samedi 23 juillet 2011

La milice tribale FRCI du préfet ouattara sème la terreur à Fresco

un milicien pro Ouattara
par La Majorité Présidentielle Gbagbo, vendredi 22 juillet 2011, 18:14
Depuis l’installation au pouvoir des nouvelles autorités ivoiriennes par la France à la suite du coup de force du lundi 11 Avril 2011, les populations du département de Fresco sont constamment terrifiées par les agissements inhumains des soldats de Dramane Ouattara. Leur angoisse est d’autant plus grande qu’elles ont du mal à comprendre que cet enfer soit permanant trois mois après le coup d’Etat, alors que le gouvernement fait croire que tout va bien. « Ici, à Fresco, rien ne va ! Nous vivons dans la terreur la plus totale ! C’est le commandant Fofana lui-même qui nous fait vivre cet enfer ici… ». Ces propos sont de K.K.O, un résidant qui envisage s’installer dans une autre ville parce que ne pouvant plus supporter cet état de fait. Selon lui, ce chef de guerre qui règne sur le département de Fresco et ses hommes troublent le sommeil des habitants de la région. Ces dires confirmés au téléphone par d’autres témoins précisent que le commandant Fofana et ses hommes arrachent leurs motos et autres biens, sous la menace des armes, qu’ils revendent à vil prix à des allogènes des localités voisines. A ces faits, il faut ajouter les exactions et les crimes de tout genre qu’on enregistre régulièrement dans la région. Toujours selon nos sources, pour échapper aux tortures et aux extorsions de fonds dont elles sont soumises, à chaque fois que le commandant Fofana et ses hommes descendent dans la ville de Fresco et les villages ciblés, les populations concernées se réfugient dans la forêt. Cela pendant plusieurs semaines, abandonnant leurs maisons et autres biens précieux aux mains des assaillants. Le traumatisme que vivent les habitants de cette région du pays s’est aggravé ses derniers temps par des menaces de mort. En effet, nos interlocuteurs affirment que les soldats de Ouattara ont mis les populations en garde en cas d’enregistrement d’une candidature pour le compte du FPI ou LMP aux prochaines consultations électorales (législatives, municipales ou régionales) dans le département. « Ils disent que celui qui se présentera contre le RHDP aux prochaines élections sera arrêté, tué et son village sera incendié… », soutiennent ces témoins la peur au ventre.


 Source : Facebook


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