samedi 12 mars 2011

Revue de presse internationale


Crise énergétique en occident / Terrorisme d’Etat en Afrique comme dernier recours


L’Occident redoute l’effondrement de son industrie déjà vieillissante. Il attaque la Côte d’Ivoire à travers la France comme il s’apprête à le faire en Libye à travers l’Otan - même si certains pays d’Afrique du Nord sont tombés sans résistance dans son escarcelle. Face à la crise énergétique qui risque de lui faire perdre son hégémonie mondiale, l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique se mettent ensemble pour un terrorisme d’Etat. Les valeurs ont peu de place dans cette guerre de survie. La ‘’petite’’ Côte d’Ivoire bénie de Dieu doit impérativement vaincre !


Depuis le jeudi 10 mars 2011, l’Union africaine a semblé vider le contentieux ivoirien. La dernière décision prise par les chefs d’Etat du Panel, c’est que « Alassane Ouattara est élu président de la République de Côte d’Ivoire ». Pour parachever le travail, il demande au Conseil constitutionnel de l’investir. Le première leçon à tirer de cette décision, c’est que l’organisation continentale, s’en remet à la loi. Or il se trouve que cette loi ne peut être remise en cause étant donné que le verdict du Conseil constitutionnel ivoirien seul juge des élections « n’est susceptible d’aucun recours ». On demande donc au Pr Paul Yao N’Dré de se dédire, ce qui est impossible au risque de parjure. Et c’est ce qui justifie le désistement des chefs d’Etat du Panel à ne plus venir à Abidjan pour livrer les résultats de leurs consultations. L’on comprend alors l’invitation faite au président du Constitutionnel
de se déplacer jusqu’à Addis-Abeba, un gros piège évité de justesse par ce dernier et qui aurait permis aux ennemis de la Côte d’Ivoire de procéder de la même manière qu’ils ont fait pour forcer la main à Youssouf Bakayoko le président de la Commission électorale indépendante (Cei). La France et ses alliés se sont donc rendu compte que le Conseil constitutionnel reste et demeure incontournable pour valider l’élection d’un président de la République.

Sous pressions des Occidentaux, les dirigeants africains s’en lavent les mains
Dans cet imbroglio, force est de noter que les chefs d’Etat du Panel de l’Union africaine n’ont pas eu suffisamment de cran pour résister aux multiples pressions de la part de ceux qui veulent absolument voir Alassane Dramane Ouattara accéder au pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire. A défaut de se plier mains et pieds liés aux injonctions des Occidentaux dont le rêve d’imposer Ouattara est en train de se briser à vau-l’eau, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Idriss Déby Itno du Tchad et Blaise Compoaré du Burkina Faso, ont préféré remettre la patate chaude entre les mains des Ivoiriens. Une façon de leur dire, « prenez courageusement votre destin en main et réglez vous-mêmes votre problème ». Conscients qu’ils sont de l’ampleur de la tâche et des pressions dont leurs pays respectifs risqueraient de faire les frais. Au demeurant, la question ivoirienne n’est que la face visible de
l’iceberg. Les derniers mouvements de révolte en Afrique du Nord ont mis la puce à l’oreille de ceux qui doutaient encore de la vacuité des argumentaires évoqués par les populations insurgées. Bien plus encore, les derniers évènements en Libye. Seulement une semaine a suffi pour comprendre que le régime du colonel Mouammar Kadhafi n’est plus en odeur de sainteté avec les capitales occidentaux. Tous se sont précipités pour reconnaître comme « autorité représentative crédible de la Libye » le chef des insurgés, sans prendre soin de présager de l’issue finale. Le Guide libyen a eu le nez creux de porter une riposte à la mesure de l’attaque que son pays subie. La révolte populaire inspirée de la révolution de jasmin en Tunisie s’est très vite transformée en une tentative de coup d’Etat. En lieu et place des populations qui souhaitent des réformes sociales, le monde entier découvre abasourdi, des insurgés comme de véritables mercenaires équipés de matériels de guerre de la dernière technologie.

La guerre de l’hydrocarbure pour ne pas «mourir» face à la percée chinoise
S’étant aperçus que les troupes du colonel Kadhafi reprennent avec une supériorité aérienne leurs positions initiales au sol, des mains des mercenaires, l’Union européenne sort le grand jeu et brandit la menace d’une coalition armée. L’Otan, déjà, s’apprête à opérer de « frappes ciblées sur des zones stratégiques ». Banditisme extraterritoriale. En termes de zones stratégiques, il ne s’agit ni
plus ni moins que des installations et des usines d’hydrocarbure dont la Libye détient environ de 3,4% de réserve mondiale. Voici donc ce dont il s’agit : le pétrole. La Tunisie, l’Egypte, le Yémen, l’Iran et depuis trois jours, l’Arabie Saoudite sont dans la tourmente. La Côte d’Ivoire est elle aussi dans un cas similaire des Nations jalousées. Dotée d’infrastructures modernes et idéalement situé en plein Golfe de Guinée aux gisements pétrolifères qualifiés de bouffée d’oxygène pour les industries dans les siècles présents et à venir, la Côte d’Ivoire est divisée depuis septembre 2002 par des bandes de rebelles d’Alassane Dramane Ouattara manipulés par les mêmes Occidentaux. Cette similitude des agressions traduit éloquemment que la crise ivoirienne n’est qu’un petit aspect de la guerre du pétrole que l’Occident livre aux pays considérés comme des réserves mondiales pour les 50 années à venir. 54% des députés de la droite française révèlent que « la France n’a pas d’avenir ». Ces derniers ont donc conseillé au président Nicolas Sarkozy « d’user, s’il le faut, de méthodes terroristes », pour assurer un mieux être à ses concitoyens pour encore 50 prochaines années. Ce qui est valable à la France l’est également pour les autres membres de l’Union européenne et les Etats- Unis d’Amérique. Ces Nations craignent la percée de la Chine, et à un degré moindre la Russie, et les pays émergents, l’Inde, l’Iran, l’Afrique du Sud, le Brésil, etc. dont les progrès économiques ces 20
dernières années éveillent de plus en plus la conscience nationaliste des Africains qui n’aspirent qu’à copier ce qui est bon pour eux dans une dynamique de coopération ‘’gagnant-gagnant’’. L’avènement de Laurent Gbagbo au pouvoir ivoirien est perçu comme un mauvais signe par les Européens et Américains. Ceux-ci voient en lui, « une menace très sérieuse».
Une industrie vieillissante dans la hantise et une économie chancelante

