lundi 6 juin 2011

Abidjan: Des prêtres séquestrés à Adjamé. 27 millions de Fcfa exigés!

lun, 6 juin 2011 - 8:39 
                        Photo d'illustration: Mgr Lézoutié.

Publié le lundi 6 juin 2011 | Soir Info - Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 juin 2011, des malfaiteurs, aux 220 Logements, dans la commune d'Adjamé, ont attaqué un édifice religieux. A savoir, la paroisse Saint Luc. Ces brigands, à l’occasion, ont emporté plusieurs biens, non sans blesser le vigile des lieux. 

Alassane Ouattara : Un maître nageur dans les eaux troubles de l’illégalité

Lun, 6 juin 2011 -
Alassane Dramane Ouattara dit ADO.

Le 06 juin 2011 par IvoireBusiness - Après le coup d'État du 11 avril dernier de la France et des casques bleus de l'ONU, dont il est le bénéficiaire, Alassane Ouattara a décidé d'opérer le vernissage enjolivant de son "trône". Le vernis de la légalité lui a paru nécessaire. A cette fin, il a tenu à prêter serment le 6 mai dernier devant le président du Conseil constitutionnel, M. Yao N’Dré Paul. C'était juste pour lui un moyen de couvrir, si possible, la laideur du coup d’État de ses maîtres. Depuis cette date, tout porterait à croire qu’Alassane Ouattara est très légaliste au point d'avoir tenu à se conformer à la Constitution ivoirienne. Mais la réalité est toute autre. Il n'instrumentalise la loi que là où il pense qu'elle peut l'arranger. Tout le reste n'est en réalité que manifestation du despotisme. C'est bien de cela qu'il s'agit quand un homme, en l'occurrence chef de l'Exécutif, se croit au-dessus des lois et agit contre elles. Il a tenu à prêter serment, il l'a fait sans pudeur. Mais il semble ignorer que dans la logique de la légalité constitutionnelle, il venait de rendre nul et de nul effet tous les décrets et autres ordonnances farfelus pris par lui antérieurement à la date du 6 mai 2011. 

YOPOUGON- URGENT! : OÙ SONT PASSÉS LES 350 PRISONNIERS DU COM ZONE BEN LADEN ?‏

Alerte …Où sont-ils passés ? Où sont passés les prisonniers de la Station Lubafrique ? Ces jeunes, environ 350 personnes, qui avaient été enfermés dans la station lubafrique de Yopougon depuis le 23 Avril ont été remis à BEN LADEN, ex COM ZONE de Odienné et actuellement commandant de la BAE. Selon des indiscrétions au sein du camp BAE , il n’en resterait que 20 aux mains de BEN LADEN depuis ce week-end. Où sont passés les autres ? Que sont –ils devenus ?



source : Cmdt Kombo
Article de thruthway

ADO ET LE DEVOIR D'INGRATITUDE

Ce n'est pas la première fois que les droits de l'homme mettent à l'index les deux parties en conflit. La parade la plus courante est qu'on ne peut pas juger, d'égale sévérité, les exactions d'un Etat et ceux de sa rébellion. Or, le dernier rapport de Human Rights Watch n'accuse pas les forces pro- Gbagbo, comme ce fut souvent le cas, ces dernières années. C'est au contraire, les ex victimes devenues les responsables de l'Etat que le rapport incrimine en leur attribuant l'assassinat de 149 proches de Gbagbo depuis le 11 avril où celui-ci fut arrêté.

