jeudi 29 décembre 2011

Primature, coûte que coûte

Le député de Ferkéssédougou, Guillaume Kigbafory Soro, ne serait plus trop chaud pour le Perchoir et semble être désormais candidat à sa propre succession à la primature. Surtout avec cette situation de Frci «incontrôlables» à la gâchette facile, le chef de l'ex-rébellion est en passe de conserver son fauteuil, histoire de garantir un assainissement dans les rangs des Frci, majoritairement composés des ex-rebelles sous son autorité.

Il y a des personnes qui estiment qu'une tenue leur va à merveille à telle enseigne qu'elle ne pourrait être assez bien pour une tierce personne. Et le premier ministre Guillaume Soro et son entourage sont de ces personnes-là. Selon eux, la primature doit demeurer l'affaire exclusive du chef de l'ex-rébellion, parce que la Côte d'Ivoire serait loin d'être sortie de l'ornière. Et le seul Ivoirien à même de faire face à cette situation post-crise est bien l'homme-providence Guillaume Soro. Et les arguments ne leur manquent pas pour soutenir cette thèse. Alors qu'Alassane Ouattara, au lendemain du 11 avril, avait promis de rétablir la sécurité et de débarrasser Abidjan et les villes de l'intérieur de tous ses combattants en armes en deux mois, huit mois après, on en est à la case départ. Les Frci jouissant d'une impunité tatouée, parce qu'ayant été élevés au titre de sauveurs par le procureur de la République, Simplice Kouadio, ont continué de faire subir toutes sortes d'exactions, de chantage et de persécutions aux populations. Les événements de Vavoua et de Sikensi (lundi dernier) ont fini par convaincre la communauté nationale et internationale que les éléments des Frci, majoritairement des ex-rebelles constituent un véritable problème pour le régime Ouattara. Parce qu'indisciplinés, insubordonnés et complètement déconnectés des réalités d'une armée régulière.

Déclaration du FPI Relativement aux TUERIES de VAVOUA et de SIKENSI

                              Déclaration du FPI

Relativement aux TUERIES de VAVOUA et de SIKENSI

Depuis le 11 avril, date de l’arrestation du Président Gbagbo et de la remise du pouvoir d’Etat par les forces Françaises à Monsieur Ouattara, les populations sont quotidiennement victimes d’exactions de toutes sortes (viols, expropriations, vols, rackets et assassinats) en toute impunité. Les auteurs sont invariablement des éléments des FRCI, dits « indisciplinés » ou « incontrôlés ».

Promesse avait pourtant été faite aux Ivoiriens depuis le mois de mai 2011, qu’ils recouvreraient rapidement leur quiétude, car la sécurité serait rétablie. Assurance avait été donnée que les hommes armés retourneraient en caserne sous peu.

Les dernières nouvelles de Gbagbo à La Haye


Réjoui par la forte mobilisation des Africains pour lui, Laurent Gbagboest reconnaissant et bien portant.
Il a l'Amour de son peuple
Après la mobilisation exceptionnelle de la diaspora africaine à La Haye, le week-end de noël pour offrir un réveillon des plus amicaux au Président Laurent Gbagbo, il nous revient que le prisonnier politique de Ouattara et Sarkozy est très content de cet événement. Il savait qu’il pouvait compter sur le soutien non des seuls patriotes ivoiriens, mais également sur celui, tout aussi précieux, des Africains souverainistes.

Autant Patrice Lumumba a été injustement frappé, autant depuis le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo, qui a voulu fortement démocratiser la Côte d’Ivoire, fait l’objet d’un traitement inhumain des puissances néocoloniales. Sa déportation à la Cpi, pour donner les coudées franches au pouvoir de Ouattara, a choqué le monde des sensibles. Mais comme il l’a promis, à La Haye, «on ira jusqu’au bout».

Iran : 15 hauts responsables US et européens mettent en garde contre « une confrontation militaire désastreuse »


27 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Un groupe international de hauts responsables gouvernementaux, militaires et diplomatiques ont adressé au Président américain une lettre mettant en garde contre la « possibilité accrue d’une confrontation militaire désastreuse », si les liens diplomatiques ne sont pas renoués avec l’Iran. La lettre, intitulée Vers une solution diplomatique au problème nucléaire iranien, a été rendue publique le 19 décembre par le Conseil national irano-américain.

