lundi 6 juin 2016

BRÉSIL-Nouveau SÉISME POLITIQUE : les PREUVES du COMPLOT contre DILMA ROUSSEF découvertes


BRÉSIL-Nouveau SÉISME POLITIQUE : les PREUVES du COMPLOT contre DILMA ROUSSEF découvertes


Aujourd’hui, le Brésil s’est réveillé aux bruits de conversations secrètes et vraiment choquantes, impliquant un ministre clé dans le gouvernement nouvellement installé au Brésil, qui éclairent d’un jour nouveau les motifs des participants à la mise en accusation de la présidente démocratiquement élue du pays, Dilma Rousseff.

Les transcriptions de ces conversations ont été publiées par le plus grand journal du paysFolha de São Paulo, et révèlent des conversations secrètes qui ont eu lieu en mars, quelques semaines avant le vote de destitution de la chambre basse. Elles mettent en lumière un complot explicite entre le nouveau ministre de la Planification (alors sénateur), Romero Juca, et l’ancien dirigeant de la compagnie pétrolière, Sergio Machado – qui sont tous deux des suspects officiels dans l’enquête de corruption dite Car Wash. Ils tombent d’accord, lors de cette discussion secrète, sur le fait que la destitution de Dilma est le seul moyen de mettre fin à l’enquête de corruption qui les touche. 

De militaire à militaire

Seymourh Hersh révèle dans cette enquête la manière dont le général Martin Dempsey et les chefs d’état-major US ont tenté de contourner la Maison-Blanche pour venir en aide à la Syrie. Bien que l’article comprenne diverses approximations, probablement destinées à ne pas trop choquer les lecteurs anglo-saxons, il atteste de l’ampleur de la révolte des généraux face à l’incurie des politiciens.

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Protégé jusqu’à sa démission par le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, le général Martin Dempsey a organisé la révolte des généraux face aux atermoiements et aux contradictions de la Maison-Blanche. 

La stratégie du coup d’État global


Si les États-Unis sont devenus économes de leurs moyens militaires sous la présidence de Barack Obama, ils n’ont pas pour autant cessé d’agir militairement dans le monde. Ils disposent d’un vaste système, à la fois ouvert et secret, leur permettant d’intervenir presque n’importe où dans le monde ; un système qu’ils mettent en mouvement à la moindre occasion.

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Quelle liaison y a-t-il entre des sociétés géographiquement, historiquement et culturellement éloignées, du Kosovo à la Libye et à la Syrie, de l’Irak à l’Afghanistan, de l’Ukraine au Brésil et au Venezuela ? Celle d’être emportées dans la stratégie globale des États-Unis, exemplifiée par la « géographie » du Pentagone. Le monde entier s’y trouve divisé en « aires de responsabilité », chacune confiée à un des six « commandements combattants unifiés » des États-Unis :

Côte d’Ivoire: « Les calomniateurs de Simone Gbagbo viennent souvent de son propre camp », Par Théophile Kouamouo

 Par Théophile Kouamouo. 

 
 
Je suis bien placé pour savoir que l’on a raconté et que l’on raconte n’importe quoi sur Simone Gbagbo, et que ses calomniateurs viennent souvent de son propre « camp ». Car c’est un des cercles d’influence autour de son époux qui a répandu, en 2003, la légende totalement infondée selon laquelle elle était l’âme invisible derrière Le Courrier d’Abidjan, quotidien que j’avais alors cofondé avec Sylvestre Konin. Une légende qui a prospéré au point d’être reprise en chœur par la presse française. A tel point que l’ex ambassadeur Gildas Le Lidec est allé jusqu’à me demander, très sérieux, si l’un des pseudos utilisés dans ce journal était celui de Simone Gbagbo. Or je ne la connaissais même pas en 2003. Et je n’ai jamais été un de ses proches.