lundi 8 août 2011

LA FRANCE EMPECHE LES IVOIRIENS DE MANIFESTER CONTRE L'OCCUPATION FRANCAISE EN COTE D'IVOIRE


3000 manifestants ivoiriens (1500 selon la préfecture de police) tous de blanc vêtus, bougie à la main ont battu le pavé parisien de la place du Trocadero à la place Victor Hugo, à quelques encablures de l’ambassade de Côte d’Ivoire, sise au 102 rue Raymond Poincaré Paris 16e.


La première bataille rangée entre policiers français et manifestants ivoiriens, avec jets de pierre, empoignades corps à corps et coups de poing, a eu lieu hier à la Place Victor Hugo (Paris 16e), à l’occasion des 51 ans d’indépendance, pardon des 51 ans de dépendance de la Côte d’Ivoire.

En effet, 3000 manifestants ivoiriens (1500 selon la préfecture de police) tous de blanc vêtus, bougie à la main ont battu le pavé parisien de la place du Trocadero à la place Victor Hugo, à quelques encablures de l’ambassade de Côte d’Ivoire, sise au 102 rue Raymond Poincaré Paris 16e.

Répondant ainsi à l’appel du Cri-panafricain d’Abel Naki et de Willy Blah soutenu par le FPI de Brigitte Kuyo, les femmes patriotes de Topo Leontine, le Cojep-France de Zap Krasso, et plusieurs autres organisations panafricaines et européennes.
Ils entendaient dénoncer les 51 ans de dépendance de la Côte d’Ivoire vis à vis de la France.
Tous ont exigé la libération de Laurent Gbagbo, de Simone Gbagbo, de Michel Gbagbo, d’Affi N’guessan et de tous les prisonniers politiques emprisonnés dans des conditions inhumaines par le régime de Ouattara, au Nord de la Côte d’ Ivoire, devenu un véritable goulag.
A la place Victor Hugo, la manifestation est montée d’un cran lorsque les policiers français ont entrepris de saisir le groupe électrogène du meeting dans le but de stopper net la manifestation. Les patriotes hommes et femmes, se sont alors opposés à cette forfaiture, de façon héroïque et à coups de poing, des policiers français, qui ont dû battre en retraite derrière le rideau de fer des CRS.
Non contents de ce premier échec, ces policiers, venus pour casser du patriote, ont arrêté Abel Naki, président du CRI-panafricain et Brigitte Kuyo, représentante du FPI en France.
Ces interpellations ont encore provoqué une violente bagarre directe entre policiers et manifestants. Devant la détermination des manifestants, la police a été une seconde fois obligée de battre en retraite en les libérant. On a vraiment frôlé le pire, aux dires de nombreux manifestants qui voulaient pourtant manifester pacifiquement comme il est de coutume.
Des artistes de renom comme Beta Simon, Komandant Simi OL et Abou « Galliets » ont chauffé les patriotes à bloc, le tout dans une ambiance d’hystérie collective.

Elsa, ivoirebusiness

Source : africanliberty

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