Grande cabale montée contre le Président Gbagbo : Voici les preuves du complot international
par LAURENT GBAGBO, mercredi 2 mars 2011, 14:26
Pour mélanger la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara et ses amis de la communauté internationale ont planifié depuis longtemps, une série d’actions en vue d’obtenir le départ forcé du président réélu, Laurent Gbagbo. Actualité oblige !
La crise que vit actuellement la Côte d’Ivoire a été bien préparée par Alassane Dramane Ouattara et ses soutiens de la communauté internationale depuis très longtemps. Sagem sécurité, par le travail de Laurent Lelay, aidé de quelques
agents complices et de Fabien Ouoro, a fabriqué des centaines de milliers de cartes d’identité remises au Rdr qui les a distribuées à ses militants et sympathisants dans des coins et recoins où il y a une forte concentration burkinabé. Mais malgré cette fraude massive, le président Laurent Gbagbo a devancé Alassane Dramane Ouattara.
Projet de renversement du régime
Guillaume Soro entend renverser le régime actuel afin de consolider sa base au Nord. C’est pourquoi, il a toujours rejeté les plans négociés. Selon lui, le plan négocié permettrait au président Gbagbo de rester encore plusieurs mois au pouvoir et de disposer de temps pour retourner et consolider la situation. La stratégie d’Alassane Ouattara consiste à l’étranglement financier et à l’isolement diplomatique pour amener Laurent Gbagbo à abandonner le pouvoir. Et leur date butoir pour être au palais présidentiel est fin mars 2011. Dans leur analyse, l’Angola est l’un des pays clés de la production pétrolière américaine en Afrique. Ce pays disposant, selon eux, de ce levier d’influence pour faire pression sur les Etats-Unis d’Amérique en ce qui concerne le dossier ivoirien, il serait utile de l’avoir avec soi, en dissuadant le président Dos Santos de soutenir Laurent Gbagbo. Dans ce plan-ci, la deuxième semaine de février 2011 devrait être le début de l’opération militaire. Schéma qui pourrait varier en fonction de l’actualité. C’est pourquoi, on assiste actuellement à la pénétration par le Burkina, le Mali et le Liberia, de chefs militaires de pays membres de la Cedeao avec l’aval des Etats-Unis. Selon leur projection, un plan d’action militaire de leur état-major ne doit pas excéder 20 jours. Les ennemis de la Côte d’Ivoire estiment que fin mars, le pouvoir Gbagbo aura épuisé sa réserve d’argent et sera financièrement étranglé. Pour eux, la campagne cacao a rapporté 150 millions de dollars gérés par le camp Gbagbo. De même, le pétrole aurait produit un gain de 50 millions de dollars gérés par la Présidence. Ce sont ces fonds qui seraient disponibles, mais épuisés fin mars 2011. Alassane Dramane Ouattara salue une «baisse économique déjà importante», induisant à son grand plaisir, une inflation qui fait augmenter le prix du riz, du gaz et autres denrées de première nécessité. Selon les idées motrices du camp Ouattara, les Ports d’Abidjan et de San Pedro fonctionnent au ralenti. La Société ivoirienne de raffinage (Sir) a du mal à trouver désormais une ligne de crédit auprès des banques pour assurer son approvisionnement. Et de nombreuses Pme ne pourront supporter trop longtemps cette crise politique.
