Source:article d'Isabelle de Conscience du peuple
* J'apprécie grandement la rigueur et l'esprit d'analyse de Mike Adams et je lui accorde une grande crédibilité journalistique.
Du concombre aux germes de soja, en passant par d’autres hypothèses, la bactérie E. coli pourrait selon un chercheur américain avoir une toute autre origine. Il s’appelle Mike Adams et vient de publier dans « natural news » un article qui ouvre la porte à une autre hypothèse plus qu’inquiétante : Il apporte des preuves médico légales que la super bactérieEscherichia coli (souche O104) serait produite par génie génétique pour tuer la population. La piste des légumes seraient donc définitivement écartés, et Adams propose un argumentaire qui mérite toute notre attention. Il se demande comment, presque par magie, la bactérie, devenue résistante à 8 classes différentes d’antibiotiques, apparaisse brusquement dans l’approvisionnement alimentaire. Normalement, cette bactérie ne résiste pas aux antibiotiques, et pour qu’elle en arrive à cette « hyper résistance », il aura fallu, d’aprèsAdams qu’elle ait été volontairement exposée de façon répétée aux antibiotiques, afin de la rendre quasi indestructible. C’est le code génétique de la bactérie qui révèle les différentes étapes qu’elle aurait subie afin de la rendre telle qu’elle est aujourd’hui. Ce sont les chercheurs de l’institut Robert Koch qui ont décodé sa constitution génétique. lien
On sait donc aujourd’hui que, de la pénicilline, à la pipéracilline, en passant par l’acide nalidixique, ou autres triméthoprime-sulfaméthoxazole, céphalosporines, amoxicilline/acide clavulanique, ou même tétracycline, la souche O104 résiste sans la moindre difficulté à tous ces antibiotiques. D’autre part, elle possède une capacité à produire des enzymes spéciaux qui la transforment en bactérie superpuissante (BLSE). De plus, cette soucheO104 possède 2 gènes (TEM-1 et CTX-M-15) qui inquiètent à juste titre le corps médical, car ils sont si dangereux qu’une personne infectée ne peut en réchapper.
Mike Adams est convaincu que pour que cette bactérie en arrive à cette « hyper résistance », il aura fallu autre chose que le hasard. En effet, pour lui procurer cette capacité à résister aux antibiotiques, il a fallu procéder par étapes, en l’exposant tour à tour aux différents bactéricides.lien C’est d’ailleurs de cette façon que l’armée américaine (et surement d’autres) ont réussi à fabriquer dans les laboratoires de Fort Detrick (Maryland) des armes biologiques. On se souvient que Bruce Ivins, un scientifique de ces laboratoires, avait été soupçonné d’avoir été le fameux expéditeur de lettres piégées à l’anthrax. lien Adams est formel : il est impossible que cette souche d’E. coli se soit fabriquée toute seule : elle a été conçue en laboratoire, puis a été volontairement libérée dans la nature, ou involontairement, suite à une erreur. A partir de là, cette bactérie octobiotique (résistante à 8 classes d’antibiotiques) s’est développée de façon aléatoire.
Il reste pourtant une autre hypothèse : que cet « octobiotique » ait été apportée sur Terre par des comètes, ce qui n’est pas à écarter, mais semble plus improbable que la théorie proposée parMike Adams.
Si l’on garde donc la piste criminelle, écartant l’accident de laboratoire, ou la provenance « extra-terrestre », Adams va un peu plus loin. A qui profite le crime ?
Les Etats Unis mènent actuellement une politique assez dure envers les petites exploitations familiales, tournées vers la production bio. lien Or la propagation de cette bactérie tueuse pourrait avoir un effet désastreux sur ces petits producteurs, favorables à une agriculture respectueuse de l’environnement, et ce n’est peut-être pas innocent de constater que la dernière hypothèse incriminait la production bio. Adams continue.
Il s’interroge sur le fait que l’Espagne ait été la première à être montrée du doigt, cette Espagnedont le gouvernement est soupçonné d’avoir signé une alliance étroite avec les USA pour la promotion des OGM, alors que d’influentes associations environnementalistes ont fait savoir leur hostilité aux OGM, ainsi que l’avait révélé un câble de Wikileaks. lien
Serait-ce donc en guise de représailles que l’Espagne aurait été la première cible ? Big Pharma est-elle derrière tout ça ?
En tout cas, Mike Adams est formel. Les preuves médico légales révèlent que l’octobiotique tueur a subi des expositions répétées et prolongées à 8 différentes classes d’antibiotiques, et il n’existe pas de mutation spontanée.
Il faudrait un formidable hasard que cette souche se soit créée naturellement. Il n’est pas le seul à suivre cette piste criminelle, puisque Alain Charret, penche pour une action de terrorisme bactériologique. lien Il rappelle la menace proférée par Abu Sulaiman Al-Nasser, l’un des leaders d’Al-Quaïda, qui avait déclaré le 30 mai 2011 qu’il voulait mettre l’Europe à feu et à sang cet été.
En tout cas, d’après François-Xavier Weill, qui à l’institut Pasteur, mène, avec d’autres la traque, la source de contamination n’a toujours été trouvée. Il se veut rassurant en affirmant que « si cette souche devait envahir la planète, il y en aurait déjà partout ». lien En attendant, on ne compte pas moins de 2000 personnes infectées pour l’instant, en Europe, et une vingtaine d’entre eux nous ont déjà quittés. lien Des cas ont été détectés en Autriche, au Danemark, en France, aux Pays Bas, en Norvège, en Espagne, en Suède, en Suisse et enGrande-Bretagne. lien
Les despotes de l’agro alimentaire intensif ont-ils déclaré la guerre à ceux qui ont fait d’autre choix alimentaires ? Ou bien tout ceci est-il dû à un monstrueux hasard ?
Faut-il privilégier la « piste terroriste » ?
L’avenir nous l’apprendra, car comme me dit souvent mon vieil ami africain :
« À quoi sert la lumière du soleil, si tu as les yeux fermés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire