Du quotidien "le Temps" de ce jour
En faisant parapher par chacun de ses trente six ministres une «charte d’éthique» en début août 2011, au Palais de la Présidence de la république au Plateau, Alassane Ouattara a amené bien d’observateurs nationaux et internationaux de la vie socio-économique ivoirienne à applaudir à tout rompre. Se disant que lecombat était engagé désormais de front contre la corruption, le passe-droit et le clientélisme. Les «reconstructeurs» (c’est le nouveau nom des barrons et cadres du rhdp) qui, malgré la cogestion du Pouvoir d’Etat avec Laurent Gbagbo, l’accusent aujourd’hui de tous les maux. en somme en faisant prêter serment à 36 collaborateurs, sur sa « charte d’éthique », et que désormais, qu’ils ne poseraient pas les mêmes actes qu’ils reprochaient au régime précédent. en matière de gouvernance, de transparence et d’équité dans la conduite de certaines affaires de la république. Mais hélas, la corruption, la course effrénée à l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les abus de biens sociaux, le népotisme, le clientélisme, les détournements en tous genres» prennent une forme rampante. Pour tout dire, ces fléaux qui minent notre société, ont de beaux jours devant eux.