Ce, à un moment où ces derniers craignent la perspective d’une dévaluation inévitable et programmée de l’euro et du dollar. La déconvenue de la Grèce, en 2009-2010, est un signe annonciateur. Il y a également les menaces graves de crise économique et monétaire qui planent sur l’Espagne, le Portugal, la France, l’Italie etc. Quant aux Etats-Unis d’Amérique, ils sont passés à côté du désastre économique, mais le pire reste à venir. S’ils ont pu résister à la crise de l’immobilier consécutive aux crédits excessifs et sauvages bancaires mal maitrisés et qui a provoqué la mise de la clé sous le paillasson d’une centaine d’institutions bancaires, financières et économiques, c’est grâce aux soutiens financiers de la Chine qui a injecté des fonds faramineux dans le Trésor public américain, la fameuse Réserve fédérale (mais jusqu’à quand cela va durer, vu la concurrence déloyale faite au Dragon d’Asie par ces mêmes Occidentaux ?). La Chine soutient également les pays d’Europe qui risquent la banqueroute, et elle continue de
s’incruster solidement en Afrique, un continent jusque-là réservé exclusivement aux occidentaux qui en ont fait leur chasse gardée. Ce qui confirme indubitablement la prophétie du ministre français Alain Pierrefitte dans son livre culte intitulé «Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». Bien évidemment, le Dragon d’Asie s’est réveillé et le monde est en train de tomber à ses pieds. Ce pays est désormais présent en Afrique, sans scrupule, avec de gros investissements. Mieux, la Chine aide les pays de ce continent noir à se développer dans une coopération à visage humain. Elle investit sans compter et sans état d’âme, là où les pays de l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique font de la surenchère et pillent sans remords les matières premières. Le vieux continent et le nouveau s’en donnent à cœur joie pendant plus d’un siècle. Et même les indépendances octroyées aux pays africains ne suffisent plus pour freiner leur boulimie. Ces pays occidentaux ont une industrie vieillissante qui a besoin d’être revitalisée. Et pour ce faire, il n’y a que l’Afrique, le continent-grenier de par ses immenses potentialités, se voit qualifiée de réserves mondiales. Les soulèvements en Afrique du Nord et la guerre faite à la Côte d’Ivoire sont, en fait, l’image d’une guerre de survie qui se prépare. Voilà pourquoi, ces pays et singulièrement la Côte d’Ivoire, bien que meurtrie par neuf ans de guerre, doit remporter la victoire. Une victoire ambivalente qui signifiera : la fin de
l’hégémonie de l’industrie occidentale et l’effectivité de la souveraineté économique et financière. Mais si la victoire ivoirienne est certaine à cause de son aspect plus que spirituel comme l’ont annoncée des nombreuses prophéties messianiques et ce, malgré l’armada de dernière technologie utilisée par ses ennemis, rien ne dit que d’autres Nations du continent noir sont à l’abri des attaques des Occidentaux.
Simplice Allard
Source :  Le Temps : Dernière Mise à jour : 12/03/2011 (Auteur : Simplice Allard )



Côte d'Ivoire: Gbagbo appelle au calme, Ouattara dénonce «des tueries»

Publié le 12.03.2011, 21h51 | Mise à jour : 22h25

Les forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo poursuivaient samedi soir une grande offensive, avec notamment des armes lourdes, dans le quartier d'Abobo, fief de son rival Alassane Ouattara et nid d'insurgés en plein Abidjan
Les forces fidèles au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo poursuivaient samedi soir une grande offensive, avec notamment des armes lourdes, dans le quartier d'Abobo, fief de son rival Alassane Ouattara et nid d'insurgés en plein Abidjan | Sia KambouZoom
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Laurent Gbagbo ne veut toujours pas céder son fauteuil. Bien au contraire. Samedi, ses forces loyales sont passées à l'offensive à Abidjan, dans le quartier d'Abobo, acquis plutôt à son rival, Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale. Appuyés par des blindés, deux hélicoptères, ses fidèles ont attaqué ce quartier pour, affirment-ils, rétablir l'ordre et à ramener la paix totale à Abobo, au nord d'Abidjan. 
Quartier le plus peuplé d'Abidjan, ville dans la ville avec quelque 1,5 million d'habitants, Abobo est devenu l'épicentre de la crise qui dure en Côte d'Ivoire.


Le camp Ouattara a dénoncé des «tueries aveugles de civils innocents», qualifiant cette opération, la première d'envergure depuis le début de la crise post-électorale fin novembre, «d'offensive du désespoir» du pouvoir. L'offensive a été lancée, samedi matin, dans ce quartier où des insurgés ont pris ces dernières semaines le contrôle de larges zones.

«Ca passe ou ça casse»


L'objectif des Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à Gbagbo est de «débarrasser Abobo des terroristes», selon une source à l'état-major, ajoutant: «Ca passe ou ça casse». Selon cette source, «deux hélicoptères Puma, des lance-roquettes RPG ainsi que des blindés sont utilisés par les FDS».

Cette brutale dégradation de la situation intervient deux jours après un sommet de l'Union africaine, à Addis Abeba, ayant confirmé le blocage politique: si l'UA a reconnu comme président élu M. Ouattara, le camp Gbagbo a catégoriquement rejeté cette position.

