NOUAKCHOTT – Le Président Mauritanien, Ould Abdel Aziz, a estimé « nécessaire » le départ du colonel Kadhaffi, assurant qu’il ne pouvait « plus diriger la Libye ».
Cette déclaration du Président du Panel des chefs d’Etats africains chargé de trouver « une solution négociée » à la crise libyenne intervient alors que les manœuvres diplomatiques, d’une part et militaires de l’OTAN d’autre part, s’intensifient ces derniers jours contre le pouvoir de Mouammar Kadhafi.
Le dirigeant libyen a fait savoir mardi qu’il ne se soumettrait pas, en dépit des bombardements de l’Otan, dans un message audio diffusé par la télévision libyenne.
Une semaine auparavant, le Président sud-africain, Jacob Zuma, affirmait de retour d’une mission de paix à Tripoli, la disponibilité du Guide à contribuer à la recherche d’une solution politique au conflit, réclamant un cessez-le-feu de l’OTAN.
Plusieurs chefs d’Etat africaine, selon des sources diplomatiques, ne cacheraient plus leur antipathie pour le régime de Tripoli. Abdoulaye Wade, dernier chef d’Etat africain à reconnaître les rebelles du CNT après la Gambie, se trouve à Paris pour « discuter de la Libye ».
L’Union Africaine s’était opposée jusque-là à l’intervention armée des Occidentaux en Libye, privilégiant le dialogue pour une sortie de crise.
Source: Directscoop
Par thruthway
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