jeudi 11 août 2011

Sarkozy, l’été meurtrier : Lagarde, Libye, économie et Takieddine


Author:Autres Media
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Peut-être que le 4 août 2011, date symbolique s’il en fut, sera le signal que le pouvoir sera renversé un jour ou l’autre d’une manière ou d’une autre. Ce fameux 4 août dernier, après des atermoiements, la Cour de jutsice de la république a décidé, enfin, à lancer une enquête allant plus loin encore que ne l’avait demandé le maintenant retraité Nadal. Nous venons d’assister une séquence assez rare en politique, une sorte de point culminant où, alors que Sarkozy se dore la pillule à Cap Négre et regarde en tongs s’arrondir le ventre de sa Dulcinée, quel que soit le domaine auquel Sarkozy touche, c’est une éruption volcanique avec les cendres qui devraient retomber et enterrer ce pouvoir inepte, amoral, dangereux mais avec les scories qui retombent brûlantes sur la France la défigurant pour longtemps.
Alors que quelques jours auparavant, les avocats de Lagarde dont certains, sont aussi crapuleux – pour le moins moralement et intellectuellement – que les crapules qu’ils défendent, annonçaient à coups de trompe de Jéricho que le classement sans suite des recours par le Conseil d’Etat était la preuve que le dossier (L’affaire Tapie) était vide à l’encontre de Lagarde alors que ce n’était qu’un classement de forme car deux des contribuables ont été jugés infondés à poser recours et que celui de Courson, a été jugé trop tardif (donc aucun des recours n’avait été jugés sur le fond), la Cour de Justice de la République a décidé d’être plus sévère que ce que demandait Nadal, ce qui est une belle réponse à ce panier de crabes aux pinces en or qui disaient que ce dossier était vide et qu’il ne franchirait pas cette deuxième étape. Les avocats de Lagarde sont persuadés d’un non lieu. Le NouvelObs : La Cour de justice de la République (CJR) française a décidé jeudi 4 août d’ouvrir une enquête sur la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, pour le rôle qu’elle a joué dans l’affaire Tapie/Crédit Lyonnais quand elle était ministre de l’Economie.

Cette enquête est ouverte pour “complicité de faux” et “complicité de détournement de biens publics”, confirmant ainsi une information du Nouvel Observateur.


Les chefs retenus sont passibles de dix ans de prison et 150.000 euros d’amende.


Cécile Petit, procureur général près la Cour de cassation par intérim, saisira la commission d’instruction de la CJR “dans les prochains jours” pour enquêter sur l’ancienne ministre de l’Economie, a ajouté le Parquet général dans un communiqué.

L’arrogance de cette femme est telle qu’elle avait déclaré le 6 juillet dernier : Que la commission des requêtes décide ou non de poursuivre ou non les investigations, j’ai exactement la même confiance et la même sérénité.

Il paraît que le FMI, qui avait été parfaitement au courant de cette histoire, de cette possible enquête, lui garderait toute sa confiance. Il est vrai que ce même FMI avait détourné les yeux dans l’affaire Piroska Nagy/DSK quand bien même cette dernière avait déclaré qu’elle avait subi bien évidemment un abus d’autorité ce qui aurait dû valoir au directeur général du FMI un renvoi immédiat dans ses foyers et l’obliger à s’occuper d’Anne Sinclair qui lui paye tous ses caprices avec un argent qu’elle a eu pour seule peine et seul mérite à acquérir de naître. Il faudra bien qu’un jour les administrateurs du FMI pour ces deux cas sulfureux rendent des comptes tout comme pour leurs rémunérations non imposées – un comble – et pharaoniques quand ces mêmes administrateurs demandent, quand ils daignent prêter de l’argent aux nations au bord du gouffre, avec l’argent d’autres peuples et non le leur, des efforts de salaires et de payer des impôts plus lords aux peuples déjà au fond du ravin.

L’affaire est évidemment gravissime et son directeur de cabinet, qui est évidemment impliqué dans l’affaire de l’arbitrage, a déclaré qu’évidemment Sarkozy n’était pour rien là-dedans (le JDD) : Y a-t-il eu un feu vert de l’Élysée ? Une insistance de Nicolas Sarkozy sur le sujet ?