Gbagbo «s'adressera bientôt à toute la nation»



Samedi soir, le président sortant Laurent Gbagbo s'est voulu rassurant. Il a appelé «toute la population à rester calme» et qu'il «s'adressera bientôt à toute la Nation» après le sommet de l'Union africaine. Le président sortant «tient à rassurer la population quant à l'issue certaine de cette crise post-électorale», selon un communiqué lu à la télévision ivoirienne.

Laurent Gbagbo refuse de quitter la présidence de la Côte d'Ivoire depuis l'élection contestée du 28 novembre remportée, selon des résultats certifiés par les Nations unies, par Alassane Ouattara. Les appels de l'Onu comme les médiations de l'Union africaine ont échoué. Depuis, la violence a gagné le pays entre les partisans de Ouattara et ceux de Gbagbo, faisant des centaines de morts et plus d'un demi-million de personnes ayant fui le pays, selon l'ONU. 
LeParisien.fr



ATTAQUES TERRORISTES CONTRE LA COTE D’IVOIRE

30 corps de soldats français divisent la France et l’ONUCI


Une affaire de « trente cadavres de Blancs » oppose en ce moment le Consulat de France et l’Onuci. Les violents combats, à l’ouest, auraient fait de nombreux morts dans les rangs des soldats onusiens parmi lesquels figureraient des soldats de la force Licorne. La France s’oppose au rapatriement des dépouilles sur sa base du 43e Bima. Y a problème !


Le Consul de France en Côte d’Ivoire n’est pas du tout content de la représentation onusienne en Côte d’Ivoire (Onuci). Tout serait parti des affrontements à l’Ouest précisément à Toulépleu, depuis lundi et qui continuaient jusqu’au jeudi 10 mars dernier. De violents combats ont opposé les forces loyalistes ivoiriennes aux factions rebelles soutenues par les casques bleus de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).

Dans la localité de Toulépleu, ces affrontements ont fait de nombreux morts dans les rangs de la rébellion soutenue par les forces onusiennes. Mais fort curieusement, de sources loyalistes, l’on dénombre des combattants de race blanche. «Une trentaine», indiquent nos sources loyalistes basées à l’Ouest, sans trop de précisions. Le jeudi 10 mars dernier, les hélicoptères militaires marqués UN, ont procédé au rapatriement des dépouilles de «race blanche» vers Abidjan. La destination a été formellement identifiée comme étant la base française du 43e Bataillon d’infanterie de la marine (Bima), à Port-Bouët, à proximité de la base aérienne des forces loyalistes ivoiriennes et de l’aéroport civil Félix Houphouët-Boigny.

Une démarche qui n’aurait pas été du goût des autorités françaises. En effet, selon nos sources proches de ce dossier, le Consul de France est rentré dans une colère noire. Il a fortement désapprouvé cette option de l’Onuci qui a consisté à rapatrier les dépouilles des soldats « blancs » sur la base militaire française. Toutes choses qui donnent l’impression que la France combat officiellement aux côtés des factions rebelles. Ce qui, bien évidemment, mettrait très mal à l’aise une partie de la communauté internationale et bien plus, la diplomatie française.

Celle-ci jusqu’ici continue de justifier la présence des militaires français en Côte d’Ivoire, par l’appui et l’assistance logistique aux Casques bleus en vue d’aider ce pays à sortir définitivement de la crise. Même si au moment où nous mettions cet article sous presse, rien n’indiquait qu’il s’agissait des soldats de nationalité française opérant sous le couvert de la force Licorne, ou des mercenaires recrutés pour prêter main forte aux rebelles du Nord d’Alassane Dramane Ouattara. Cependant, le fait même de rapatrier ces « soldats blancs » au camp français serait perçu comme un signe officiel de la France qui bascule dans la violence au détriment des populations civiles.

Cela serait contraire au principe d’impartialité et à la mission de pacification qui est la sienne en Côte d’Ivoire. Etant donné que ces violents combats qui se déroulent presqu’au quotidien sur l’ensemble du territoire ivoirien font de nombreuses victimes parmi les civils. La commune d’Abobo dans le District d’Abidjan est un exemple de violences notoires dont les principales cibles sont les personnes (femmes, enfants, et vieillards compris) connues pour leur sympathie pour La majorité présidentielle du président Laurent Gbagbo. Les organismes de secours sont débordés face à l’ampleur de la désolation des populations civiles.

Selon une autre source militaire, le Consul de France aurait fermement recommandé à l’Onuci de « reprendre ces cadavres et de laisser la France en dehors de tout cela ». Fortement embarrassés, les hommes de Young-Ji Choï, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, ne se sont pas fait prier, ils ont tout simplement abdiqué. Les dépouilles de la trentaine de « soldats français » ou des mercenaires blancs ou même les deux catégories à la fois, se trouveraient, jusqu’à jeudi dernier, au siège de la représentation onusienne à l’ancien hôtel Sebroko.


Un autre colis très embarrassant, pourrait-on dire, pour l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) accusée, non seulement par les partisans du président Laurent Gbagbo « d’impartialité ». Mais également par les populations civiles qui ne comprennent toujours pas pourquoi les Casques bleus sont indifférents face à leurs souffrances dans les combats opposant les forces loyalistes ivoiriennes et les rebelles.


Tout récemment à Abobo, ces populations civiles ont encore pointé un doigt accusateur vers les Casques bleus de l’Onuci d’être à la base de leur malheur. Ces Casques bleus sont formellement identifiés dans divers sous-quartiers de cette commune peuplée de plus d’un million d’habitants, de « faire des missions de reconnaissance au profit des rebelles d’Alassane Dramane Ouattara», avant les affrontements avec les forces régulières ivoiriennes.

Correspondant extérieur







Côte d'Ivoire: Les forces pro-Gbagbo passent actuellement à l'offensive

Créé le 12.03.11 à 16h29 -- Mis à jour le 12.03.11 à 16h30
Extrait d'un article  de 20minutes 














TENSIONS - Ils s'en prennent à un quartier d'Abidjan, acquis à Ouattara...

