détournements de fonds ou atteinte à l'autorité de l'Etat durant la crise post-électorale, a annoncé vendredi le parquet.

SEVERE MISE EN GARDE DU COMMANDANT KONAN BONIFACE AU GENERAL MANGOU

Depuis l'exil: "Quand je rentrerai en Côte d'Ivoire, tu me diras pourquoi tu as abandonné tes frères d'armes et trahi le combat pour la souveraineté de la Côte d'Ivoire".


ALERTE! alerte! alerte! Le Ministre DOGO Raphaèl vient d'être arreté par les FRCI de Ouattara, la chasse aux pro-Gbagbo continue au pays
OUATTARA L'EXPERT REBELLE SOLLICITE PAR LA REBELLION LIBYENNE EN MARGE DU SOMMET ORDINNAIRE DE L'UA A MALABO.
Le procureur dans la ligne de mir des africains : Il représenterait l'ordre établit du fort qui gagne toujours contre le faible.



ALERTE ALERTE ALERTE DES MILITARES BURKINABES SONT AFFECTES DE FACTO A LA GARDE REPLIBUCANE DE OUATTARA. DE SOURCE D'UN JOURNAL PROCHE DE L'AFRQUE DE L'OUEST. LES VRAIS IVOIRIENS NE FERONT PAS CELA. CE COMPORTEMENT DE VOYOU EST VU PAR DES PAYS QU'ON NE CITE PAS PAR HABITUDE. COTE D'IVOIRE YAKO YAKO TA GENTIELLESSE TE JOUE UN SALE COUP AUJOURD'HUI MAIS DEMAIN SERA UN AUTRE JOUR;


«Cela fait beaucoup et même trop pour nous», a laissé entendre un cadre haut placé du Rdr.
Il y a visiblement trop à faire. Le problème posé par les Frci, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie détruites. La Justice qui ne fonctionne plus. L’insécurité qui a pris des proportions extrêmes. L’administration sinistrée. Les entreprises ruinées qui attendent d’être aidées. Les propriétaires des véhicules volés par les pillards qui attendent qu’on les leur restitue. Le casse-tête des salaires des fonctionnaires chaque fin de mois, dans un pays qui n’a plus de régies financières. Les bailleurs de fonds et les investisseurs qui posent d’énormes conditions au pouvoir. Laurent Gbagbo et tous ces prisonniers qui hantent les maîtres des lieux. Ces militaires en exil qui donnent l’insomnie à plus d’un. L’année blanche qui se profile à l’horizon pour les élèves et étudiants. Le prix du café cacao qui est au plus bas niveau. Les emplois pour les femmes et les jeunes. Les routes, les écoles et les hôpitaux à réhabiliter et à construire. Les nombreuses promesses faites. Les pluies de milliards. La Côte d’Ivoire qui est à reconstruire

URGENT!-APPEL À LA RÉSISTANCE !

Amies et amis, chers résistants, l’heure est grave et plus que grave. J’invite chacun à porter dans les heures qui suivent sa tenue de combat. L’opération « vacarme de silence » rentre dans sa phase la plus active.





Toi jeune fille comme moi, toi femme comme moi, toi homme, refuge de ta progéniture, toi jeune homme, avenir d’une nation qui est entrain d’être vendue, pillée, violée, par la France et son mossi, que fais-tu ?

Depuis que ton président de la république, celui que tu as dignement voté, a été injustement renversé, qu’as-tu posé comme acte hormis ton temps passé sur facebook ?

Chez toi à la maison, dans ton quartier, dans ta commune, quel acte concret as-tu posé ?
Regarde comment ton premier ministre Affi N’guessan et Michel Gbagbo ont été humiliés.


Communiqué des avocats du président Gbagbo

C'est le lieu de rappeler ici que le President Laurent GBAGBO, privé des droits humains les plus fondamentaux depuis sa mise en residence surveillée le 13 avril 2011,
 n'a de cessé de réclamer la présence de ses avocats.

En date du 4 juillet 2011, le Haut-Representant des Nations Unies en COTE DTVOIRE a rendu visite au Président Laurent GBAGBO que l'armée francaise a renversé le 11 avril 2011 au mépris de la Résolution 1975 du Conseil de Securité des Nations Unies.

EXCLUSIF !!! nominations au ministère de la Défense Mangou saute

Mangou.jpgLe Président de la République a procédé à la                    nomination et à la promotion des officiers généraux et supérieurs dont les noms suivent :

Déjà fatigué, alors que le «championnat» ne fait que commencer?

