mercredi 31 août 2011

YOPOUGON : LES FRCI INSTALLENT UN RÉGIME DE LA TERREUR : LES FAITS.

A Yopougon, comme dans toute la Côte d’ivoire, c’est l’arbitraire total ou le régime de la terreur. Plus besoin d’enquête, « la présomption d’innocence », à la poubelle. Un simple appel, une simple dénonciation, avec en-dessous des pots de vins, pour faire intervenir la milice pro-ouattara en votre faveur. Les habitants de Yopougon, surtout ceux de Niangon, en ont fait les frais. Voici les faits :

Les habitants de la Cité-verte à Yopougon Niangon reviennent de loin.

Dans la nuit du dimanche dernier, ils ont reçu la visite d’un contingent des Frci qui ont fait passer des moments terribles à tout le monde. tous ceux qu’ils ont trouvés là ont été copieusement battus à sang. Des pères de familles ont été frappés devant femmes et enfants comme de vulgaires voyous. On dénombre aujourd’hui plusieurs blessés graves.

Tout est parti de la volonté des habitants du quartier de clôturer la citée à cause des nombreux cas de vols et braquages qui y sont constamment signalés. Les habitants ont donc pris attache avec les services compétentes de la mairie et des Frci, parce qu’il sera aussi pour l’occasion, question de déguerpir des commerces, surtout casser des maquis. Ils reçoivent le ok de ces deux entités. Ils prennent alors le temps d’informer les propriétaires de ces maquis et autres commerces qu’ils seront déguerpis. « Nous avons même fait venir l’entrepreneur qui devait effectuer les travaux. Certains responsables de maquis nous ont donné rendez-vous. On ne pensait pas que c’était un piège qui nous a été tendu. Car c’est à ce moment qu’ils font venir les Frci. Il y a eu beaucoup de blessés graves. Nous avons porté plainte. C’est après qu’un certain Samassi qui dirigeait ce groupe est venu nous présenter des excuses en nous disant qu’il a été induit en erreur. On lui a dit que des bandits sont arrivés à la Citéverte. C’est faux, parce quand ont vient arrêter des bandits, on ne se met pas à frapper tout le monde », Explique un habitant du quartier, témoin des faits. Depuis, la population vit dans la peur.

Par thruthway

Source : lacotedivoirelavraie

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