J’avais des contacts réguliers avec la présidence de la République, et la question a été évoquée avec l’équipe du Président ; mais il n’y a eu ni insistance particulière ni feu vert de l’Élysée. Je rappelle qu’abréger cet interminable feuilleton judiciaire avait été déjà tenté plusieurs fois avant 2007.




Rappelons quelques faits sur ce monsieur afin que vous ayez un avis sur sa crédibilité. Tout d’abord dans ce même article il déclare ce stupéfiant : Apparemment, la notion de “préjudice moral” n’était pas prévue dans le protocole initial et aurait été ajoutée, ce qui semble ouvrir aujourd’hui des poursuites pour faux visant Christine Lagarde…

Ce point est apparu pour la première fois cette semaine, et je suis tombé des nues.

En fait cela fait des mois que l’on sait qu’il y a une problème et que le protocole approuvé par le CDR ne serait pas le même que celui mis en application avec justement la modification qui limitait le montant à 50 millions d’euros au global s’est vu restreint au seul préjudice moral. Revenons à notre bon Richard. Un homme qui a été condamné à 660 000 € pour fraude fiscale dont 5 % de mauvaise foi a une parole à mettre en doute. Ensuite il est très proche de Nicolas Sarkozy qui l’a breloqué en février 2007 et a déclaré lors de la cérémonie : « Franchement, tu as de la chance… Tu as une belle maison, tu es riche… Tu t’es fait tout seul et tu as réussi seul contre tous. Un jour, je serai aussi riche que toi !». Comme l’on voit, il est si peu proche de Sarkozy qui l’a imposé à Lagarde.

Voici trois petits paragraphes qui en disent long sur celui qui s’est fait tout seul (Capital) :

Sa garde à vue surprise C’est par un bizutage en règle que le haut fonctionnaire a commencé dans le privé. En 1993, Guy Dejouany, le puissant patron de la Compagnie générale des eaux, l’a envoyé faire le ménage dans une filiale opaque, la compagnie immobilière Phénix, dirigée par Jean-Marc Oury et sa lieutenante Catherine Mamet. Ces deux-là ont résisté pendant des mois avant d’accepter de quitter le navire, en échange d’un gros chèque. Fier de son coup de balai, Stéphane Richard a quand même oublié quelques moutons sous le tapis… Les gendarmes de Versailles le lui ont rappelé en le convoquant un lundi de janvier 2006 à 15 heures. Alors qu’il s’attendait à un interrogatoire de routine, il est resté en garde à vue jusqu’au milieu de la nuit dans le cadre d’une enquête sur Christian Pellerin, un ancien de la Générale des eaux. L’instruction, depuis, est au point mort.

Ses fluctuations politiques Fan de François Mitterrand, dont il citait les maximes à ses copains de lycée, Stéphane Richard s’est logiquement présenté sur une liste de gauche quand il a été candidat aux municipales de Bandol (Var) en 1989. « Mais, après notre défaite, il s’est rapproché de la majorité élue », se souvient, amer, Christian Goux, le candidat PS de l’époque. De fait, quand il s’est représenté en 2008, notre énarque avait cette fois l’étiquette UMP. Un ralliement qui ne lui a pas porté chance : encore battu. Sur le plan national, son retournement de veste a été plus positif. Passé en 1991 par le cabinet de Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l’Industrie, il n’a pas hésité une seconde quand Nicolas Sarkozy lui a proposé en 2007 de diriger le cabinet du ministre de l’Economie, Jean-Louis Borloo (remplacé ensuite par Christine Lagarde). Une joie sans mélange ? Pas pour sa mère, militante socialiste, qui ne lui a pas adressé la parole pendant des semaines.

