mardi 14 février 2012

Accueil des Eléphants: que vaut une fourberie de plus oude moins dans une Côte d’Ivoire meurtrie?

Getty Images
Pour une fois, je suis d’accord avec Ouattara. Ce qu’un homme a commencé, il doit le terminer. Somme toute, ce bonhomme est cohérent et logique avec lui-même depuis qu’il a mis les pieds en Côte d’Ivoire : passer à travers les lois comme l’ombre d’un revenant, piétiner la légalité comme un forçat, mentir pour atteindre ses fins, faire du faux et encore du faux tant qu’il y a des média mensonge pour relayer la fourberie. Donc, après son show du désespoir à Libreville le dimanche 12 février, il passe au pays natal pour tenir une réunion de crise avec le complice de frère Blaise et les stratèges français de l’imposture, puis il débarque à Abidjan pour le show de l’accueil “triomphal” des Eléphants de Côte d’Ivoire. Bien sûr après une défaite déméritée.

Mais voilà: pour un accueil aimable d’un peuple uni derrière le Onze national, voici les cris de joie qui fusaient en fond sonore des microphones de TCI/RTI lorsque Didier Drogba est sorti de l’avion: «Maudit là ! Ta mère con ! C’est un maudit. Chien là. Ta mère con ! Babièh là !» Ça, ce sont les rattrapés ethniques convoyés depuis Abobo, Anyma, Yopougon Port-Bouët 2, Anyama, Adjamé, etc. qui crient ainsi leur amour pour le capitaine de l’Equipe ivoirienne.

Du coup, Didier Drogba qui espérait un petit moment de reconnaissance avec le vrai peuple de Côte d’Ivoire se retrouve accueilli par des individus qui ne comprennent rien au sens de l’expression «Patrie de la vraie fraternité!» Et dans l’humiliation la plus totale, l’homme a le visage fermé et marqué par l’ingratitude légendaire d’une bande de pestiférés, l’injuriant comme s’il avait fait échouer un énième plan démoniaque contre les Ivoiriens.

Mais que voulez-vous? Il faut donner à César ce qui est à César et … et aux Ivoiriens ce qui est Ivoirien. L’amour est Ivoirien. Le drame, c’est que celui qui en parle et ses partisans venus d’autres horizons où à l’âge de bébé, un couteau est glissé dans leur couette pendant leur sommeil pour en faire des sanguinaires, ne comprennent rien au langage noble de l’amour ivoirien. Donc ils mentent, montent une mise en scène ridicule et enferment les éléphants accueillis “triomphalement” dans un car, afin que le faux peuple qui les aime tant ne puisse pas les voir ! Quelle honte ! Quel montage grotesque !

La vérité, c’est que tôt le matin, des militants du RDR, de surcroît des cadres ont été surpris par des agents des renseignements généraux, en train de se parler dans le secret. Ils partageaient leur haine viscérale contre Didier Drogba, le Bété, frère de GBAGBO, qu’ils ont juré de faire tuer pour avoir “volontairement” manqué le pénalty tiré vers la fin du jeu.

Oui. Drogba était triste parce qu’il craignait pour sa vie. Les ignares du RDR disent que le but manqué est volontaire et qu’ils mettront tout en œuvre pour lui faire payer son acte de défiance et d’humiliation à Ouattara. Quelle étroitesse d’esprit! Quel peuple intolérant et porté vers le sang !

Vous aurez pour preuves, le bilan des agressions et attaques essuyées par les peuples non élus au rattrapage ethnique et les militants LMP après avoir exprimé leur différence dans l’appréciation de la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire dans les minutes qui ont suivi la fin de la finale de la CAN 2012.

Je n’en dis pas plus. Mais je voudrais que le monde entier le sache. Pour nous, dignes fils de Côte d’Ivoire et d’Afrique, une fourberie de plus ou de moins dans une Côte d’Ivoire prise en otage par le mensonge, ne fait ni chaud, ni froid!


Mais pour ceux qui regardent la Côte d’Ivoire de loin, que la vérité soit sue : plus que jamais, deux Côte d’Ivoire se superposent désormais. Il y a la Côte d’Ivoire de Ouattara conçue comme un puzzle des peuples émigrés de la CEDEAO dans lequel seule la violence est la règle de vie. Et, à côté de ce machin que les menteurs et ennemis de l’Afrique présentent comme le pays de Laurent GBAGBO, il y a la vraie Côte d’Ivoire, inquiète, méprisée et bâillonnée par une horde de bandits armés encadrés par l’ONUCI et la Licorne.

Mais l’espoir s’appelle Ivoirien car nous nous sommes donné les moyens pour transformer nos espoirs en réalité. Cette année 2012, nous libérons nos terres de l’envahisseur. En 2014, nous accueillons le trophée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Cette fois à venir, ce ne sera pas des mains ensanglantées et inconnues que les Eléphants salueront à leur descente d’avion, mais des mains établies par Dieu, des mains qui unissent, des mains ivoiriennes, de bonnes mains comme celles que le Bon Berger pose sur le pelage de la brebis pour la bercer.

Ce temps à venir, ce temps déjà présent à l’horizon, ce sera le temps de la Renaissance, le temps de la Révolution citoyenne, le bon Temps pour semer la graine de l’Union.

En attendant, la fourberie, la farce grotesque peut se donner en spectacle. Nous n’en avons rien à cirer !

A Très bientôt.

Hassane Magued

La Révolution Permanente N°00205/02/12

Infodabidjan.net

1 commentaire:

  1. Les morts ne sont pas morts, ils sont même dans les stades de foot, ceux de Dokoue y etaient au stade a Libreville
    Ils ont dit non a ADO !!!

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