avril 2, 2011
Apres une nuit dont le calme plat fut assourdissant, la France a mis pieds au sol terre à Abidjan avec plus d’un millier de légionnaires dont l’object reste l’assassinat du président Laurent Gbagbo. Le semblant de calme matinal sur Abidjan s’est vite évanouit. Il est 12h : 15 temps universel quand la machine à broyer de l’ivoirien tire ses premiers obus d’abord sur le camp militaire d’Agban avant tenir dans sa ligne de mire la résidence du chef de l’Etat ivoirien. Un appel est alors lancé aux ivoiriens à rejoindre les quartiers du plateau (quartier administratif) et Cocody ou se trouve la résidence présidentielle.
Pendant ce temps à Yopougon les rebelles tirent sur les civils qui essaient de rallier la présidence. Les plus chanceux des patriotes ont utilisé les bateaux bus. Il a fallu 3 heures de temps pour passer de « Pharmacie Kenya » a Siporex (pour ceux qui connaissent les lieux) à yopougon vu le feu nourrit entre rebels et Forces militaires (FDS) ivoiriennes. Finalement les rebels de Ouattara postés à la Gesco (lieu du premier charnier post électoral) ont dégainé à l’arme lourde. La encore, les FDS ont montré la détermination nécessaire. Il est 17h :14 quand pour la première fois un MI-24 de l’armée ivoirienne décide de bombarder les positions rebelles. Liesse dans la « capitale de la joie » (Yop). La cote d’Ivoire is back disait mon « BBC » sur place. Marcory, Port-Bouet, les patriotes parviennent à braver les chars français et les nombreux hélicoptères dans le ciel pour rejoindre la résidence du chef de l’Etat. Les forces françaises, à travers toute l’Afrique sont en alerte maximale pour un assaut final. Tchad, Gabon, Djibouti on s’active, les pumas et autres rafales vont-ils être de service. Tout dépendra d’une dernière décision de Sarkozy, mais déjà Alain Jupe selon les informations qui nous parviennent a décidé que le président des ivoiriens est dans ces dernières heures. La France va-t-elle dégommer des milliers de civils pour éliminer Gbagbo ? Tout nous dit que Sarkozy est déterminé. Est-ce par orgueil ? Sinon en quoi la sécurité nationale de la France est-elle menacée ? La peur de voir ce beau pays se transformer en Rwanda bis s’amplifie, surtout que certains acteurs du génocide d’hier sont en force aux commandes de la mannette française. La journée a été longue, la nuit tombe sur Abidjan dans quelques minutes, le temps est orageux. Abidjan va être nettoyée du sang des ivoiriens tombés sous les balles françaises et rebelles. Une troisième nuit s’annonce. Elle risque d’être toute aussi longue car la France sait maintenant que les forces se rééquilibrent un tout petit peu. Sarkozy va-t-il faire usage des rafales, ces avions qui ne trouvent pas preneur et pourtant très meurtriers ? Cette nuit nous répondra car au delà, c’est le jour du seigneur et la France est aussi croyante. Déjà des chars onusiens se confondent et se renversent tous seuls selon une source sur place. Avec un peu de chance, les fils de Cote d’Ivoire devraient pouvoir se parler à temps pour éviter la désolation pour tous. Nous espérons qu’un bon vent soufflera sur l’Elysée afin que les appels à la discussion du président Gbagbo soient entendus et que la Cote d’Ivoire trouve le moyen de relancer ses grands chantiers de développement avec l’aide de tous ses fils du Nord au Sud et de l’Est a l’Ouest à travers une souveraineté monétaire.
Pendant ce temps à Yopougon les rebelles tirent sur les civils qui essaient de rallier la présidence. Les plus chanceux des patriotes ont utilisé les bateaux bus. Il a fallu 3 heures de temps pour passer de « Pharmacie Kenya » a Siporex (pour ceux qui connaissent les lieux) à yopougon vu le feu nourrit entre rebels et Forces militaires (FDS) ivoiriennes. Finalement les rebels de Ouattara postés à la Gesco (lieu du premier charnier post électoral) ont dégainé à l’arme lourde. La encore, les FDS ont montré la détermination nécessaire. Il est 17h :14 quand pour la première fois un MI-24 de l’armée ivoirienne décide de bombarder les positions rebelles. Liesse dans la « capitale de la joie » (Yop). La cote d’Ivoire is back disait mon « BBC » sur place. Marcory, Port-Bouet, les patriotes parviennent à braver les chars français et les nombreux hélicoptères dans le ciel pour rejoindre la résidence du chef de l’Etat. Les forces françaises, à travers toute l’Afrique sont en alerte maximale pour un assaut final. Tchad, Gabon, Djibouti on s’active, les pumas et autres rafales vont-ils être de service. Tout dépendra d’une dernière décision de Sarkozy, mais déjà Alain Jupe selon les informations qui nous parviennent a décidé que le président des ivoiriens est dans ces dernières heures. La France va-t-elle dégommer des milliers de civils pour éliminer Gbagbo ? Tout nous dit que Sarkozy est déterminé. Est-ce par orgueil ? Sinon en quoi la sécurité nationale de la France est-elle menacée ? La peur de voir ce beau pays se transformer en Rwanda bis s’amplifie, surtout que certains acteurs du génocide d’hier sont en force aux commandes de la mannette française. La journée a été longue, la nuit tombe sur Abidjan dans quelques minutes, le temps est orageux. Abidjan va être nettoyée du sang des ivoiriens tombés sous les balles françaises et rebelles. Une troisième nuit s’annonce. Elle risque d’être toute aussi longue car la France sait maintenant que les forces se rééquilibrent un tout petit peu. Sarkozy va-t-il faire usage des rafales, ces avions qui ne trouvent pas preneur et pourtant très meurtriers ? Cette nuit nous répondra car au delà, c’est le jour du seigneur et la France est aussi croyante. Déjà des chars onusiens se confondent et se renversent tous seuls selon une source sur place. Avec un peu de chance, les fils de Cote d’Ivoire devraient pouvoir se parler à temps pour éviter la désolation pour tous. Nous espérons qu’un bon vent soufflera sur l’Elysée afin que les appels à la discussion du président Gbagbo soient entendus et que la Cote d’Ivoire trouve le moyen de relancer ses grands chantiers de développement avec l’aide de tous ses fils du Nord au Sud et de l’Est a l’Ouest à travers une souveraineté monétaire.
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