Son retour sur investissement de 2 300% Tous les jours de sa vie, Stéphane Richard peut remercier Jean-Marie Messier. En 2000, celui qui était alors patron de Vivendi a décidé de se débarrasser de la CGIS, une filiale spécialisée dans l’immobilier. Les acquéreurs : des fonds d’investissement et une douzaine de managers, dont Richard. Sa mise personnelle ? 810 000 euros. Un coup de maître, car, quatre ans plus tard, la valeur de cette société devenue Nexity avait explosé. Et le petit-fils de berger a pu revendre ses parts pour 20 millions d’euros. Mais un contrôleur des impôts zélé a constaté que l’heureux investisseur n’avait pas payé assez d’impôts. Bilan des courses ? Un redressement de 660 000 euros que le contribuable Richard a négocié le 15 mai 2007 avec le sous-directeur du contrôle fiscal à Bercy. Deux jours plus tard, il revenait sur les lieux, mais cette fois comme bras droit du ministre.

Le problème pour lui c’est qu’il est aussi mis en cause par Scemama (Le Monde) : Avez-vous reçu un “ordre de mission” à votre arrivée ?

Oui. J’ai été reçu dès ma nomination par Stéphane Richard, le directeur du cabinet de la ministre des finances, Christine Lagarde. Il m’a tout de suite parlé du dossier Tapie et m’a donné une consigne claire : il fallait aller à l’arbitrage. “C’est la décision du gouvernement”, m’a-t-il dit. Il m’a expliqué que cela faisait des années que cette affaire traînait, et qu’il fallait en finir.

En avez-vous parlé avec Mme Lagarde directement ?

Non. En revanche, j’ai reçu des courriers d’elle me donnant des instructions, par exemple sur la garantie du Crédit lyonnais. Mon seul interlocuteur, c’était Stéphane Richard. Mais quand le directeur de cabinet parle, c’est la ministre qui parle.

Auriez-vous pu vous opposer à la solution imposée par la ministre ?

Je ne vois pas comment. D’abord, je n’avais pas les éléments d’analyse au moment de ma nomination, le processus étant déjà très avancé. Puis, à l’époque, le choix de l’arbitrage ne semblait pas aberrant. Enfin, j’ai quand même été nommé par un décret du chef de l’Etat, à la tête d’une structure publique, donc censée appliquer les décisions de l’autorité politique : je ne pouvais pas m’opposer au choix du gouvernement ! Enfin, toutes les décisions ont été votées, souvent à l’unanimité, par les conseils d’administration du CDR et de l’EPFR.

Il ne faut pas oublier de ces faits que c’est Sarkozy qui a, de fait, nommé Richard et Lagarde, que l’on peut difficilement imaginer autre chose qu’une intervention directe de Sarkozy dans ce dossier explosif, que c’est Sarkozy qui après avoir poussé à la nomination de DSK tout en l’ayant prévenu de se tenir à carreaux, a poussé à la nomination de Large au FMI et qui plus est a payé sa campagne avec notre argent, pauvres de nous de contribuables, pendant qu’elle continuait à recevoir ses émoluments de ministre alors qu’elle se promenait à travers le monde pour sa petite gueule personnelle. Il faudra donc se souvenir de la responsabilité de Sarkozy à tous les niveaux de cette affaire, de ce scandale d’état. Il faudra aussi se souvenir que les Borloo, Aubry et Hollande ont quasi sauté de joie quand Lagarde fut nommée directrice générale de FMI alors que rares furent ceux qui ont émis de très sévères réserves dont Bayrou. Il a du reste été très étonnant de voir le PS se féliciter de cette nomination assez scandaleuse, sauf Hamont, alors que ce sont des députés PS qui ont initié une action contre Lagarde.