La tension monte encore d'un cran en Côte d'Ivoire. Samedi après-midi, les forces de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo sont en effet passées à l'offensive à Abidjan dans le quartier d'Abobo, acquis à Alassane Ouattara. C'est ce qu'a annoncé une source du QG de l'armée, depuis la capitale économique du pays.

Des hélicoptères déployés

Pour la première fois dans ce type d'opérations, des hélicoptères ont été déployés en soutien dans ce vaste quartier nord d'Abidjan, théâtre depuis des semaines d'affrontement sanglants entre les deux camps. Selon cette même source, quelque 600 militaires des Forces de  défense et de sécurité (FDS) seraient mobilisé pour participer à l'assaut.
Depuis novembre dernier, Laurent Gbagbo refuse de céder le fauteuil présidentiel qu'il dit avoir remporté après un scrutin plus que contesté. Selon des résultats certifiés par les Nations unies, l'élection a en effet été acquise par son principal rival Alassane Ouattara.
 Avec Reuters






















PRESSE SUISSE

Côte d'Ivoire: un véhicule civil de l'ONU incendié à Abidjan

ABIDJAN - Un véhicule civil de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) a été incendié samedi à Abidjan sans qu'il ne semble y avoir de victime, a déclaré le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré.
"On a attaqué un de nos véhicules. c'est un véhicule civil", a ajouté le porte-parole à l'AFP, précisant qu'"apparemment" il n'y avait pas de victime.
"Nous sommes en train de vérifier pour voir les circonstances et les conséquences d'un tel acte", a-t-il ajouté.
Selon des témoignages, il s'agit du véhicule d'un membre de l'Onuci qui s'était rendu dans un supermarché du quartier de Cocody-Deux-Plateaux. Le véhicule, portant le sigle UN, a été incendié sur le parking du supermarché.
L'Onuci a à plusieurs reprises au cours des dernières semaines dénoncé des attaques à son encontre de partisans ou de forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo.
Le gouvernement Gbagbo réclame le départ de la mission ainsi que de la force française Licorne qui l'appuie, les accusant de soutenir les "rebelles" alliés à son rival Alassane Ouattara.
(©AFP / 12 mars 2011 15h18)




LE TORCHON BRÛLE ENTRE LE CONSULAT DE FRANCE ET L’ONUCI



Une affaire de « trente cadavres de Blancs » oppose en ce moment le Consulat de France et l’Onuci. Les violents combats, à l’ouest, auraient fait de nom
breux morts dans les rangs des soldats onusiens parmi lesquels figureraient des soldats de la force Licorne. La France s’oppose au rapatriement des dépouilles sur sa base du 43e Bima. Y a problème ! 

Le Consul de France en Côte d’Ivoire n’est pas du tout content de la représentation onusienne en Côte d’Ivoire (Onuci). Tout serait parti des affrontements à l’Ouest précisément à Toulepleu, depuis lundi et qui continuaient jusqu’à hier jeudi 10 mars. De violents combats ont opposé les forces loyalistes ivoiriennes aux factions rebelles soutenues par les casques bleus                      de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). 

Dans la localité de Toulépleu, ces affrontements ont fait de nombreux morts dans les rangs de la rébellion soutenue par les forces onusiennes. Mais fort curieusement de sources loyalistes, l’on dénombre des combattants de race blanche. «Une trentaine », indiquent nos sources loyalistes basées à l’Ouest, sans trop de précisions. Le jeudi 10 mars, les hélicoptères militaires marqués Un ont procédé au rapatriement des dépouilles de la « race blanche » vers Abidjan. La destination a été formellement identifiée comme étant la base française du 43e Bataillon d’infanterie de la marine (Bima), à Port-Bouët à proximité de la base aérienne des forces loyalistes ivoiriennes et de l’aéroport civil Félix Houphouët-Boigny. 

Une démarche qui n’aurait pas été du goût des autorités françaises. En effet, selon nos sources proches de ce dossier, le Consul de France est rentré dans une colère noire. Il a fortement désapprouvé cette option de l’Onuci qui a consisté à rapatrier les dépouilles des soldats « blancs » sur la base militaire française. Toutes choses qui donnent l’impression que la France combat officiellement aux côtés des factions rebelles, se serait-il opposé sans commune mesure. Ce qui bien évidemment mettrait très mal à l’aise une partie de la communauté internationale et bien plus, la diplomatie française. 

Celle-ci jusqu’ici continue de justifier la présence des militaires français en Côte d’Ivoire, par l’appui et l’assistance logistique aux Casques bleus en vue d’aider ce pays à sortir définitivement de la crise. Même si au moment où mettions sous presse, rien n’indiquait qu’il s’agissait des soldats de nationalité française opérant sous le couvert de la force Licorne, ou des mercenaires recrutés pour prêter main forte aux rebelles du Nord d’Alassane Dramane Ouattara. Toutefois, le fait même de rapatrier ces « soldats blancs » au camp français serait perçu comme un signe officiel de la France qui bascule dans la violence au détriment des populations civiles. 

Ce, contrairement au principe d’impartialité et à la mission de pacification qui est la sienne en Côte d’Ivoire. Etant donné que ces violents combats qui se déroulent presqu’au quotidien sur l’ensemble du territoire ivoirien font de nombreuses victimes parmi les civils. La commune d’Abobo dans le District d’Abidjan est un cas d’exemple de violences notoires dont les principales cibles sont les personnes (femmes, enfants, et vieillards compris) connues pour leur sympathie pour La majorité présidentielle du président Laurent Gbagbo. Les organismes de secours sont débordés face à l’ampleur de la désolation des populations civiles. 

