mardi 26 juillet 2011

Psychose du coup d'état: le pouvoir du prefet ADO dans la fébrilité

par La Majorité Présidentielle Gbagbomardi 26 juillet 2011, 14:54

Peu désireux d'ouvrir le paysage politique et de travailler à une décrispation de l'atmosphère sociale, le pouvoir Ouattara est sur les nerfs. Il est envahi par une psychose du coup d'Etat qui va s'agrandissant. «Barbouzes» et «informateurs» de toutes sortes se bousculent dans les bureaux les plus influents de la République. Et évoquent plusieurs projets de conjurations. Dans un contexte régional inquiétant après la tentative d'assassinat du président guinéen Alpha Condé. Premièrement, on évoque une sorte de «connexion» entre des pro-IB frustrés et scandalisés par «l'ingratitude» des hommes du président, qui refusent de récompenser l'action «décisive» du commando invisible, et quelques «commandants » ayant peur d'être sacrifiés par le chef de l'Etat, maintenant qu'il est «assis». Deuxièmement, on parle d'une possible «explication musclée» entre les deux têtes de l'exécutif, Guillaume Soro et Alassane Ouattara, qui pourraient laisser avoir lieu des «accrochages par procuration ». Troisièmement, on parle d'une initiative des valeureux officiers en exil, conscients de leur force et du refus du pouvoir de les laisser vivre tranquilles dans leurs pays. Certains observateurs sont persuadés de la préparation d'un «auto-goal», un simulacre de coup d'Etat destiné à accentuer la répression.

Après sa garde rapprochée, d'où les proches de Guillaume Soro ont été écartés, c'est le cortège présidentiel qui est l'objet de toutes les attentions. Les CRS qui font le «jalonnement» (régulation de la circulation au moment du passage du

cortège) seraient désarmés, contrairement aux FRCI qui travaillent avec eux, accusés d'être des «assistants techniques » burkinabé par certains «frères d'armes» irrités. Le déguerpissement «sauvage» des villages Blingué 1 et 2 est en réalité destiné à éviter toute «mauvaise surprise» à ce cortège.

L'atmosphère est lourde à Abidjan. Chacun a son «quelqu'un» dans les milieux sécuritaires qui lui conseille de faire des emplettes conséquentes. L'ONUCI semble avoir renforcé ses patrouilles, histoire d'aider comme elle peut un pouvoir qu'elle a co-installé à seprotéger. Sans doute que tout ce petit monde devrait se convaincre que la paix des coeurs est la meilleure des protections.



Le Nouveau Courrier
Un jeans,un petit bêret,une veste marquée FRCI,une arme de gros calibre et on devient roi à Abidjan


Source : Facebook

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