A ce scandale d’état s’ajoute, en plein milieu de cet été meurtrier, l’aggravation de la crise économique et financière. Alors que l’on disait avec une mauvaise foi patente que Sarkozy avait sauvé la zone euro et la Grèce – en fait il n’avait rien fait du tout, il n’avait fait que se coucher devant Merkel, et surtout il a eu la très lourde responsabilité de n’avoir pas agi en temps et en heure en 2008 alors que la France présidait l’Europe et qu’à l’époque déjà on nous avait bourré le mou, la preuve en étant que rien n’avait été fait, cela avait été en réalité chacun pour soi et Dieu pour tous, alors qu’il aurait fallu mettre en application tout de suite un emprunt européen avec des taux faibles et une masse suffisante pour redresser le plus vite possible la situation, il a fallu attendre deux ans qui ont aggravé les choses avec des taux d’intérêts insupportables qui ont appauvri la Grèce, l’Espagne, l’Irlande et le Portugal. On nous a refait le coup il y a quelques semaines en nous présentant Sarkozy comme le sauveur, et on recommence alors que le Président français se fait bronzer, bien que président du G8 et du G20, et passe des coups de téléphone les orteils dans la Méditerranée. On vit un nouveau krach boursier avec une chute vertigineuse et Sarkozy bronze. Ce sera sans doute le Président de la Vé à avoir pris le plus de vacances. Les 5 semaines sont pour lui un lointain objectif. On ne compte plus ses week-end de trois ou quatre jours et ses mois de juillet et d’août à Cap Nègre, ce fut le cas pour la crise géorgienne et c’est à nouveau le cas aujourd’hui. C’est au début de l’été que nous avons appris le cumul des catastrophes économiques :

- explosion du chômage

- explosion des déficits budgétaire et commercial

- explosion de la dette

Dire que Lagarde, poursuivie en justice, avait été présentée comme une des meilleure économiste afin de justifier sa nomination qui ressemble plus à du copinage qu’à un réel souci d’avoir the right woman in the right place. Qu’elle parle parfaitement l’américain n’en fait pas une spécilaiste idoine. Du reste ce FMI le savait puisque, quelques jours après la nomination de Lagarde, ce sont ses services qui ont mis en cause la gestion économique de Lagarde ministre de l’économie et qui ont mis en garde la France de Lagarde contre sa politique budgétaire et économique. Ce fut une grande farce que cette nomination. La Chine n’y a pas été pour rien. Il est vrai que l’UMP – une première en France – avait signé grâce au ravi Bertrand (lui aussi poursuivi pour diffamation part Médiapart, du reste pour être dans ce gouvernement si on n’a pas quelques problèmes avec soit la morale, soit la justice, soit les deux on n’a pas sa place) un pacte avec le PCC !

Mais les fiascos de cet été ne se résument pas à l’affaire Lagarde et à l’économie, elle concerne aussi la Libye dont le repris de justice Juppé disait que cela durerait quelques jours, prouvant son bon sens et sa connaissance parfaite de la situation. Après l’assassinat d’un des maîtres de la rébellion on découvre que rien ne va plus, si tant est que les choses allaient bien avant. Le Figaro : Le limogeage du conseil exécutif révèle les divisions des insurgés./Les rebelles libyens, minés par des divisions internes, étaient mardi sans gouvernement. La suspension des 15 ministres du comité exécutif a été annoncée par le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil. Selon un porte-parole, ce remaniement constitue la suite logique de l’assassinat toujours inexpliqué, le 28 juillet, du chef militaire de la rébellion, le général Abdelfatah Younès, ancien ministre de l’Intérieur de Kadhafi

« Il y a eu des erreurs administratives », s’est contenté d’expliquer le porte-parole. Partisan de l’option militaire, le général Younès aurait pu être exécuté pour ouvrir la voie à une solution négociée. D’autres sources affirment, au contraire, que cet ancien proche de Kadhafi aurait été soupçonné de jouer double jeu. Il a pu aussi être abattu pour venger des victimes de la torture dans les prisons de Kadhafi.

Quoi qu’il en soit, son assassinat a révélé une fracture profonde dans le gouvernement et dans le CNT lui-même. Des membres de la famille de Younès et de sa tribu, les Obeidat, ont immédiatement manifesté les armes à la main, en demandant justice.