Selon une autre source militaire, le Consul de France aurait fermement recommandé à l’Onuci de « reprendre ces cadavres et de laisser la France en dehors de tout cela ». Fortement embarrassés, les hommes de Young Ji-Choï le Représentant du Secrétaire général des Nations unies, ne se sont pas fait prier, ils ont tout simplement abdiqué. Les dépouilles de la trentaine de « soldats français » ou des mercenaires blancs ou même les deux catégories à la fois, se trouveraient, jusqu’à hier, au siège de la Représentation onusienne à l’ancien hôtel Sebroko. Un autre colis très embarrassant, pourrait-on dire, pour l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) accusée, non seulement par le camp présidentiel du président Laurent Gbagbo « d’impartialité ». 

Mais également par les populations civiles qui ne comprennent toujours pas pourquoi les Casques bleus sont indifférents face à leurs souffrances dans les combats opposant les forces loyalistes ivoiriennes et les rebelles. Tout récemment à Abobo, ces populations civiles ont encore pointé un doigt accusateur vers les Casques bleus de l’Onuci d’être à la base de leur malheur. Ces Casques bleus sont formellement identifiés dans divers sous quartiers de cette commune peuplée de plus d’un million d’habitants, de « faire des missions de reconnaissance au profit des rebelles d’Alassane Dramane Ouattara», avant les affrontements avec les forces régulières ivoiriennes. 

Bertina Soro 



Réunion avec le panel à Addis-Abeba / Affi N’Guessan déjoue le complot de l’Ua


A Addis-Abeba, le Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan a rejeté les propositions non négociées du panel en faveur d’Alassane Dramane Ouattara sur la crise ivoirienne. Cet échec du panel place plus que jamais les Ivoiriens face à leur destin.

La rencontre, hier jeudi 10 mars 2011 à Addis-Abeba, en Ethiopie, entre les parties ivoiriennes et le panel de cinq chefs d’Etat commis à la résolution de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, par l’Union africaine, n’a pas grandi l’Afrique. Le panel, faisant fi du résultat du travail qu’il a réalisé sur le terrain en Côte d’Ivoire, a donné une première proposition déjà sue. Il part sur la position de la Cedeao reconnaissant Alassane Dramane Ouattara comme le vainqueur de la présidentielle. Et il demande que le Conseil constitutionnel fasse prêter serment à Alassane Ouattara et qu’un Premier ministre soit nommé qui va mettre sur pied un Gouvernement d’union. C’est la condition pour que les autres point d’Accord de Ouaga puissent être traités, à savoir le désarmement et autres. Mais cette proposition a été rejetée par les représentants du président Laurent Gbagbo, disant que cela ne reposait sur rien surtout que la proposition n’est pas argumentée. « Nous avons estimé que c`est une proposition inacceptable », s’est dressé le
président du Front populaire ivoirien (Fpi) Pascal Affi N’Guessan. Qui constate que «nous continuons la fuite en avant.» et déplore que «tout le monde s’appuie sur l`annonce du haut-représentant de l’Onu (en Côte d’Ivoire, Choi Youg-Jin) » Or, selon lui, le rapport de Choi n’a pas une garantie d’infaillibilité : «Mais si cet élément était faux? S`il ne reflétait pas la réalité? » a-t-il relevé. Pascal Affi N’Guessan s’est montré imperturbable face à une multinationale de déstabilisation, qui a mis en minorité les présidents sud-africain Jacob Zuma et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président du panel, opposés à cette position de la Cedeao. Le panel ayant été constitué pour faire un travail, si l’on se fonde sur la même forfaiture de la Cedeao qui a plongé davantage la Côte d’Ivoire dans la violence, c’est que le panel n’a pas fait son travail. La séance a été suspendue pour reprendre l’après midi devant le Conseil de paix et sécurité (Cps). Mais déjà, le représentant du président Laurent Gbagbo n’a pas fait mystère de son accusation de complot international contre la Côte d’Ivoire à l’Afp : « Si cette initiative ne débouche pas sur des propositions pertinentes et irréfutables, suffisamment convaincantes, nous craignons que l`Ua contribue en quelque sorte à parachever le coup d’Etat entamé en 2002, et qui s`est mué en coup d`Etat électoral à travers la dernière élection présidentielle". Et de tirer les conséquences de cette complicité dont se serait rendue coupable l’Union africaine : "Nous craignons qu`en accompagnant ce coup d`Etat là, l`Afrique, l’Union africaine ne contribuent à aggraver la situation et être comptables d’une éventuelle guerre civile qui pourrait avoir lieu parce que la population n`aurait pas été convaincue de la pertinence de ce choix". Cette proposition du panel, selon Se. Alcide Djédjé, ministre des Affaires étrangères joint hier au téléphone, « va être certainement adoptée par le Cps allé en concertation. Mais ils nous ont permis de nous exprimer… » Quant à savoir si cette proposition sera contraignante, il a répondu : «Non, il y a rien de contraignant. Comment vont-ils nous contraindre ?... On a dit solution négocié, puisque ce n’est pas négocié… celui qui n’est pas d’accord, il rejette ; et nous, nous avons rejeté ces propositions parce que nous ne sommes pas d’accord. » Pour lui, le panel n’a pas pris ses responsabilités. « Nous allons faire une déclaration pour dire que le panel a échoué » a-t-il promis en précisant que « Nous, on s’organise pour défendre notre souveraineté ».

