
Leur silence était troublant. On ne les a pas revus ni entendus depuis le transfèrement de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, à la Haye. Pas une seule déclaration, ni une interview ou une prise de position publique. Rien. Les partisans de l'ancien chef de l’État ivoirien espéraient les voir assurer sa défense lors de sa première comparution devant les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI), le lundi 5 décembre 2011, à l'audience de présentation du prévenu ; mais il n'en a rien été. Maîtres Roland Dumas et Jacques Vergès, car c'est d'eux qu'il s'agit, sont restés aphones depuis que Laurent Gbagbo a été arrêté le 29 novembre par la CPI et écroué le lendemain 30 novembre 2011 à la prison hollandaise de Scheveningen.