Plus loin dans l’article on apprend que l’assassinat de Younès aurait libéré le blocage. Voilà, ce n’est pas plus compliqué que cela : on assassine et on repart de bonne humeur. Le fiasco est donc total pour l’instant. Tant au niveau de CNT que du côté des faits militaires : Sur le terrain, après six mois d’insurrection, la situation semblait toujours bloquée. Au sud-ouest, les Berbères du Djebel Nefoussa consolidaient leurs positions dans la bourgade de Bir al-Ghanam, à 80 km environ de Tripoli. À l’est, les insurgés tentaient, toujours sans succès, de reprendre le terminal pétrolier de Brega, à 240 km de Benghazi en direction de Tripoli. Dans le port de la capitale, l’aviation de l’Otan a détruit une frégate. De son côté, le régime de Kadhafi a accusé l’Otan d’avoir tué 85 civils à l’est de Tripoli.

On a appris que les renseignements fournis par la France étaient complètement à côté de la plaque, que Kadhafi dort sur un tas d’or et qu’il pourra tenir aussi longtemps qu’il le voudra. La voie engagée avec des dégagements de nombreux pays de la coalition qui se retirent des actions militaires laissant à notre pays une charge financière de plus en plus lourde et un combat mal préparé, fait en partie pour redorer un blason crotée de tous les mensonges, de toutes les vilenies du pouvoir, en politique intérieure française, n’était visiblement pas la bonne.

Pour couronner le tout, alors que la presse française décide de ne rien voir, de se taire quandMédiapart, jour après jour nous montre une face inimaginablement horrible de ce pouvoir lié à ce trafiquant d’armes et de relations qu’est Takieddine. Mediapart : Les documents Takieddine ou la sale vérité du sarkozysme


Les documents Takieddine, dont Mediapart a commencé la publication le 10 juillet, dévoilent la vérité de la présidence de Nicolas Sarkozy. Et cette vérité est sale. Ayant pour fil conducteur l’argent noir des ventes d’armes, cette documentation sans précédent dans l’histoire de la République met à nu un système dont l’intérêt financier est le seul mobile, au détriment des lois en vigueur et de la morale publique.

Parmi les 5 000 documents que possède Médiapart il y en a qui concerne la Syrie, ce pays où l’on assassine à tour de bras et pour lequel on se fâche tout rouge en tournant le dos. Voilà ce que nous pouvons en lire : Les documents Takieddine. Syrie : l’inavouable diplomatie occulte de l’Elysée avec la dictature

Les frontières des compromissions du sarkozysme avec les régimes autoritaires s’agrandissent. Après le Pakistan, l’Arabie saoudite et la Libye : la Syrie. Alors que les forces de sécurité syriennes continuent de réprimer dans le sang les manifestations, Mediapart publie une série de documents inédits qui prouvent que le marchand d’armes Ziad Takieddine, soupçonné de financement politique occulte dans l’affaire Karachi, a été, entre 2007 et 2009, l’homme-orchestre du rapprochement entre la France et la Syrie et l’introducteur du président français auprès du chef de l’Etat syrien. Le tout sur fond d’intérêts financiers.

Il y a des questions que nous sommes en droit de nous poser. Médiapart a affirmé que Chirac, soupçonnant un possible financement de la campagne de Sarkozy, avait fait arrêter le contrat Miksa en cours avec l’Arabie saoudite, impliquant Guéant, Hortefeux, Sarkozy et Takieddine avec à la clef 350 millions d’euros de commissions (pour 7 milliards de contrat). Par ailleurs on sait que Takieddine a fait fortune avec le contrat de Karachi et Sawari, qu’il semble qu’il ait aussi touché dans les négociations avec la Libye. Nous savons aussi que malgré un patrimoine de 40 millions d’euros Takieddine ne paye pas un rond d’impôts en France. La question, qui est somme toute logique, serait de savoir si une partie de la fortune de Takieddine ne serait pas réservée à des hommes politiques français qui l’ont aidé par leur pouvoir au sein de la République française, pouvoir décisionnaire qui pour des pays en avidité d’armes et pour un pays producteur d’armes est d’une utilité certane pour signer des contrats juteux et honteux.

Des affaires comme celle de Lagarge et celles de Takieddine, dont la presse ne raffole pas, auraient fait sauter n’importe quel pouvoir dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom.



Il nous reste près de neuf mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.


Source: infodabidjan

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