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr

Publié le vendredi 11 mars 2011   |  Le Temps
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Côte d’Ivoire – L’Onuci dément toute implication dans l’affaire des containers saisis au Cameroun

Mercredi, 09 Mars 2011 15:56
Publié dans Le journal permanent





Le Porte parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré a déclaré, hier mardi que son organisation n'est concernée ni de près ni de loin à «cette affaire de containers» saisis au Cameroun.
«L'Onuci n'a rien à voir avec cela. Ce sont des allégations infondées. L'Onuci ne fait pas venir ses marchandises par San Pedro mais plutôt par Abidjan. D'ailleurs, nous avons de nombreuses marchandises qui sont bloquées au port d'Abidjan», a-t-il affirmé.
Selon le journal camerounais «Le Messager», 30 containers d'armes en provenance du Tchad, destinés à être livrés à l'Onuci, ont été saisis le 4 mars denier au Cameroun.
Les tensions entre l'Onuci et le camp Gbagbo, qui réclame le départ de l'organisation depuis décembre, sont montées d'un cran ces derniers jours. Le gouvernement Aké Ngbo par la voix de Charles Blé Goudé, leader des «jeunes patriotes», a demandé à ses camarades «d'empêcher sur toute l'étendu du territoire national l'Onuci de circuler».

Source, Soir Info du mercredi 9 mars 2011





TSR Info.ch:un article de dernière minute des médias suisses


Le camp Gbagbo affirme avoir sept "alliés" africains

09 mars 2011 11:52
Laurent Gbagbo, contesté par la communauté internationale, affirme avoir plusieurs alliés en Afrique. [Rebecca Blackwell - Keystone]
Laurent Gbagbo, contesté par la communauté internationale, affirme avoir plusieurs alliés en Afrique. [Rebecca Blackwell - Keystone]
Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo affirme avoir au moins sept "alliés" parmi les pays africains avant une importante réunion de l'Union africaine sur la crise ivoirienne. Des milliers de femmes sont descendues dans la rue mardi.
France-Soir

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valéro, a condamné ce mercredi la mainmise du président sortant ivoirien, Laurent Gbagbo, sur la filière cacao, indique l’AFP. "C’est une spoliation d’opérateurs privés, qui va approfondir davantage la crise économique dans laquelle Laurent Gbagbo, qui a déjà attaqué la banque centrale, a plongé le pays", a déclaré Bernard Valéro au cours d’un point-presse. Mardi, les États-Unis ont condamné la décision de Laurent Gbagbo. Lundi, le président sortant ivoirien a annoncé la prise de contrôle par son gouvernement de la filière cacao.



France soir :Un article minable de désinformation 
                  la propagande salace continue en France
    

Côte d’Ivoire : Washington accuse Gbagbo de "vol"
Philip Crowley, le porte-parole du département d’Etat américain, a déclaré ce mardi que "les plans du président sortant Laurent Gbagbo en vue de nationaliser la production de cacao ivoirien reviennent à du vol", rapporteLe Figaro. Il a qualifié cette initiative de "nouvel acte désespéré dans sa campagne pour s’accrocher au pouvoir". Il a notamment assuré que "les principaux importateurs américains" continueraient de respecter l’interdiction des exportations de cacao décrétée par Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale. - MARDI 8 MARS 2011 - 20





Les Etats-Unis choqués par la nationalisation du cacao ivoirien

Mis à jour le 08.03.11 à 20h19
Le décret de nationalisation du secteur ivoirien du cacao signé lundi par le président sortant Laurent Gbagbo «revient à un vol», estime le département d'Etat américain.
«Son projet de nationalisation de l'industrie du cacao et du café de Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de fèves de cacao, revient à un vol. Il s'agit d'un nouvel acte désespéré pour s'accrocher au pouvoir», a déclaré ce mardi le porte-parole Philip Crowley, s'adressant à la presse.

Avec Reuters

Lu sur un mur de facebook

DITES MOI SI JE DOIT RIRE OU PLEURER....J AI UNE AMIE D ENFANCE ET DE TOUJOURS !!QUI EST BAOULE ET PDCI SON MARI GOURO ET RDR QUI ONT VOTER ADO ET OJOURDUI M APEL POUR ME DIRE QEL ET SON MARI ONT ETE VIRER DE LEUR MAISON QUILS ONT CONSTRUIT (belle villa) A ABOBO PAR LES REBELLES ET QUI OCCUPE OJOURDUI LEUR MAISON.ELL ET SA PETITE FAMILLE SE RETROUVE A YOP CHEZ SON PERE !!

@tous un brin d'ironie : depuis 2001 les rebelles putschistes chaque fois mis en échec se battent pour le pouvoir selon eux à travers des élections (les plus chères de toute l'histoire de l’humanité) qu'ils se sont arrangés pour saboter à merveille, et maintenant, même logique,ils tuent et revendiquent, selon eux l'article 64 qui en fait dit :nouvelles Elections sous 45 jours ???? Vraiment !!!! Donc ils tuent et continuent de tuer et tueront toujours jusqu’à ce qu'il y ait suffisamment de suffrages pour eux , je me trompe peut être car ceux qui revendiquent l'article 64 ne peuvent pas revendiquer en même temps une victoire car ayant reconnu eux même des irrégularités qui selon eux sont de nature a entacher la sincérité du scrutin ???Mais la Faute a Qui encore une fois ??? Eux même !!! Alors pourquoi prétendent ils avoir gagné? Il parait que 60% des suffrages FDS leur etait favorable, mais ils tuent des FDS chaque jours !!! Moi je trouve tout cela plus que ridicule ... Qu'en pensez vous ?

Burkina Faso : La rue et le syndrome égyptien menace le pouvoir de Blaise Compaoré.

Source : Telediaspora.net : Dernière Mise à jour : 08/03/2011 (Auteur : Koukougnon Dodo)

Il souffle sur le Burkina Faso, un vent de révolution anti Compaoré. Les élèves n’arrêtent plus de narguer l 'autorité du « beau Blaise », au pouvoir depuis 1986. Vingt cinq ans après la mort de Thomas Sankara, c’est peut-être l’heure de la seconde révolution du Faso, que sonne cette rue qui n’a certainement connu le révolutionnaire et panafricaniste, que dans les livres d’histoire.

