mardi 31 janvier 2012

Grand revirement dans la crise ivoirienne: Obama découvre tout le mensonge contre Gbagbo


La vérité commence par triompher à l’échelle internationale, au point que la grande Amérique découvre tout le mensonge développé contre le Président Gbagbo.
Dans le monde très intéressé de la communauté internationale, la vérité est que chaque grand a son carré. Du moins son pré-carré. En Afrique, rien ne se fait sans l’avis de la France. C’est pourquoi au plus fort de la crise postélectorale de 2010, dans laquelle la France était grandement partie et à un degré moindre, juge, les Usa ont été entrainés dans la guerre contre Gbagbo par Nicolas Sarkozy. A new-York, tout a été mis en œuvre pour étouffer la voie de la Côte d’ivoire. A la Maison onusienne, il y avait une certaine Susan Rice, grande amie de Tounkara, actuellement ministre de l’Energie dans le gouvernement Ouattara. Cette afro-américaine pion très important de la politique américaine, réussit à son tour à présenter Gbagbo sous les traits d’un horrible dictateur génocidaire qui ne veut pas quitter le pouvoir après avoir perdu les élections. Il y avait en plus le poids de plusieurs groupes de lobbying qui lorgnent les richesses de la Côte d’ivoire.

Bien évidemment, le Secrétariat d’Etat rentre dans la danse, du moins se lance dans la guerre contre le pouvoir ivoirien. Dans de telles conditions, la Maison blanche ne pouvait que prendre acte. Puisse qu’il y avait aussi en amont, Nicolas Sarkozy qui veut par tous les moyens, obtenir le départ du Président Gbagbo. Il multiplie alors les voyages auprès de son homologue américain. Amenant du coup, Barack Obama à trahir son serment pris devant quelques membres de la communauté afro-américaine. On se rappelle bien que pour l’occasion, il a clairement tranché que «ce n’est pas sous mon mandat qu’on va coloniser l’Afrique». Mais la France et certains groupes de pression avaient réussi par l’intoxication, à lui faire accepter l’idée que l’Empire n’était pas dans une aventure coloniale en Côte d’ivoire. Sur place, il y a aussi les rapports de l’ambassadeur Philip Carter III. On connaît la suite…

La France réussit son coup parfait. Gbagbo est de ce fait, déporté dans le nord et après, dans la prison onusienne de la Haye. Et cela, sur insistance des Américains qui voient en Gbagbo un criminel de guerre. Gbagbo dégagé par la France avec le soutien des Usa, Ouattara s’installe au palais. Le point d’aboutissement de plusieurs années de guerre contre le peuple ivoirien. Dans le partage du gâteau ivoire, la France s’accapare paradoxalement tout sans rien céder à son allié. Même le contrat d’équipement de l’armée ivoirienne n’est pas respecté. Là encore, c’est la France qui rafle tout. Dans le commerce du cacao, le géant américain Cargil se trouve lésé devant Amajaro qui appartient au beau fils de Ouattara. Evidemment, de quoi provoquer la colère des Usa qui ne manquent pas de le dire ouvertement au pouvoir ivoirien au sommet de l’Ua à Malabo. Entre temps sur le terrain politique, la situation des Droits de l’Homme n’est pas ce que ses parrains attendaient de lui. Les Frci sont tout, sauf une armée républicaine.


En clair, le pouvoir d’Abidjan n’est pas un exemple de démocratie. Les rapports de la chancellerie américaine au Département d’Etat sont très précis sur ce point. L’Amérique commence alors à fouiller dans les affaires du nouvel homme de la France en Côte d’ivoire. Après les assassinats de plusieurs personnes dans les régions de Daloa et Vavoua, l’ambassadeur américain véritablement à bout, va au palais pour demander presque des comptes à Ouattara en des termes très clairs. «Celui qui tuait en Côte d’Ivoire a été transféré à la Haye, comment se fait qu’il y a toujours des crimes dans ce pays ?» Lui reproche le diplomate des Usa. Ouattara visiblement mal à l’aise, n’a trouvé d’autres choix que de donner un ultimatum de 48h à son armée de pillards de dégager le plancher. Résultat: cet ultimatum a largement expiré, mais les Frci sont encore dans les rues, défiant quotidiennement la république.

Mais la vérité est que les Usa se rendent finalement compte qu’ils ont été entrainés en Côte d’ivoire, dans une aventure aux allures ré-colonisatrices. Au même moment, les rapports entre les deux diplomates en poste à Abidjan commencent par se dégrader. Jean Marc Simon reproche en fait à Philip Carter III, de sympathie envers les proGbagbo, et de vouloir déstabiliser le régime du poulain de la France. «Ils ne s’adressent pratiquement plus la parole», fait à ce propos, remarquer un cadre socialiste français de passage dans la capitale ivoirienne. Puis vient le grand oral de Gbagbo à la Haye. C’est ce jour qu’il y a un grandi déclic dans l’esprit de l’avocat Obama, Président des Usa. Après l’intervention très remarquée de Gbagbo, le chef de l’Etat américain lâche à son en effet à son entourage, «cet homme ne peut être coupable». Car un homme accusé de tous les crimes ne peut être si à l’aise. Effectivement, après avoir écouté le Président Gbagbo ce jour, tous les grands avocats du monde ont sûrement eu la même réaction. Aux Usa, il y a aussi l’action des milieux évangélistes et des afro-américains qui ont côtoyé l’homme Gbagbo qu’ils présentent d’ailleurs à juste titre, comme un autre Grand que le monde noir ait connu après les Lumumba, Nkrumah, Mandela, Luther King et autres.