L’inflation, arme de guerre d’Alassane
Dans leur analyse, cet ensemble de difficultés va se traduire par une nette diminution d’impôt direct et indirect dans les caisses de l’Etat. Il y aura de fortes pressions fiscales sur les entreprises locales et des groupes internationaux. Et l’inflation va augmenter la délinquance. Ce qui, dans leur plan, provoquera des manifestations de rue contre la cherté de la vie (le riz, l’huile, la viande, le gaz, etc. vont manquer) et le racket de policiers, chose que redouterait le camp Gbagbo. Ces manifestations que ces rêveurs veulent dans les quartiers populaires d’Abidjan et les grandes villes de l’intérieur, seront appuyées par des éléments infiltrés armés (soldats, sous-officiers policiers). Dans leur prévision, si les patriotes attaquent le Golf Hôtel, la force française Licorne va ouvrir le feu sur eux, parce que selon eux, l’Onu, l’Onuci et les Fafn ne seraient plus en sécurité. C’est pourquoi, il est recommandé aux institutions et autres organisations internationales, de «maintenir si possible à l’extérieur du pays, les familles de leurs personnels et agents non essentiels jusqu’à fin mars 2011». Quelques unes de leurs dispositions sont : présence réduite de cadres volontaires pour assurer la continuité des activités ; validation de la présence des cadres volontaires sur les listes des consulats représentatifs ; mettre en place des protocoles de sécurité spécifiques à la situation ; rompre tout contact ou ne pas engager des moyens locaux avec des entreprises ayant des actions, présentes sur la liste de sanctions Onu, Ue et Usa ; plus d’envoi de missionnaires en Côte d’Ivoire avant fin mars 2011 ;
mettre une équipe opérationnelle de Converseas en pré alerte sous conditions juridiques de l’assistance Mobility Assistance Service (Mas - équipe activée sous les conditions générales des assurances prenant en charge les coûts d’intervention) jusqu’à la fin mars 2011 ; maintenir avec Converseas une liaison régulière avec sa cellule de management et de veille et continuer à suivre les recommandations et les conditions de retranchements aux domiciles indiqués dans le Pocket Guide Coverseas (Pgc), etc. régions Centre, Nord, Ouest du pays ; etc. L’ouverture actuelle des écoles françaises fait partie des manœuvres de diversion pour amener les Ivoiriens à laisser la garde. Les plans de déstabilisation de la Côte d’Ivoire se multiplient dans les travaux du camp d’Alassane Ouattara. Nous y reviendrons.
Germain Séhoué
Publié le mercredi 2 mars 2011 | Le Temps
Il était, en effet, entre 14 h et 15 h quand un avion militaire reconnu comme appartenant à l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a été aperçu à l’horizon et qui pointait droit, sans aucune autorisation, sur l’aéroport de Yamoussoukro. Confirmant des informations reçues plus tôt et faisant état d’une attaque aérienne des points stratégiques de la ville et des positions des Fds. «Avant même que l’avion n’effectue ses dernières manœuvres pour attaquer sa première cible, il a essuyé des tirs de sommation de nos Forces de défense et de sécurité en faction dans le périmètre de notre aéroport. Obligeant ainsi le bombardier à retourner d’où il est venu quelques instants plus tôt», indique un habitant de Yamoussoukro joint par téléphone à Yamoussoukro. «C’est parce que l’Onu a encore échoué dans sa tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire qu’elle parle aujourd’hui de convoi d’experts qui aurait été repoussé à Yamoussoukro. L’Onu a encore menti. Cette organisation est restée dans sa logique de guerre contre la Côte d’Ivoire», précise notre interlocuteur. Contrairement à ce que l’Agence France Presse a rapporté mardi, aucun convoi transportant des experts du Comité des sanctions de l’Onu et un officier des forces de maintien de la paix n’a jamais été attaqué par les Forces de défense et de sécurité se rendant par voie terrestre à l’aéroport de Yamoussoukro. Sa dépêche qui affirme avoir repris les propos d’un responsable onusien qui a voulu requérir l’anonymat précisait, par ailleurs, qu’aucun membre de cette délégation n’a été blessé dans cette attaque des Fds contre le convoi onusien qui comprenait le Comité des sanctions et un officier de l’Onuci.
Selon l’Afp, ces agents de l’Onuci se rendaient à l’aéroport de Yamoussoukro pour vérifier une information faisant état de la livraison d’hélicoptères en provenance du Bélarus. A en croire l’agence française de presse, le porte-parole de l’Onu Martin Nesirky a indiqué que la délégation a été dans l’incapacité de vérifier l’information et a été obligée de se retirer. Cette délégation avait aussi pour mission de vérifier des informations faisant état des vols suspects dans cet aéroport. Le porte-parole de l’Onu a aussi souligné que la mission de l’Onu surveillait toujours l’aéroport de la capitale politique ivoirienne en dépit des restrictions sur leurs mouvements dans le pays
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