Cela n’arrive pas qu’aux autres ! Blaise Compaoré est aussi à l’épreuve de vives contestations sociales dont on parle peu dans les médias internationaux. Pourtant elles s’intensifient malgré le caractère disproportionné de la répression policière. La révolte monte en puissance et fait tâche d’huile à travers le pays : Bobo Dioulasso, Koudougou, Gaoua, Fada Gourma, Tengodogo, Pô et Léo…

La révolution « en culottes kaki», celle que mènent les collégiens burkinabè depuis des semaines contre Compaoré, a déjà fait 6 morts dont : quatre élèves tués par balles lors des marches de fin février dans le Centre-ouest, un policier lynché par les « jeunes révolutionnaires » et un garagiste qui au hasard des tirs a perdu la vie. Plus rien ne peut émousser, la détermination de ces jeunes « frondeurs », résolus à braver les mains nues, toutes les menaces en affrontant de face le pouvoir de celui qui tient depuis 1986, « le pays des Hommes intègres » d’une main de fer.

En réponse à l’ordre de reprise les cours intimé par le Gouvernement burkinabé, les élèves indifférents, sont plutôt descendus dans les rues pour réclamer justice. Et ils sont allés encore plus loin dans la défiance du pouvoir. Brûlant quatre commissariats à Yako (100 km au nord de Ouaga), à Koupéla (140 km à l’Est), à Gourcy (au nord) et à Dori (Nord Est). A chaque fois, ils faisaient le bonheur des détenus, heureux de retrouver leur liberté. Un autre casse-tête pour l’administration burkinabé. Impuissant, le pouvoir, n’a pu constater que les dégâts. Il a « condamné fermement ces dérives inacceptables et ces comportements dont il est difficile de faire le lien avec le désir de manifestation de la vérité » suite à la mort de leurs camarades.



Les preuves que l'Onuci arme les terroristes pro-Ouattara pour exterminer les Ivoiriens:30 conteneurs d'armes de l'Onu saisis par la gendarmerie à Bertoua (cameroun) - 2011-03-08 @ 11h19 - Abidjan

L’encombrant colis était destiné au port ivoirien de San Pedro.Trente containers en provenance du Tchad et suspectés de contenir des armes ont été saisis, le vendredi 4 mars 2011, à Garoua-Boulai, bourgade du département du Lom et Djerem, par la brigade de gendarmerie locale.
Il s’agirait vraisemblablement de containers d’armes de l’Onuci à destination de la Côte d’Ivoire. Le chef de l’Etat a été saisi du dossier.Selon des sources sécuritaires, proches de la légion de gendarmerie de l’Est à Bertoua, c’est le vendredi 4 mars 2011 que la brigade de gendarmerie de Garoua Boulai, a interpellé un convoi de 15 camions semi- remorques portant chacun deux containers.
L’important convoi qui venait du Tchad, est arrivé au poste de contrôle frontalier de la gendarmerie nationale de Garoua-Boulaï la nuit tombante. Les gendarmes ont alors stoppé le convoi pour identification d’usage des conducteurs, et c’est là qu’ils ont découvert sur le pot aux roses.
Un élément de la gendarmerie en poste à Garoua-Boulai, joint hier au téléphone par Le Messager, explique sous anonymat : “ Après avoir identifié les chauffeurs, nos éléments ont demandé à connaître ce qu’ils transportaient dans les containers.
Tous ont déclaré qu’il s’agissait des vêtements et du coton qu’ils sont en train de convoyer vers le port de Douala. Ce qui a attiré l’attention des gendarmes est le fait qu’il y avait sur chaque container la mention “ Onuci Bouaké Côte d’Ivoire ”. Il se trouve qu’un convoi des Nations unies ne peut pas venir d’un pays voisin, et traverser ainsi tout le pays sans que les autorités militaires et de sécurité du pays concerné n’aient été informées.
C’est pour cette raison que nos éléments ont tenu à vérifier ce qui se trouvait effectivement dans ces containers. ” Notre source indique alors que les chauffeurs se seraient d’abord opposés à la fouille des containers. Mais face à la détermination des gendarmes de Garoua-Boulaï, ils ont fini par obtempérer.
C’est alors que, selon toujours notre source, les gendarmes auraient découvert dans deux des premiers containers contrôlés, des armes de guerre du genre Kalachnikov, Fusils d’assaut léger (Fal) et des grenades.
Immédiatement, face à l’incapacité des chauffeurs des camions transportant ces colis de s’expliquer, les gendarmes ont donné l’alerte. Informé, le commandant de la légion de gendarmerie de l’Est va ainsi envoyer sur place des renforts pour convoyer tous les camions sur Bertoua. Le convoi arrive dans la capitale régionale du Soleil Levant au petit matin de samedi 5 mars 2011.
La première exploitation des chauffeurs permet aux gendarmes de la légion de l’Est, de savoir que le cortège se rendait à Douala, où il était attendu au port de la capitale économique, pour embarquement des containers à direction de la Côte d’Ivoire, et précisément du Port de San Pedro. Pour en savoir plus, nous avons contacté le cabinet du secrétaire d’Etat à la Défense où une source officieuse a confirmé l’immobilisation de ce convoi de 15 camions à Bertoua par la gendarmerie.
“ Pour l’instant, a-t-elle indiqué, il est difficile de dire avec le maximum de précision ce que contiennent ces containers. La haute hiérarchie a été informée de l’immobilisation des camions et des premiers éléments de l’enquête. Il s’agit d’un convoi des Nations unies. Nous ne pouvons pas l’ouvrir sans l’autorisation du chef de l’Etat ”.
A la représentation des Nations unies à Yaoundé, on n’a pas semblé au courant de cette expédition. Voici ce que nous a répondu une voie autorisée : “ Ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas nouveau que des convois des Nations unies partent du Tchad pour Douala, et vice versa. Le Pam, par exemple travaille beaucoup avec le Tchad.
Mais pour ce qui est d’un convoi de containers des Nations unies interpellé à Bertoua, je ne suis pas au courant ”. Pour sa part, joint au téléphone hier, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun est formel : “ J’ai été mis au courant par un appel téléphonique d’un individu disant vivre à Bertoua qui m’a informé de cette situation. Je suis en train de vérifier auprès des autorités camerounaises.
En tout cas pour ce qui nous concerne, l’ambassade n’a pas été saisie du passage d’un convoi des Nations unies venant du Tchad, à destination de la Côte d’Ivoire. ” Au moment où nous mettions sous presse, dans la nuit de dimanche, les camions étaient toujours parqués à la légion de gendarmerie de l’Est, attendant sans doute que les forces de sécurité reçoivent de la présidence de la République des indications sur la conduite à tenir.
Car, s’il était établi qu’il s’agit effectivement des containers d’armes, traversant le Cameroun pour aller sur un théâtre de guerre civile, dans un pays africain frère, le problème serait forcément diplomatique, et ne pourrait se traiter qu’au niveau du chef de l’Etat. Lequel voudrait bien, et devrait avoir la primeur des réponses aux questions de savoir si l’Onuci a opté définitivement pour une solution armée en Côte d’Ivoire, ou si des trafiquants d’armes ont usurpé le sigle des Nations unies pour tromper la vigilance de la douane et de la sécurité du territoire camerounais.
Une chose est sûre : pour confirmer ou infirmer que les 30 containers ne contiennent que des armes, et en savoir plus sur l’expéditeur de la cargaison, les éléments de la gendarmerie ne peuvent les ouvrir au-delà du contrôle de routine qui les a conduits à la découverte, sans instructions du chef de l’Etat, si nous en croyons un haut responsable du Sed. C’est donc une affaire à suivre.