Une diplomatie de l’ombre qui commence par donner ses fruits.

Obama qui sûrement de bonne fois, a joué un grand rôle dans l’arrivée de Ouattara au pouvoir n’a donc pas voulu rater l’occasion de lui dire la vérité. Cela coïncide avec la tournée que la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton entreprend dans la sous-région ouest africaine. Hillary qui après le Libéria, devait se rendre directement au Ghana, marque une escale à Abidjan pour rencontrer Ouattara. Au départ, cette visite est brandie dans le camp du pouvoir comme une victoire. Kablan Duncan, le ministre des Affaires étrangères presqu’à la peine, descend dans la vallée pour voler au secours de son patron. «C’est une victoire de la diplomatie ivoirienne», fait-il savoir. La presse du pouvoir se joint à cette fête. Mais après le tête-à-tête, le ton change dans l’entourage de Ouattara. La fête fait place à la déception. Ses haut-parleurs attitrés gardent le profil bas. Car au palais, Hillary Clinton a été très à l’aise devant Ouattara qui n’a fait que balbutier. Selon des sources diplomatiques abidjanaises, la Secrétaire d’Etat avait en sa possession, des rapports détaillés et très précis sur les dérapages du pouvoir ivoirien. Elle n’a donc fait que l’interpeller sur des faits qui sont de graves atteintes à la démocratie.

En réalité, elle a dit au pouvoir ivoirien ce qu’il ne voulait pas entendre. On sait que l’Amérique a souvent des méthodes violentes, mais Ouattara ignorait que c’est un pays qui est aussi très regardant sur les questions de démocratie et de Droit de l’Homme. Comme on le dit, la visite a été un véritable fiasco diplomatique pour «l’hyper Président». Surtout qu’elle l’a en plus, enjoint de livrer tous ses chefs de guerre qui pullulent dans ses rangs, à la justice internationale. On comprend pourquoi ses journaux commis à la tâche, ont passé le reste de la visite de Hillary Clinton sous silence. Et cette nouvelle position des Américains dans le bourbier ivoirien, a été largement affichée après la barbarie du rdr le samedi 21 au meeting du Fpi à Yopougon. L’ambassade des Usa en Côte d’ivoire a quasiment exigé du pouvoir, des enquêtes impartiales, là où la France préfère garder le silence. Parce que ce sont des pro-Gbagbo qui sont massacrés. Les Droits de l’Homme au pays dit des Droits de l’Homme, s’apprécient toujours à l’aune des intérêts. C’est vrai que les Etats n’ont pas d’amis… Mais les USA  montrent le chemin à la France… il y a des crimes sur lesquels on ne peut pas fermer les yeux.

Guehi Brence

Source: Le Temps

3 commentaires:

  1. Et maintenant qu'est ce qu'il fait, il a vu le ghana, premier pays où il a donne sa première intervew est décu sa sa prise de position sans vérifier par les contre-vérités, qu'est ce qui fait maintenant c'est ce qui compte, la vérité, de toutes ces manigences à cause du frics des ouattara et son fils blanc, comme lui-me est stérile c'est la richesse de son rival defunt à qui appartient loic qui l'interesse pauvre con, cocu, et meme son rival mort le hante jusqu'à faire plaisir à madame et ses enfants, il reste ses parents et grand-parents à me ouattara pour prendre toute la cote d'ivoire, maintenant c'est fait. On regarde.

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  2. merci à mr G Brence,pour cet article assez claire imbibé d'un professionnalisme remarquable ce à quoi nous appelons notre presse ,le journalisme d'investigation,concourt à renforcer la démocratie et la bonne gouvernance dans un pays et je pense cela doit être le fer de lance d'un journalisme en perte de vitesse en côte d'ivoire qui n'est pertinent qu'en la faveur d'une période ou d'un parti ,notons que le journalisme est la voix du peuple près des instances dirigeantes d'un pays .
    pour revenir à ce très cher président monté de toute pièce comme un jeu de legos ,finira par s’effondrer ,crouler sous le poids de ces mensonges et erreurs ,nous peuple libre de Côte d'ivoire ne baisserons pas les bras tant que cet homme ne serait pas enseveli par ses mensonges .Dieu bénisse nos malfaiteurs

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  3. Soit ! Mais un fait est constant , c'est au moment du partage du butin qu'ils se rendent compte ? Certes les voies de Dieu sont impénétrables et je sais personnellement que ce peut être pour Obama son chemin de Damas; il ne peut être le président d'un grand pays qui est persuadé d'avoir un grand rôle à jouer dans le monde et pour le monde en étant si naïf et se laisser embrigader par Hillary clinton et sa copine Ricce qui est la copine de Mme Toungara , qui est copine d'Alassane! A quoi lui servent ses CIA,FBI et autres services secrets ? Et à quoi lui sert l'Esprit de Dieu ?
    Acceptons cet épisode qui s'inscrit dans notre passion pour la délivrance de notre pays et de l'Afrique mais contentons nous de nous réjouir que la Vérité triomphe toujours et regardons au Seigneur qui dit aussi "qui vous a appris à fuir la colère à venir?"

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