Bien qu’adressée à Obama – dont le maintien en poste à la Maison Blanche constitue la garantie même d’une guerre – la lettre affirme :

2012, Mobilisons-nous contre la guerre et la désintégration sociale

Plus américains qu’Obama, les dirigeants russes invoquent Roosevelt !


29 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Au cours de la session du Conseil d’Etat du 26 décembre à Moscou, et alors que la présidence Obama joue le jeu géopolitique britannique de l’affrontement avec la Russie, trois officiels du gouvernement russe ont cité comme idéal politique le président américain Franklin Roosevelt, celui qui brisa en son temps le fascisme financier propagé par la City de Londres.

Le gouverneur de la région de Lipetsk, Oleg Korolyov, a cité les efforts de Roosevelt pour s’assurer que les usines fonctionnent dans l’intérêt de leurs employés et de la population, et pas en faveur d’ « oligarques ». Le Président russe Dimitri Medvedev a lui mentionné le leadership mobilisateur de Franklin Roosevelt durant la crise de 1929, avant que le Premier ministre Vladimir Poutine ne reprenne ce thème en ouverture de son discours :« Puisque plusieurs collègues ont déjà soulevé la question de Franklin Delano Roosevelt, je vais me permettre une digression lyrique. Durant la Grande Dépression des années 1930, Roosevelt s’est exprimé régulièrement, toute les semaines, à la radio sur divers sujets, et pas uniquement sur les questions du travail [comme l’a mentionné Korolyov]. Son objectif principal était d’offrir son conseil à toute la nation afin d’inspirer confiance en l’avenir. A l’époque, la télévision n’existait pas vraiment et internet pas du tout. Nous disposons aujourd’hui de divers moyens pour travailler avec les organisations publiques et la société, mais nous ne les utilisons pas de manière efficace, et nous devrions faire cet effort. »

La parole avant les actes


Gorbatchev, le missile des Britanniques contre la Russie

Gorbatchev, 
le missile des Britanniques contre la Russie
26 décembre 2011 - 13:47


26 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Quoi que l’on puisse personnellement en penser, le gouvernement Poutine-Medvedev est le seul à même d’assurer la stabilité de la Russie dans un monde où l’alliance anglo-américaine des réseaux de la City et de Wall Street nous pousse vers un conflit nucléaire. C’est dans le chaos précédant la chute de son système financier que cette alliance tente de déstabiliser ce pays eurasiatique en exploitant le sentiment légitime de liberté auquel aspire une partie du peuple russe. Un des principaux agents dans cette opération est l’ancien leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev, très en vue de par chez nous mais honni dans son pays pour avoir présidé à la chute de l’URSS et en avoir remis les clés aux prédateurs financiers anglo-américains.
Gorbatchev, le missile des Britanniques contre la Russie

Tam-Tam parleur: “Sikensi, l’affaire en trop”



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Même si le quota des morts autorisés par le gouvernement laxiste de Ouattara, – plus que condescendant dans sa gestion des FRCI, véritables monstres sans foi ni loi –, n’est pas encore atteint, puisque le premier ministre Soro a parlé de provocation des populations contre les FRCI, les ivoiriens n’en peuvent plus, et l’affaire de Sikensi est l’affaire en trop ! Et surtout en cette période de Noel, où même dans mon enfance, alors que la guerre sévissait au Vietnam, on évoquait, je m’en souviens, la “trêve de Noël”, entre les belligérants des deux camps!

Côte d’Ivoire: Monsieur Ouattara, voici nos vœux de fin d’année pour vous!


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Nous sommes à J-2. Plus que 2 petits jours pour que vous bâtiez le premier record de longévité au pouvoir en Côte d’Ivoire en tant qu’imposteur.
Oui. Vous y êtes presque. Ou déjà ; dirait le commun des mortels. Mais, les heures sont longues, comme les jours sont longs, très longs, trop longs mais moins longs que le temps qui passe. Non. Rassurez-vous, je ne suis pas en train de philosopher.
Au fait, un jour vaut mille et mille jours valent un. C’est ce que j’essaie d’exprimer. Car avec vous, Monsieur Ouattara, on aura compris le sens de cette phrase divine.

Mondialisation de la pauvreté par la dette