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, jeudi 7 juillet 2011, 16:43
Toujours la rumeur. Le nouveau pouvoir serait ‘’fatigué’’. Il aurait demandé 6 mois, soit une demi-année, pour se ‘’reposer’’. Il y a visiblement trop à faire. Le problème posé par les Frci, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie détruites. La Justice qui ne fonctionne plus. L’insécurité qui a pris des proportions extrêmes. L’administration sinistrée. Les entreprises ruinées qui attendent d’être aidées. Les propriétaires des véhicules volés par les pillards qui attendent qu’on les leur restitue. Le casse-tête des salaires des fonctionnaires chaque fin de mois, dans un pays qui n’a plus de régies financières. Les bailleurs de fonds et les investisseurs qui posent d’énormes conditions au pouvoir. Laurent Gbagbo et tous ces prisonniers qui hantent les maîtres des lieux. Ces militaires en exil qui donnent l’insomnie à plus d’un. L’année blanche qui se profile à l’horizon pour les élèves et étudiants. Le prix du café cacao qui est au plus bas niveau. Les emplois pour les femmes et les jeunes. Les routes, les écoles et les hôpitaux à réhabiliter et à construire. Les nombreuses promesses faites. Les pluies de milliards. La Côte d’Ivoire qui est à reconstruire. «Cela fait beaucoup et même trop pour nous», a laissé entendre un cadre haut placé du Rdr. On comprend que, selon la rumeur, le pouvoir demande une mi-temps, pour faire une pause. On lui aurait répondu que six mois pour se reposer, c’est trop. Les vacances du chef, c’est 2 mois. Pas plus. Au-delà, il pourrait être considéré comme démissionnaire. Finalement, l’on aurait trouvé un compromis: 3 mois de repos. Alors que «le championnat national» ne fait que commencer. La rumeur est vraiment accablante. Mais il faut comprendre. Une chose est de parler et de parler. Une autre est de faire ce qu’on a promis : ces bateaux et ces avions chargés de milliards qui ne sont pas loin. Des billets de Fcfa tout neufs que tout le monde attend. Dur, dur de gérer un Etat à genoux, une République qui n’existe plus, une Nation qu’on a soi-même divisée. Surtout quand on a trop parlé mais qu’on n’en a pas la carrure.

K.K. M



Source : Facebook

Politique Changement de régime : Le pouvoir dévoile un coup d’Etat en préparation



Les rumeurs de coup d'Etat en préparation depuis le Ghana voisin, où des milliers de personnes civiles ou militaires proches de l'ancien régime se sont exilés, sont prises très au sérieux par les nouvelles autorités. Le dimanche 03 juillet dernier, au cours d'un meeting à la mairie de Divo, le ministre de l'artisanat Konaté Sidiki, proche collaborateur du Premier ministre Guillaume Soro, a confirmé que des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo préparent un coup d'Etat à partir du pays de John Atta Mills. « Au sein de LMP (La Majorité Présidentielle ndlr), il y a des gens de bonne foi qui veulent aller à la réconciliation nationale, tandis qu’il y a un groupe de personnes qui prépare un coup d’Etat à partir du Ghana », a-t-il précisé. Le ministre Konaté a toutefois rassuré son auditoire quant aux dispositions qui ont été prises au niveau de l'Etat pour faire avorter ce présumé projet de destabilisation. « Nous avons infiltré leur dispositif », a-t-il indiqué, ajoutant que « le gouvernement de Côte d’Ivoire a l’obligation de sécuriser la population ivoirienne ».

Issia Leur collègue bastonné par les forces pro ouattara-Les enseignants bloquent le Bac

