jeudi 24 mars 2011

La peur se déporte dans le camp Ouattara


Pendant neuf (9) ans que dure cette crise, les populations ont déserté leurs villes et villages au Nord en ce qui concerne certaines d’entre elles pour chercher refuge dans les villes plus sécurisées au Sud. Certes, les populations quittent ces derniers temps Abidjan à destination des provinces du pays parce que terrorisées par les mercenaires d’Abobo. Mais c’est plus par souci de commodité que par peur. Car, il est intenable pour un chef de famille de plusieurs enfants de quitter ses biens et de se retrouver du jour au lendemain chez un parent avec toutes les charges et incommodités que cela induit. Bien que la famille hôte soit compatissante. Quant à la réalité, elle a changé et l’on peut dire que la peur a changé de camp. La peur a quitté le camp des patriotes menés par le président Laurent Gbagbo, pour se déporter dans le camp des ennemis de la Côte d’Ivoire dirigé par Alassane Dramane Ouattara. « Les mesures que nous avons prises vont presser Laurent Gbagbo de partir du pouvoir. Il y a aussi là-bas, les forces des Nations unies qui ont le mandat d’agir dans ce sens. Laurent Gbagbo doit partir pour céder le pouvoir au seul président légitime de Côte d’Ivoire qui est M. Alassane Ouattara ». Alain Juppé est dans tous ses états. Seulement, il ne suffit plus que la France clame le départ de « Laurent Gbagbo » pour que cela soit. Face à l’injuste et inique embargo qui a montré toutes ses limites et contre la coalition Onuci-Licorne-mercenaires- rebelles, la Côte d’Ivoire reste

solide. Ses filles et fils sont résolument engagés à la défendre. Le constat est bien clair : «L’Onuci cherche désespérément des prétextes pour arracher un mandat à l’Onu, comme ils l’ont fait pour la Libye, pour avoir les moyens pour intervenir en Côte d’Ivoire». A dénoncé vendredi 18 mars dernier, le porte-parole du gouvernement légal et légitime ivoirien, Don Mello Ahoua. Le Premier ministre Aké N’Gbo et les siens sont dans le vrai. La rébellion qui écumait le Nord et qui depuis un mois à Abidjan, terrorise les populations par sa guérilla urbaine est en train de fondre comme du beurre au soleil. Alassane Dramane Ouattara le malheureux vaincu de la dernière présidentielle n’a plus qu’une seule issue : l’Otan. Ne sachant où donner de la tête face aux massacres de ses mercenaires, et la peur panique de ses chefs de guerre, acculé, le perdant agite désespérément le chiffon de la Cour pénale internationale comme le ferait un naufragé qui s’agrippe au nénuphar le plus proche. Il accuse de « crime comme l’humanité» la Côte d’Ivoire agressée qui n’a fait que se défendre. Lui, Alassane Dramane Ouattara qui recrute à tour de bras la jeunesse, avenir de la Côte d’Ivoire, de la sous-région et de l’Afrique entière peut-il encore accuser quelqu’un dans ce pays si ce n’est par peur de se voir rattrapé par ses propres crimes ? Crime de sang qu’il finira par payer ? Une chose est sûre, la Côte d’Ivoire ne se laissera pas attendrir par les pleurs d’un recruteur patenté de mercenaires et
d’enfants soldats. Les mercenaires en cagoule qui tuent avant de se fondre dans la nature sont traqués et mis hors d’état de nuire. Supposés invisibles au départ, ces sinistres individus deviennent visibles une fois en contact avec la puissance de feu des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds-Ci). Voilà qui crée la panique dans le camp Ouattara.
Bertina Soro

Source :  Le Temps

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