Lu dans la Presse Canadienne,(qui est loin d'être vraiment au clair):
Alassane Ouattara est le nouveau président « légal » de la Côte d'Ivoire depuis le 6 mai. Malgré sa victoire électorale du 28 novembre dernier, c'est un chef d'État arrivé au pouvoir par la force, avec du sang sur les mains. Cela aura forcément des conséquences. Les massacres commis par les forces pro-Ouattara dans leur conquête éclair du pays et, surtout, après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril ont sérieusement entaché son début de mandat.
Alassane Ouattara prête serment comme président de la Côte d'Ivoire le 6 mai 2011 à Abidjan. AFP/Issouf Sanogo
L'entêtement de Laurent Gbagbo à s'accrocher au pouvoir coûte que coûte a déchiré le pays pendant plus de quatre mois et entraîné des milliers de morts. Mais la victoire des forces pro-Ouattara, parce qu'elle fût vengeresse et sanglante, n'a fait que creuser le fossé encore davantage. C'était bien mal entamer un mandat qu'on veut sous le signe de la réconciliation.
Alassane Ouattara est le nouveau président « légal » de la Côte d'Ivoire depuis le 6 mai. Malgré sa victoire électorale du 28 novembre dernier, c'est un chef d'État arrivé au pouvoir par la force, avec du sang sur les mains. Cela aura forcément des conséquences. Les massacres commis par les forces pro-Ouattara dans leur conquête éclair du pays et, surtout, après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril ont sérieusement entaché son début de mandat.
Alassane Ouattara prête serment comme président de la Côte d'Ivoire le 6 mai 2011 à Abidjan. AFP/Issouf Sanogo
L'entêtement de Laurent Gbagbo à s'accrocher au pouvoir coûte que coûte a déchiré le pays pendant plus de quatre mois et entraîné des milliers de morts. Mais la victoire des forces pro-Ouattara, parce qu'elle fût vengeresse et sanglante, n'a fait que creuser le fossé encore davantage. C'était bien mal entamer un mandat qu'on veut sous le signe de la réconciliation.