Source : Telediaspora.net : Dernière Mise à jour : 27/06/2011 (Auteur : autres)
Une tentative de sortie de la politique néocoloniale osée par le Président Laurent GBAGBO dès son accession au pouvoir en 2000, est perçue à Paris comme une faute politique par le négoce français et sanctionnée à Abidjan par un coup d'État. Voilà qui résume l'opération commanditée à travers l'ONU par la France «coloniale» et executé de sang froid à Abidjan le 11 Avril avril 2011 par des troupes étrangères.
Laurent GBAGBO, vainqueur du 2e tour des élections présidentielles du 28 novembre 2011 et légalement investi par le Conseil constitutionnel, a été arrêté avec son épouse Simone Éhivet GBAGBO ainsi que plusieurs members de son cabinet, des proches et le personnel en service à sa résidence officielle de Cocody.
Paradoxe, étrange paradoxe: « en protecteurs unifiés », ceux qui se dissent héritiers d’Houphouët Boigny, regroupés du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix), qui, avec l’appui de la France et de l’ONU, se liguent en destructeurs unifiés, en épurateurs ethniques. Les peuples Wê à l’Ouest de la Côte d’Ivoire et plus particulièrement à Duékoué sont massacrés, des milliers de garçons de bas âges sont brûlés vifs, des femmes sont violées et tuées.
Sous le fallacieux pretexte de défense des populations et de mission humanitaire, les forces étrangèes (France, ONU) avec la complicité de leurs gardes chiourmes locales, le RHDP, ont plongé la Côte d’Ivoire dans un climat d’anéantissement total. Ce que Houphouët BOIGNY, toute sa vie politique Durant, a construit, et qui constitue le fondement même de la Côte d’Ivoire moderne, a été détruit: le Palais presidential au plateau, la RTI, l’ATCI, les bases militaires, les services de sécurité … n'existent aujourd'hui que de nom.
Le gouvernement de Alassane Dramane Ouattara a transformé la Côte d’Ivoire en pays-tueurs, pratiquant la terreur, la tuerie et la destruction. La majorité des forces qui constituent la nouvelle armée (FRCI) de son régime installé par la France et l’ONU, est constituée de dangereux criminels libérés des prisons de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Sénégal. Avec ces forces, tous les problemes se règlent dans le sang. La niveau d’insécurité a atteint un sommet jamais égalé depuis 1960. La destruction humaine orchestrée par le régime actuel avance tranquilement avec son cynisme terrifiant et sa rationalité tout autant effroyable. La Côte d’Ivoire tout entière est devenue un veritable Far West aux mains de ces pseudo forces de sécurité qui y font la loi.
Depuis bientôt trois mois, la population ivoirienne est victime d’une chasse à l’homme et d’une épuration ethnique systématiques. Toute personne supposée appartenir à un groupe ethnique (Krou, Akan,…) ou toute personne à tête rasée considérée comme patriote, ayant pour défaut d’avoir voté Laurent GBAGBO, est mis aux arrêts, battue, torturée ou liquidée physiquement.
Depuis le 28 novembre 2011, la population originaire du Nord du pays est devenue un groupe politico-mystique, formant une caste de conspiration pour la conservation du pouvoir politique ivoirien. Les différentes nominations au sein des régies financières, de la haute administration publique, para-publique et des différentes Ambassades, confortent éloquemment nos propos. Ainsi voit-on chaque jour la fortification du pouvoir ethnique avec le retour triomphant du tribalisme, significant ainsi la fin dans notre pays de la démocratie qui privilégie la compétence du citoyen.
Depuis le coup d’État du 11 avril 2011 qui a vu la prise du pouvoir par Dramane Outtara et la classe politique du RHDP, un climat dététère de terreur et d’insécurité généralisée s’est installé partout en Côte d’Ivoire. Des rebelles devenus des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), des prisonniers en liberté, des gansters, tous en tenues militaires non uniformisées, commettent des abus de toutes sortes: vols, viols, etc. Ainsi, l’arbitraire est devenu la norme du nouveau pouvoir.
L’administration est en panne; il n’ ya plus de relent économique, la quasi totalité des opérateurs économiques ont quitté le pays. Les PME-PMI sont détruites à 80%. L’État, au bord de la faillite, tend vers un défaut de paiement. Les fonctionnaires, agents de l’État et les retraités n’ont pas perçus leurs emoluments depuis maintenant trois mois. De graves atteintes aux droits humains sont légions avec des gels des avoirs de fonctionnaires et agents de l’État, de responsables politiques, sans une décision de justice.
Considérant les faits ci-haut mentionnés, la Représentation de la majorité preésidentielle, LMP-FPI Canada:
- réaffirme son indéfectible soutien à la Direction du CNRD et à la grande famille politique LMP-FPI;
-s’incline devant le drame que vit le peuple ivoirien et exprime ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées par les exactions perpétrées par les forces de Dramane Ouattara, françaises et Onusiennes;
-compatit aux drames que vivent les déplacés de guerre et des réfugiés;
-invite les militants et les sympathisants à la mibilisation pour exiger la libération sans delai et sans condition du Président GBAGBO, de l’honorable Simone Éhivet GBAGBO, du Président du FPI, M. Pascal Affi N’GUESSAN, de tous le détenus politiques, des journalists;
-accuse la France et l’ONU d’avoir délibérément créé le chaos en Côte d’Ivoire pour des desseins économiques;
-tient Nicolas SARKOZY et son sous-préfet, Dramane OUATTARA responsables des exactions et barbaries commises à Duékoué et dans le reste de la Côte d’Ivoire et demande qu’ils soient traduits devant le tribunal pénal international;
-dénonce avec véhémence la guerre lâche dans laquelle la France sous Sarkozy a démontré toute sa laideur sur la question du droit du peuple ivoirien à s’autodéterminer;
-demande à la France réparations pour les dommages subis et dédomagements pour tous les biens public et privé détruits;
La représentation LMP- FPI Canada refute la pseudo réconciliation du peuple ivoirien au nouveau pouvoir qui lui a été imposé; car comment Outtara et ses rebelles vont-ils procéder pour se réconcilier avec les ivoiriens encore traumatisés par toutes les pertes en biens matériels et en vies humaines à cause du pouvoir à conquérir. Il n’ y a jamais eu de problèmes entre les Ivoiriens et les preuves sont réelles. Dans toutes les contrées du Sud, d’Est, d’Ouest et du centre du pays, cohabitent les peuples du Nord avec les autochtones. Même quand on a voulu les opposer de manière artificielle, les sentiments forts qui les unissent on bravé toutes les adversités.
Chers amis, chers parents, reprenons courage et continuons le combat des libertés et de la démocratie là il a été interrompu,c’est-á-dire le 11 avril 2011.
Fait à Montréal le 27 juin 2011.
Victor Yro Djiezion, pour la représentation de LMP et le FPI au Canada
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