Les révolutions arabes ? Des coups d’Etat militaires masqués…

Posté par Loic Baudoinle 6 juin 2011
Éric Denécé
Sur le site du quotidien La Tribune, Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, et lui-même un ancien du renseignement relativise l’ampleur du changement des équipes dirigeantes du aux « printemps arabe ». Extraits.
Je ne crois pas à la spontanéité de ces « révolutions », qui étaient en préparation depuis plusieurs années. Dès 2007-2008, des conférences organisées sous l’égide d’ONG américaines, comme Freedom House, l’International Republican Institute ou Canvas, et où étaient présents la plupart des blogueurs et des leaders de ces mouvements, ont instillé le germe de la démocratie, créant un contexte favorable aux révolutions. Le processus était le même que celui qui a précédé le démantèlement de l’URSS, la Révolution serbe, la Révolution orange en Ukraine ou encore celle des Roses en Géorgie.
[...]
Des contestations populaires ou étudiantes dans les pays arabes se produisent régulièrement, mais elles sont à chaque fois réprimées par l’armée et la police. Pour la première fois, l’armée s’est désolidarisée de la police, en refusant de réprimer les soulèvements en Tunisie comme en Égypte, et les mouvements ont été observés par la presse internationale. Mais surtout, dans la semaine précédant les événements, les plus hauts représentants des armées de Tunisie comme d’Égypte se sont rendus à Washington, qui assure l’essentiel du financement de l’armée, pour obtenir le feu vert des États-Unis à un renversement des dirigeants.
[...]
Il est tout de même étonnant que dans ce pays [l'Égypte] où existent un militantisme islamiste et un net sentiment anti-israélien, aucun slogan anti-israélien ne soit apparu pendant les manifestations. C’est bien l’indice d’une « révolution » sérieusement encadrée. Quant à la « nouvelle équipe » au Caire, elle comprend le chef d’état-major de l’armée ainsi que l’ancien chef du service des renseignements, et s’est immédiatement engagée à respecter les accords internationaux signés, notamment les accords de Camp David auxquels est hostile une large partie de la population.
[...]
Comme au Caire, le nouveau gouvernement de Tunis comprend en majorité des collaborateurs de l’ex-président Ben Ali. Dans les deux cas, tout s’est passé comme si les jeunes générations avaient décidé de « faire sauter le bouchon » qui empêchait leur accès au pouvoir, sans changer fondamentalement le système ou le régime. L’imminence d’un coup d’État militaire était évoquée depuis dix-huit mois en Tunisie. Aussi n’est-il pas approprié de parler de « révolution ». L’Iran, en 1979, et l’URSS, en 1991, ont connu de vraies révolutions. Tout y a changé : les hommes, les institutions, les rapports internes, les relations internationales, etc.
Rien de tel dans les événements récents. Il s’agit d’un renouvellement des classes dirigeantes qui ont, avec l’accord de Washington, organisé des coups d’État « en douceur », en profitant d’une vague de contestation populaire qu’elles ont intelligemment exploitée. Ainsi, leur arrivée aux affaires bénéficie extérieurement d’une grande légitimité et donne le sentiment d’une rupture profonde avec le régime précédent. La situation est en réalité bien différente. D’ailleurs, pour Washington, c’est un « changement dans la continuité » modifiant peu l’équilibre régional, ce qui est étonnant pour des révolutions. Washington encourage et appuie les armées d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient pour qu’elles évoluent vers un rôle « à la turque » : c’est-à-dire qu’elles n’occupent pas le pouvoir – sauf cas de force majeure – mais soient les garantes de la stabilité du pays contre l’islamisme, qu’elles contribuent à la stabilité régionale et qu’elles ne manifestent pas d’hostilité réelle à l’égard d’Israël.
http://www.nationspresse.info

Sécurité : Saisi d'une importante quantité d'armes à Soubré par les FRCI

Grossiers mensonges,un pseudo reportage qui ne convainc personne
 la "pièce" est mal jouée.Attention messieurs que vos accessoires ne vous pètent pas
à la figure,car on ne tripatouille pas la vieille munition que l'on ne connaît pas.

