Par Thruthway
La force française Licorne en Côte d`Ivoire "agit comme une armée d`occupation en dehors de tout mandat" de l`ONU, après sa prise de contrôle de l`aéroport d`Abidjan", a déclaré devant la presse à Paris, Toussaint Alain, conseiller spécial du président LaurentGbagbo.
"Nous estimons que cette force agit en Côte d`Ivoire comme une armée d`occupation en dehors de tout mandat, car le mandat de l`ONU ne donne pas autorité à Licorne d`occuper l`aéroport d`un Etat souverain", a dit Toussaint Alain, lors d`une conférence de presse aux côtés de Jacques Vergès, avocat français.
En effet la force française Licorne présente à Abidjan a pris de manière illégale le contrôle de l`aéroport de la capitale économique. Elle a également envoyé des renforts dans la nuit de samedi à dimanche portant les effectifs de Licorne à environ 1.500 hommes, en violation de son mandat onusien.
Cette force, en réalité, a un mandat secret qui est de venir au secours de la rébellion armée deOuattara mise en déroute à Abidjan.
L'agression dont fait face actuellement l'armée ivoirienne restée fidèle aux institutions de la république, est une "coalition de mercenaires et de soldats européens et américains (qui) bénéficient de l`appui logistique, du renseignement de Licorne", a poursuivi le conseiller du président ivoirien Gbagbo Laurent. "C`est l`armée française qui s`est mise au service de la rébellion, (...) l`armée française est devenue une force supplétive de la rébellion", a-t-il répété.
"Nous croyions avoir à faire à une rebellion de Ouattara (...) en réalité la Côte d`Ivoire est engagée dans une guerre contre l`armée française. Nous souhaitons interpeller l`opinion française et internationale sur les agissements de l`Etat français qui sera responsable, coupable de la guerre civile", a-t-il ajouté.
Toussaint Alain a affirmé que les ressortants français n`étaient pas menacés. "Les Français ne sont nullement la cible des Patriotes ou de l`armée ivoirienne. Ce n`est pas parce que le gouvernement français a une politique irresponsable que ses citoyens, qui n`ont rien à voir (avec cette position), doivent en payer le prix", a-t-il dit.
Leur "sécurité doit être garantie par le gouvernement ivoirien, par le président Laurent Gbagbo, ce qu`il a toujours fait". Mais, a-t-il poursuivi, "il n`est pas impossible que (des forces fidèles à) Ouattara s`attaquent à des représentants français pour ensuite mettre la responsabilité sur les Patriotes".
Le conseiller s`en est aussi pris à la secrétaire d`Etat américaine Hillary Clinton qui a estimé dimanche que Laurent Gbagbo devait "se retirer immédiatement".
"Ce n`est pas aux Etats-Unis ou à la France de déterminer qui doit conduire la destinée de la Côte d`Ivoire, ces propos contribuent à jeter de l`huile sur le feu", a-t-il dit.
La Côte d'Ivoire demeure souveraine. Une souvaireneté toujours affirmée dans toutes les résolutions prises au conseil de sécurité.
Source: AFP
"Nous estimons que cette force agit en Côte d`Ivoire comme une armée d`occupation en dehors de tout mandat, car le mandat de l`ONU ne donne pas autorité à Licorne d`occuper l`aéroport d`un Etat souverain", a dit Toussaint Alain, lors d`une conférence de presse aux côtés de Jacques Vergès, avocat français.
En effet la force française Licorne présente à Abidjan a pris de manière illégale le contrôle de l`aéroport de la capitale économique. Elle a également envoyé des renforts dans la nuit de samedi à dimanche portant les effectifs de Licorne à environ 1.500 hommes, en violation de son mandat onusien.
Cette force, en réalité, a un mandat secret qui est de venir au secours de la rébellion armée deOuattara mise en déroute à Abidjan.
L'agression dont fait face actuellement l'armée ivoirienne restée fidèle aux institutions de la république, est une "coalition de mercenaires et de soldats européens et américains (qui) bénéficient de l`appui logistique, du renseignement de Licorne", a poursuivi le conseiller du président ivoirien Gbagbo Laurent. "C`est l`armée française qui s`est mise au service de la rébellion, (...) l`armée française est devenue une force supplétive de la rébellion", a-t-il répété.
"Nous croyions avoir à faire à une rebellion de Ouattara (...) en réalité la Côte d`Ivoire est engagée dans une guerre contre l`armée française. Nous souhaitons interpeller l`opinion française et internationale sur les agissements de l`Etat français qui sera responsable, coupable de la guerre civile", a-t-il ajouté.
Toussaint Alain a affirmé que les ressortants français n`étaient pas menacés. "Les Français ne sont nullement la cible des Patriotes ou de l`armée ivoirienne. Ce n`est pas parce que le gouvernement français a une politique irresponsable que ses citoyens, qui n`ont rien à voir (avec cette position), doivent en payer le prix", a-t-il dit.
Leur "sécurité doit être garantie par le gouvernement ivoirien, par le président Laurent Gbagbo, ce qu`il a toujours fait". Mais, a-t-il poursuivi, "il n`est pas impossible que (des forces fidèles à) Ouattara s`attaquent à des représentants français pour ensuite mettre la responsabilité sur les Patriotes".
Le conseiller s`en est aussi pris à la secrétaire d`Etat américaine Hillary Clinton qui a estimé dimanche que Laurent Gbagbo devait "se retirer immédiatement".
"Ce n`est pas aux Etats-Unis ou à la France de déterminer qui doit conduire la destinée de la Côte d`Ivoire, ces propos contribuent à jeter de l`huile sur le feu", a-t-il dit.
La Côte d'Ivoire demeure souveraine. Une souvaireneté toujours affirmée dans toutes les résolutions prises au conseil de sécurité.
Source: AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire