jeudi 23 février 2012

L’affaire « Interpol aux trousses de 13 pro-Gbagbo en exil », voici toute la vérité…

 Très tôt ce matin, le quotidien ivoirien pro-ouattara, "le patriote" titrait en grand titre « Interpol aux trousses de 13 pro-Gbagbo en exil ». En réalité, il s’agit de 13 mandats d’arrêt internationaux délivrés par la justice aux ordres de Ouattara contre certaines personnalités ivoiriennes supposées proches du président Gbagbo et qui ont été remis aux autorités béninoises. Un acte de plus qui montre toute la duplicité, la mauvaise foi de Alassane Dramane Ouattara. Voici les faits…

Le 26 janvier 2012, par une lettre dont nous avons reçu une copie (voire image ci-dessous), le Ministre de l’intérieur, de la sécurité et des cultes béninois Benoit Assouan informait le président de la république du Bénin, de l'existence de 13 mandats d’arrêt internationaux délivrés par le régime de Ouattara contre certaines personnalités ivoiriennes présumées être présentes sur le territoire béninois.
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Voici le courrier et la liste des personnalités concernées.
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Comme vous pouvez le remarquer, le Premier nom sur cette liste n'est autre que celui de Feu le Ministre d’État Bouhoun Bouabré Paul Antoine … No Comment comme dirait l'autre.

Voilà donc la réconciliation proposée aux ivoiriens par Alassane ouattara, une réconciliation chantée auprès de toutes les chancelleries du monde, mais qui sur le terrain se traduit par une volonté presque démoniaque de pourchasser tous ceux qui de près ou de loin ont collaboré avec le président Gbagbo... Morts compris. Les prisons de Ouattara ne contiennent-elles pas déjà suffisamment de partisans du président Gbagbo?

Apparemment le gel des avoirs de tous les collaborateurs du président Gbagbo et l'exil forcé à eux imposé, ne sont pas aux yeux de Ouattara une punition assez cruelle pour tous ces cadres de l'administration ivoirienne qui n'ont commis qu'un délit: celui de servir leur pays. Ouattara préférerait surement savoir ces personnalités soit mortes, soit entrain de subir les humiliations filmées par les geôliers du premier Ministre Pascal Affi Nguessan, Michel Gbagbo et d'autres cadres.

Et puis au Nom de quelle loi les membres de ce régime qui pendant 10 ans ont ensanglanté la Cote d'Ivoire, peuvent ils se permettre de poursuivre jusqu'à leur ultime retranchement des personnalités qui lorsqu'elles dirigeaient les affaires, pardonnèrent l'assassinat de leur collègue Emile Boga Doudou, tué par ceux là mêmes qui aujourd'hui s'érigent en justiciers? Et Banny le réconciliateur, que dit il de tout cela? Nous l'avons vu à Libreville lors de la CAN 2012 prôner la réconciliation autour d'un trophée de football, pense t-il sincèrement que le scalp des partisans du Président Gbagbo offert sur un plateau favorisera la réconciliation?

Non monsieur Ouattara, la réconciliation entre les fils de ce pays que vous voulez séparer à tout prix ne passera pas par la vengeance, mais par le rétablissement de la vérité des urnes, et le pardon.

Action Concrète Communication

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