par La Majorité Présidentielle Gbagbo, jeudi 7 juillet 2011, 16:32
Les épreuves physiques du Bac ont été interrompues, le lundi 4 juillet 2011, à Issia. Les cours l’ont également été, dans les deux établissements secondaires publics de la ville. La raison. Le jeudi 30 juin, aux environs de 10 H, deux éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), armés d’une kalachnikov, chacun, font irruption dans l’enceinte du lycée municipal situé non loin d’un corridor qu’ils contrôlent. Leur intention, mettre la main sur un élève en classe de 3ème 1 . Cela, pour lui administrer une correction parce que ce dernier aurait proféré des menaces à l’encontre de sa petite amie qui serait devenue une copine de l’un des hommes en armes. Des enseignants et l’administration s’interposent. Le lendemain vendredi, aux environs de 19 H, un autre élément des Frci, armé, donne de violents coups (à la nuque et au visage) à un enseignant qui a eu l’audace de lui demander pourquoi il a percuté sa moto. Ces faits rapportés, lundi dernier matin, lors d’une assemblée générale convoquée par le collectif des syndicats d’enseignants du secteur Education /Formation, au lycée moderne, vont révolter les enseignants. Ces derniers vont libérer les élèves et suspendre le déroulement des épreuves physiques du Bac. Informé, le lieutenant Doumbia, commandant de la zone opérationnelle Frci d’Issia, rencontre les enseignants, ce même lundi. Après avoir exprimé son désarroi, il rembourse les frais médicaux engagés par l’enseignant bastonné. En outre, il prend l’engagement de radier ses éléments indélicats. Les enseignants de leur côté exigent, en plus, des garanties pouvant mettre fin aux agissements des éléments des Frci incontrôlés dans la ville, avant toute reprise des cours.

Kévin BAKOU
Correspondant régional de Soir Info

Tchad – Prochain champ de guerre de Sarkozy ?

Publié le6 juillet 2011 parAllain Jules
NDJAMENA – C’est avec consternation que les autorités tchadiennes à Ndjamena la capitale, ex Fort-Lamy, ont appris que la France s’apprêtait à retirer les forces françaises dites « Épervier » (950 hommes) du Tchad. Selon une déclaration du chef du quai d’Orsay Alain Juppé, « La force militaire appelée Épervier »ne se justifie pas » et doit être rapatriée ». Le Tchad est un pays d’Afrique centrale sans accès à la mer. Pour ses exportations de pétrole, il passe par les ports camerounais, après avoir construit un oléoduc avec le concours de la Banque mondiale. Situé au sud de la Libye, à l’est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l’ouest du Soudan, ce pays qui connait par intermittence des guerres craint pour sa stabilité. Sa capitale est N’Djamena. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique noire.

SCOOP SCANDALE : RMC Jean-Jacques Bourdin LA VERITE SUR LA SYRIE

DETENTION ARBITRAIRE DE MICHEL GBAGBO : TOUSSAINT ALAIN ECRIT A NICOLAS SARKOZY (07 JUILLET 2011)

par Toussaint Alain, jeudi 7 juillet 2011, 15:15
Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République Française
Palais de l’Elysée
55, Rue Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris 

Paris, le 7 juillet 2011

Objet : La libération de Monsieur Michel GBAGBO

Monsieur le Président,

Je voudrais, par la présente, appeler votre attention sur le cas particulier d’un ressortissant français dénommé Michel GBAGBO, fils du Président Laurent GBAGBO, renversé le lundi 11 avril 2011 par les forces spéciales françaises en croisade pour le “rétablissement de la démocratie” en Côte d’Ivoire.

Depuis bientôt trois mois, Michel est détenu sans raison par les troupes de Monsieur Alassane OUATTARA auquel les Gouvernements successifs de la France, y compris le vôtre, ont apporté un appui diplomatique, militaire et financier constant dans sa conquête armée du pouvoir.

Né à Lyon, Michel est franco-ivoirien. Il se trouvait avec sa famille à la Résidence du Chef de l’Etat lorsqu’après les bombardements, des soldats français sont venus s'emparer du Président GBAGBO. Le 11 avril 2011, Michel fut, comme les autres, remis à Monsieur OUATTARA, puis brutalisé et enfermé à l'Hôtel du Golf avec son épouse et ses deux enfants en bas âge, eux aussi citoyens Français.

Votre Gouvernement a une responsabilité considérable dans le sort réservé à Michel et aux siens. Certes, son épouse et ses enfants ont été libérés. Mais ce fut pour retrouver leur domicile pillé et tous leurs papiers personnels détruits. Michel a été transféré à la prison de Bouna (Nord-Est).

Arbitrairement détenus, sans inculpation ni procès, en violation des normes internationales d’équité, Michel et les autres prisonniers politiques y subissent les traitements les plus humiliants :
http://www.youtube.com/watch?v=9URpePMLl3A (ce lien vidéo l’atteste).

Michel est bel et bien l’otage de votre allié OUATTARA, qui le détient parce qu'il est le fils du Président GBAGBO. En tant que ressortissant français, il devrait pouvoir bénéficier de l’assistance et du soutien de votre Gouvernement qui s’est mobilisé pour d’autres otages ou détenus français (Afghanistan, Mexique, Niger, etc).