alassane et les marabouts de ouagadougou
Juste avant les élections, le duo alassane et blaise ont réuni un panel de marabouts et de savants en sciences occultes à ouagadougou, la capitale de la subversion violente et meurtrière en l'Afrique de l'ouest. Il s'agissait évidemment de mettre toutes les "forces " du côte du terroriste de la répugnante communauté internationale, c'est-à-dire alassane "le malho".
dans le groupe des "experts", deux (2) récalcitrants ont osé dire la vérité, et ils l'ont payé cash. En effet, les deux iconoclastes ont eu le malheur de dire EXACTEMENT, INTÉGRALEMENT et FIDÈLEMENT ce que disent les astres sur l'homme alassane. En disant ce que le commun des mortels détecte facilement, quand il sait analyser, les deux marabouts ont été renvoyés dans leur pays, le Mali. Tout simplement parce qu'ils ont dit que le burkinabé alassane venu de sindou n'avait aucune chance de gouverner la Côte d'Ivoire. Son "étoile" apparaît terne et cela signifie que le mercenaire ne sera JAMAIS président de la Côte d'Ivoire.
Les autre marabouts ayant compris qu'il y avait du bougnac à prendre ont préféré dire ce que blaise et son fileul voulaient entendre. Ils ont même annoncé la victoire de ouatara au premier tour, car c'est ce que sarkonzy avait demandé. Mais quand les choses se sont passées autrement, avec la victoire immaculée de Laurent Gbagbo, les envoyés de sarkonzy sont allés à la recherche des deux marabouts "indélicats" afin qu'ils disent comment conjurer le mauvais destin d'alassane le malho. Ils ont demandé aux deux marabouts de dire les sacrifices à faire pour arranger les choses. Mais un vrai homme de sciences adoubé d'une droiture morale et spirituelle ne se compromet pas et ne saurait se prostituer. La réponse des deux marabouts ne changera pas.
C'est dans cette incertitude que le deuxième tour arrive. Habités par le doute et convaincus que les choses seront difficiles à accepter par sarkonzy et tous les bailleurs de la besogne d'assujettissement de la Côte d'Ivoire, alassane obtient la capitulation de bédié l'aristocrate peureux, grâce aux menaces et intimidations de sarkonzy. La rebellion est alors mise en mission de consigne de vote pour alassane dans les zones sous son contrôle. Aussi, les menaces de toutes sortes sont proférées contre les membres de LMP originaires des zones cno; on ne voulait pas que Gbagbo ait des représentants dans les différents bureaux afin de pouvoir bourrer les urnes et PV. Mais malgré ces menaces, les dignes fils du nord, du centre et de l'ouest vont se rendre dans leurs localités pour faire entendre la cause de la Côte d'Ivoire. La suite, on la connaît. Les cruautés de toutes sortes seront faites par les rebelles et le rdr sur les Ivoiriens. Et les bourrages d'urnes se feront. tout cela dans une seule et unique optique, forcer la main à Dieu... afin qu'alassane soit président. Pourtant, Allah n'est pas obligé.... 




Hélicoptère de combat de type MI-24 (DR)
Trois hélicoptères MI-24 de l’Opération des Nations-Unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci), ont survolé samedi matin, durant quelques heures, la ville de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, au centre du pays, pour des raisons non encore élucidées.
Les trois appareils de combat aux couleurs de l’Onuci, venus probablement de Bouaké, ont survolé les corridors de la ville, le camp de la Garde Républicaine (GR), le palais présidentiel dans la matinée aux environs de 10 heures et ont regagné leur base pour réapparaître à deux vers 12 heures pour un survol moins long.
Ces vols, sans doute de reconnaissance, ont causé la peur et la psychose dans la population qui a pensé à une attaque aérienne des forces onusiennes qui ont de tout temps menacé d’y recourir pour déloger du palais le président Laurent Gbagbo proclamé par le Conseil constitutionnel afin d’y installer le premier ministre Alassane Ouattara, reconnu vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010 par la communauté internationale.
"Pourquoi, au moment où le panel va arriver pour donner les conclusions de ses travaux, l’Onuci peut-elle mener des vols de reconnaissance et de provocation qui effraient les gens déjà fragilisés par les affres de la crise ?", s’interrogent certains habitants de la capitale.
(Xinhua)


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