DIMANCHE 29 MAI 2011
Pendant sept mois, un rapport des Nations unies qui éclaire d’un jour nouveau la crise que vient de connaître la Côte d’Ivoire a dormi dans les tiroirs. L’ONU, qui en avait retardé la publication, vient finalement de le faire quasiment en catimini. S’il avait été publié avant la présidentielle, il aurait sinon entraîné son report, au moins sérieusement ébranlé les prévisions les plus optimistes quant à l’issue du second tour du 28 novembre 2010.
Le 17 septembre 2010, les cinq experts désignés pour enquêter sur les violations éventuelles des embargos sur les armes et sur le trafic de matières premières envoient une première lettre à Maria Luiza Ribeiro Viotti, la présidente du Comité des sanctions des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, mis en place par la résolution 1572 (en 2004) du Conseil de sécurité. La lettre précède leur rapport, qui aurait dû être publié quelques semaines plus tard. Il ne l’a finalement été que sept mois plus tard, accompagné d’une lettre datée du 20 avril 2011, signée de Maria Luiza Ribeiro Viotti, adressée au président du Conseil de sécurité des Nations unies.
Pendant sept mois, un rapport des Nations unies qui éclaire d’un jour nouveau la crise que vient de connaître la Côte d’Ivoire a dormi dans les tiroirs. L’ONU, qui en avait retardé la publication, vient finalement de le faire quasiment en catimini. S’il avait été publié avant la présidentielle, il aurait sinon entraîné son report, au moins sérieusement ébranlé les prévisions les plus optimistes quant à l’issue du second tour du 28 novembre 2010.
Le 17 septembre 2010, les cinq experts désignés pour enquêter sur les violations éventuelles des embargos sur les armes et sur le trafic de matières premières envoient une première lettre à Maria Luiza Ribeiro Viotti, la présidente du Comité des sanctions des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, mis en place par la résolution 1572 (en 2004) du Conseil de sécurité. La lettre précède leur rapport, qui aurait dû être publié quelques semaines plus tard. Il ne l’a finalement été que sept mois plus tard, accompagné d’une lettre datée du 20 avril 2011, signée de Maria Luiza Ribeiro Viotti, adressée au président du Conseil de sécurité des Nations unies.