Le 20 avril, puis le 4 juillet 2011, la mère de Michel a adressé deux (2) correspondances à Monsieur Alain JUPPE, votre Ministre des Affaires étrangères, qui n’a pas jugé utile d’y répondre. La vie d’un ressortissant français (libre, otage ou repris de justice) a-t-elle plus de prix que celle d’un autre ? Pourquoi ce « deux poids deux mesures » ? Ou alors, Michel, fils du Président GBAGBO, est-il tout simplement victime d’un délit de parenté ? Le silence du Gouvernement français est troublant.

C’est un secret de polichinelle que votre Gouvernement est très influent auprès du régime tyrannique de votre ami OUATTARA. Seule votre intervention peut permettre d’obtenir la libération immédiate de Michel, dont l’état de santé s’est sérieusement dégradé, et lui sauver ainsi la vie. Je sais pouvoir compter sur vous.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Monsieur Toussaint ALAIN
Conseiller du Président GBAGBO


Lettre transmise par courriel à Monsieur Xavier Musca, Secrétaire Général de l'Elysée.L'originale SIGNEE par l'expéditeur lui sera adressée par la Poste. De même, une copie est transmise ce jour même aux médias et à des tiers intéressés par la question ivoirienne pour information. 

LES RÉSERVES DE LA LIBYE EN EAU, L’UNE DES RAISONS DE LA GUERRE ?


LIBYE : DÉBATS - OPINIONS
LA RÉVOLUTION LIBYENNE 
ET LES GIGANTESQUES RÉSERVES D’EAU EN LIBYE Contracts were awarded in 2001-02 for the next phase of Libya’s Great Man-Made River Project, an enormous, long-term undertaking to supply the country’s needs by drawing water from aquifers beneath the Sahara and conveying it along a network of huge underground pipes."Key Data" Phase II Pumping from the south western aquifer (Fezzan) to Tripoli and Jeffara plain Designed for future expansion in Phase III Phase IV Extension of distribution network ; construction of a pipeline linking the Ajdabiya reservoir to Tobruk Phase V Connection of the eastern and western systems into a single network in Sirt

CÔTE D'IVOIRE, JUGEMENT DE LAURENT GBAGBO: LA DEUXIÈME TENTATION DE YAO N’DRÉ


Même si Alassane Dramane Ouattara est l’ennemi de quelqu’un, il faut que ce dernier reconnaisse que le fils de Korogho est attaché aux valeurs démocratiques et républicaines. Sous d’autres cieux et sous le règne d’autres dirigeants, le Conseil constitutionnel aurait depuis longtemps changé de président, Laurent Gbagbo aurait été livré à la justice et on ne s’embarrasserait pas de scrupules pour le juger.

L’un des premiers obstacles juridiques qui se dressent sur le chemin du procès en Côte d’Ivoire de Gbagbo, c’est son statut d’ancien chef d’Etat. En plus de rendre spéciale la procédure, il se trouve que ce statut le rend membre de fait de la juridiction qui doit le juger. En effet, selon l’article 89 de la Constitution ivoirienne du 1er août 2000, "le Conseil constitutionnel se compose : (…) des anciens Présidents de la République, sauf renonciation expresse de leur part…". Une arête dont il faudra se débarrasser. Mais ce n’est pas tout. Ladite juridiction est sous le contrôle d’un de ses amis. Et s’il y a une personne par qui le drame ivoirien est déjà passé, c’est bien Paul Yao N’Dré, le président du Conseil constitutionnel ivoirien.

Intervention militaire française en Libye : lettre ouverte aux députés et aux sénateurs


Monsieur/Madame le Député, 
Monsieur/Madame le Sénateur, 

Ayant séjourné une semaine à Tripoli du 8 au 14 juin dernier dans le cadre d’un reportage sur la situation en Libye pour le magazine Afrique Asie (1), j’estime être de mon devoir de témoigner de ce que j’y ai vu et entendu, et de vous communiquer des informations qui n’ont pas été rapportées par les médias français. 


D’emblée, je tiens à souligner que cette lettre n’est pas un plaidoyer pour le colonel Kadhafi ou son régime. Je pense, comme beaucoup de Français, que l’avenir de la Libye est uniquement du libre choix du peuple libyen, que le conflit doit être réglé par la négociation, sans ingérence ni française ni étrangère. De plus, force est de constater que l’intervention« humanitaire » de la France et de l’OTAN en Libye, censée protéger la population en vertu de la résolution 1973 de l’ONU, provoque la mort de centaines de civils. La poursuite de cette immixtion dans les affaires libyennes est dangereuse pour la stabilité en Méditerranée.