mercredi 16 novembre 2011

LES OUATTARA A LA RECHERCHE DU GENERAL BLE GOUDE

Getty Images
La clique à Ouattara n’a pas encore fini de nous surprendre. Âpres l´expédition honteux de Ouattara au Ghana, pour réclamer le patiemment des refugies, aujourd’hui, c´est Soro Guillaume, le premier ministre de la sous-préfecture de Côte d’Ivoire, qui se retrouve au Rwanda, pour demander officieusement le rapatriement du général Blé Goudé. Pour ceux qui croyaient par la libération de certains responsables politiques, comme signe du nouveau pouvoir vers un apaisement sociopolitique, continuez d’y croire, le rêve est permis. La réalité est qu’ils ont décidé vaille que vaille, de traquer et surtout de mettre hors d’état de nuire, la source de leur cauchemar: le général de la rue, le fils du pays, le patriote Blé Goudé Charles.

Ainsi ils envoient des émissaires à travers toute l’Afrique, à la recherche des leaders de la galaxie patriotique, mais surtout du général des jeunes Blé Goudé Charles.

Ayant débuté au Ghana, ils ont fait un tour en Afrique du Sud, en Gambie pour finir aujourd’hui au Rwanda. C’est avec l’argent des ivoiriens endeuillés par cette guerre non méritée dirigée par la France, que les hommes à Ouattara s’offrent des voyages inutiles, à la quête d’on ne sait quoi. Au lieu d’offrir les moyens conséquents à la cellule fantoche créée pour retrouver les véhicules, par eux volées et déportées au Nord du pays, ils ont préféré, comme à leur habitude, faire la politique de l’autruche. Leurs bouches parlent de réconciliation, de retour à la légalité, à l‘ unité et à la paix; pendant que leurs actes chantent vengeance, assassinats, haine, népotisme, tribalisme, exclusion, impunité.

De grands voyages ministériels à travers l’Afrique, déguises en visite de travail, de normalisation des relations avec les États ayant officiellement soutenus le régime de Gbagbo, la souveraineté de l’État de la Côte d’Ivoire et le respect de sa constitution. Au fond, c’est une chasse aux sorcières, partout là ou les services de renseignements français, auraient aperçu un dirigent de la COJEP ou un ministre du gouvernement AKE N’Gbo sous le président Gbagbo.

Eux qui proclamaient qu´ils dormaient bien, n´ont que des nuits tourmentées où les jeunes patriotes les poursuivent et les chassent d´un pouvoir illégitimement occupé.

Par mesure de sécurité, tellement ils dorment bien, ils ont mis leurs enfants et leurs femmes loin là-bas en Europe et en Amérique, à l´abri de tout réveil brutal de la population. Drôle de façon de rassurer les ivoiriens, quand ils clament sous tous les medias européens que la sécurité est revenue en Côte d’Ivoire, que leurs troupes maitrisent le terrain!

Partout, ils ont postés leur FRCI, armées jusqu’aux dents. Vers la frontière Ghanéenne, c’est une horde de troupes FRCI, suréquipées d’armes lourdes qui guettent chaque entrée d’ivoirien du Ghana. Vers la frontière libérienne, pareil. Les groupes de Dozos, transformés en militaires FRCI, se relaient aux jeunes soldats d’infortune nordistes, burkinabés et maliens, baptisés eux aussi FRCI pour la circonstance. En fait, le pays se porte vraiment très mal, la situation est loin d’être sous contrôle.

Et comme le chien ne change pas sa manière de s’asseoir, loin de s’inscrire dans une logique sincère de réconciliation, les troupes du commandant –sous-préfet Ouattara Alassane, continuent de faire de la vengeance que dans la justice, dans le mensonge que dans la vraie réconciliation.

En commençant à discuter franchement sur la reconstruction de la nation ivoirienne, avec les leaders de l’ex-parti au pouvoir et à relâcher les prisonniers politiques, ils finiront peut être un jour, par avoir non pas le respect des ivoiriens mais au moins leur compassion. Sûr que cela les aiderait à dormir un peu plus mieux, que de jouer aux cowboys et d’attiser encore plus la colère des patriotes.

Joël Waramba

Infodabidjan.net

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