vendredi 29 juillet 2011

CHUTE DU REGIME OUATTARA : LE JOUR J

Chronique-29/7/2011

La Chronique de Hassane Magued
La Révolution Permanente N°0043/07/11

Ça y est. Nous y sommes. Le temps de la Libération est enfin venu. Que d’anxiété pour les Ivoiriens ! Et pourtant nous l’attendions tous. Mais cela est dans la nature humaine. Le Christ auquel les Chrétiens croient, a lui aussi éprouvé la même anxiété dans le Jardin de Gethsémané, et pourtant il était Dieu et savait ce qui devait arriver. Mais pour le commun des Ivoiriens et amis de la Côte d’Ivoire, l’anxiété est beaucoup plus grande parce qu’elle dénote d’un questionnement fondamental : c’est quel Jour la tempête va s’élever ? Nous sommes à Jour J – moins combien ?
Je vous réponds en vous offrant de lire la lettre et l’esprit de cet Article 43ème de la Révolution Permanente. Tout d’abord, sachez que le Temps appartient à Dieu. Cependant, il faut savoir lire les signes des temps. Et les signes sont là, qui nombreux, nous édifient. Essayons donc de relever quelques uns.

La peur panique dans le camp de l’imposture. Ballets aériens, mouvements de chars de combat, véhicules surmontés de fusils mitrailleurs lourds, patrouilles en file indienne des Tirailleurs de la FRCI (Forces Rebelles de Côte d’Ivoire), perquisition sans mandat judiciaire, arrestations arbitraires, traque des officiers des FDS-CI (Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire), tous les ingrédients de la panique sont réunis et font rage au sein de la population civile comme militaire. Ce signe des temps ne trompe pas. Quand il y a trop de fumée, une enveloppe de fumée et que les gens courent dans tous les sens, c’est qu’il y a un grand feu qui couve quelque part. Or, même l’imposteur en Chef a pris le large. Il entend roder aux alentours de la Côte d’Ivoire, tendre l’oreille, regarder à la loupe avant de remettre les pieds dans ce beau pays qui est en passe de devenir un pays ingouvernable comme il en raffole.

Autre signe des temps : les rumeurs persistantes et perspicaces. Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils ne sont pas sourds. Ils se parlent et ils savent. C’est pourquoi lorsque la Bande à Baader tente désespérément de les rassurer, ils écoutent plutôt leur cœur, leur instinct, leur sixième sens. Parce qu’ils savent que la Bande à Baader, cette horde de bandits baptisée FRCI est leur pire cauchemar et qu’elle ne peut leur apporter la sécurité. A la moindre occasion, c’est elle qui s’acharnera à piller leurs domiciles et leurs entreprises. Comme on le dit en Côte d’Ivoire : “un chien ne change pas sa façon de s’asseoir”.

Un signe des temps, et celui-là qui retient l’attention de la multitude: le signe spirituel. Tous ceux qui croient au Dieu d’Abraham savent que le temps est enfin arrivé. Et ce Dieu ne ment jamais. L’Homme peut se tromper dans l’interprétation de ce qu’Il dit, notamment pour ce qui est du jour et de l’heure. Mais une chose est sure, c’est qu’Il a confirmé à quiconque veut le savoir, que les jours de gloire sont enfin là. Et ce ne sont pas les dires d’un certain prophète qui confirment la Voix du Très Haut. Tous ceux qui fléchissent genoux le savent. N’en déplaise aux idolâtres féticheurs, illuminati ou maçonniques, la Tempête de Colère va souffler et dans les nuées, les signes sont visibles.

Mais sortons carrément de tous ces signes et regardons les faits. Depuis environ trois mois que dure l’imposture, tout l’Etat ivoirien s’est désagrégé. Une anarchie totale s’est installée. Plusieurs régies financières parallèles appartenant aux commandants Tirailleurs de OUATTARA se sont créées pour détourner les deniers publics qui ont fini par être érigés en butins de guerre. Au final, les caisses de l’Etat ne reçoivent plus un centime de franc, le pays se surendette auprès de l’usurier France, tout est fait à crédit, même les fonctionnaires travaillent à crédit. Pour la sécurité, allez voir ailleurs. Ce n’est pas avec OUATTARA que vous allez l’obtenir. Au moment où je mettais sous plume cette Chronique de la Révolution Permanente, un contact m’informait que ses hommes attaquaient l’Agence CECP (Caisse d’Epargne et de Crédit) sis au quartier Cocody, non loin de la RTI (Radio Télévision Ivoirienne). Après leur forfait, ils se sont retrouvés au niveau de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) pour faire plusieurs transferts d’argent vers leurs pays ou localités d’origine. Après coup, ils vous parleront d’éléments incontrôlés. Mais j’insiste : les Ivoiriens ne sont pas dupes. Et l’histoire se répète toujours. Les faits, rien que les faits suffisent pour déclencher la tempête. Car de façon inexorable, ils engendrent toujours deux grandes choses : d’abord une exaspération qui conduit à la révolte ; ensuite une rupture des alliances partisanes qui produit le syndrome Daddys Camara.

Alors la question demeure : quel jour et quelle heure ? Je ne veux trahir aucun secret. Mais je tiens à vous rassurer. Par expérience, surtout de ma longue expérience de combattant, je vous répondrai que tout est dans la coordination. Les jours sont fixés, ils peuvent être fixés. Mais un simple retard, un empêchement, la présence de gamins imprévus ou de femmes innocentes, peuvent provoquer un report. Il ne faut pas l’oublier : on ne peut faire des omelettes sans casser les œufs. Alors le Jour J sera le Jour J. Et ne vous inquiétez pas des chars et avions. Ils seront pétés comme des champagnes. La Révolution est donc entrée dans sa phase opérationnelle. Vive la Côte d’Ivoire libre ! Vive l’Afrique indépendante !

A très bientôt.
Hassane Magued

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