Massacre des populations à Okrouyo (Soubré) Des rescapés des massacres témoignent



Okrouyo, sous-préfecture du département de Soubré dans le sud ouest de la Cote d’Ivoire a été du 6 au 13 mai dernier le théâtre de violents affrontements entre les forces républicaines (Frci) et des Libériens supposés être à la solde de l’ex-président Laurent Gbagbo. Malheureusement la prise de la zone d’Okrouyo par les forces pro- Ouattara a occasionné des morts dans les rangs des populations Bété dont le nombre est encore difficile à déterminer avec précision. Un mois après, des rescapés de ces massacres que nous avons rencontrés dans leur cachette ont accepté de témoigner sous le couvert de l’anonymat par crainte de représailles. Récits des exactions commises par les Frci mais totalement biaisées par les quotidiens et la chaîne de télévision du nouveau pouvoir.
« Lorsque les Libériens sont arrivés les 7 et 8 mai en provenance de la ville de Sassandra ils ne n’ont pas franchi les frontières du département de Sassandra. Ils étaient dans la zone du village appelée 4 carrefours soit environs à 50 km de la sous-préfecture d’Okrouyo. Donc les combats se sont déroulés loin de nous. Les Frci ont perdu la bataille. Ils ont abandonné des véhicules, des armes et perdu de nombreux soldats. Le lendemain des renforts sont venus de Man et de Bouaké avec la présence des Licorne c’est ce nouveau dispositif qui a fait reculer les Libériens du coté de la ville de Meagui. Là-bas aussi les Frci ont perdu une bataille vers 3 heures du matin », rapportent plusieurs témoins. « Notre malheur est parti après la débâcle de ces défaites successives des Frci. Voulant faire bonne impression aux yeux de leurs partisans, les Frci ont fait pendant une semaine des descentes dans les villages de la sous-préfecture d’Okrouyo. Ils accusent alors les jeunes d’avoir combattu aux côtés des Libériens et plus généralement, les populations autochtones bété sont accusées d’avoir caché des armes en brousse. En ma présence dix jeunes ont été conduits dans la brousse pour montrer les armes et ils ne sont plus revenus », témoigne Hervé M. Pour mademoiselle Emilienne K. il était question d’exterminer les pro-Gbagbo. Alors que les combattants libériens étaient déjà dans la forêt classée de Taï, poursuit-elle, les Frci continuaient leur ratissage dans les villages Bété. Aucun village n’été épargné. « De Baleyo à Kpada en passant par Okrouyo, Gbalebouo, Koudouyo, Maberi …tous ont été détruits, vidés de leurs habitants et des biens. Les populations se sont refugiées dans la brousse. Nous avons eu la vie sauve parce que nous sommes des femmes. Mais les jeunes et des hommes sur indication des allogènes Burkinabé, Malien et les Baoulé ont été exécutés. La raison est la même : celle de cacher des armes et des miliciens ou mercenaires».
La question de la terre en toile de fond
Quant aux circonstances de la mort du chef d’Okrouyo, Emilienne K. explique : « Les Frci avaient demandé au chef Maï Gnanagbe Blaise de ramasser les fusils que détenaient les habitants. Ce qu’il fit. Il s’agissait en fait de vieux fusils de chasse. Mais lorsque les Frci sont arrivés ils l’ont abattu sous prétexte de détenir des armes malgré ses explications. Deux de ses notables ont également été tués. Tous ont été enterrés dans une fosse commune. Malgré les appels à la réconciliation des habitants sont encore cachées dans les brousses de peur d’être tuées. Car, pour mieux commettre leur forfait les Frci avaient demandé aux allogènes de quitter leurs campements. Le départ de ces derniers a favorisé de nombreuses tueries ».
Même son cloche du coté de Meagui. « Les Libériens ont attaqué la ville vers 3 heurs du matin et les tirs ont cessé à 7 heures. Après leur passage les Frci une de fois de plus ont accusé les jeunes Bakoué de coopérer avec les miliciens Libériens. Ils n’hésitent à exécuter 5 personnes à Gipi 2 avec en prime de nombreuses arrestations », se souvient Jean G.
Les populations autochtones victimes des représailles sont persuadées que les tueries étaient ciblées et surtout guidées par les allogènes dans le but de régler des problèmes des terres. En faisant éliminer certaines personnes, les allogènes pensent avoir réglé définitivement les palabres sur les terres qu’ils occupent, soutiennent certains rescapés. Ils en veulent pour preuve l’assassinat dans la ville de Soubré, de maître Zakoua, huissier de justice qui gérait de nombreux dossiers sur les contentieux sur la terre.


Source: Notre Voie