mercredi 23 mars 2011

BLOLÉQUIN LIBÉRÉ PAR LES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ


MERCREDI 23 MARS 2011
Les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire ont repris le contrôle, mercredi, de la stratégique ville de Bloléquin (ouest) en mettant en déroute la rébellion qui tente depuis la nuit du dimanche au lundi de s’y installer.
Une opération d’envergure  menée depuis mardi et renforcée mercredi par les FDS sous la conduite du Capitaine Koffi a


nationalités. Certains se déplaçaient à motos pour tenter de contourner nos positions mais ils n’ont pu résister à la détermination et à la puissance de feu des nôtres » a indiqué un habitant de la localité joint par téléphone à Guiglo.
La reprise de Bloléquin semble s’inscrire dans une vaste contre-offensive menée par les FDS visant à rétablir l’autorité de l’Etat dans les villes de l’ouest victime de l’agression rebelle.
La rébellion a enregistré cette semaine plusieurs échecs à Abidjan (Yopougon, Adjamé, Williamsville, Abobo) et même à l’ouest (Doké).  Les Forces de défense et de Sécurité (FDS), après avoir fait échec à 2 reprises à l’annexion de la ville, avait délogé samedi les rebelles dans la localité avoisinante de Doké.
Depuis le 26 février, en violation du cessez-le-feu signé en 2004, les rebelles pro-Ouattara ont repris la guerre à l’ouest du pays en attaquant les localités de Zouan Hounien, Bin-Houyé, Toulepleu, Doké, Bloléquin et Duékoué dans l’indifférence de la communauté internationale.
Le chef rebelle pro-Ouattara, Soro Guillaume avait  annoncé la reprise de la guerre pour imposer Ouattara, révélant que son camp, censé avoir désarmé, était toujours «lourdement armé».
Refusant sa défaite constatée par le Conseil Constitutionnel, Alassane Ouattara depuis son QG du Golf Hôtel, tente avec le soutien l’ONUCI, la force  française Licorne et ses miliciens rebelles, de renverser le gouvernement  de Côte d’Ivoire.
Laurent Gbagbo, Président de la République démocratiquement élu, reconnu et soutenu par l’ensemble des institutions civiles et militaires du pays ainsi que la majeure partie de la population ivoirienne, détient l’effectivité du pouvoir en Côte d’Ivoire.

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