dimanche 24 avril 2011

Le journal Le Matin (presse Suisse) titre: Simone Gbagbo en résidence surveillée dans le nord-ouest


Simone Gbagbo en résidence surveillée dans le nord-ouest
Simone son arrestation.
L’épouse du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, retenue depuis le 11 avril à Abidjan, a été placée en résidence surveillée dans le nord-ouest du pays.

le 23 avril 2011, 21h42
LeMatin.ch & les agences

L’épouse du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, retenue depuis le 11 avril dernier au QG du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan, a été placée en résidence surveillée dans le nord-ouest du pays. Quant au chef du parti de M. Gbagbo, il a demandé samedi la libération de l’ancien président capturé.

Mme Gbagbo «est partie à Odienné, en résidence surveillée, vendredi matin», a déclaré samedi le ministre ivoirien de la justice, Jeannot Ahoussou Kouadio. Simone Gbagbo est accusée d’être liée aux «escadrons de la mort» contre les partisans du camp adverse.


L’ancienne «dame de fer» et pasionaria du régime défait avait été arrêtée avec son mari et une centaine d’autres personnes à la résidence présidentielle à Abidjan, après l’attaque des forces pro- Ouattara aidées par la force française Licorne et l’ONU.

L’ancien couple présidentiel avait alors dans un premier temps été retenu à l’Hôtel du Golf, l’ancien QG de M. Ouattara.

Laurent Gbagbo a été transféré le 13 avril dernier dans le nord du pays, fief de son rival. Selon des sources concordantes, il se trouve dans une résidence présidentielle dans la grande ville de Korhogo, sous la garde des forces pro-Ouattara et de l’ONU.

«Ambiance de dictature»

Le chef du parti du président déchu Laurent Gbagbo a affirmé samedi qu’une «ambiance de dictature» s’installait sous le nouveau dirigeant Alassane Ouattara. Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a demandé publiquement via les médias une loi d’amnistie et la libération de M. Gbagbo.

Il dénonce la «persistance de l’insécurité et des atteintes aux libertés et aux droits de la personne humaine», depuis l’arrestation le 11 avril à Abidjan de M. Gbagbo.

«Pour échapper aux exactions, voire à la mort, les cadres et sympathisants du FPI vivent (...) dans la clandestinité, la peur et la précarité», assure-t-il.

«L’opposition est réduite au silence. C’est le règne de la pensée unique dans l’audiovisuel comme dans la presse écrite et une ambiance de dictature s’installe progressivement sur le pays», a accusé le président du FPI.

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