vendredi 19 août 2011

Côte d’Ivoire : Les FRCI en danger immédiat !


Une vie humaine reste une vie humaine même si elle est nuisible. Mais la conscience professionnelle m’oblige à révéler ce projet d’ingratitude macabre. Oui. Ils vont tous les tuer. Les FRCI jugés inutiles et nuisibles aux intérêts français et à l’imposture de OUATTARA. C’est ce qui se serait décidé. 
Pourquoi et pour qui la plupart des Commandants FRCI et leurs hommes doivent-ils être tués ?
C’est la grande interrogation. Cela revient à répondre à deux questions : le mobile des crimes programmés et ceux à qui profitent ces crimes. Souvenez-vous de ce qui a toujours été dit à travers les Articles de la Révolution Permanente : la France a fait la guerre de recolonisation de la Côte d’Ivoire, non pas pour la développer mais pour l’exploiter, en tirer le maximum, la laisser en épave comme une orange dont tout le jus a servi a étancher une grande soif. 
Au début, la France a voulu se servir de bandits, de prisonniers, de braconniers de la confrérie ridicule des Dozos, de rebelles du MPCI, de mercenaires du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, du Nigeria et du Togo. Elle a voulu juste leur apporter un appui tactique, logistique, aérien et terrestre, pour parfaire son projet de recolonisation de la Côte d’Ivoire. 
Mais devant la résistance engagée par une poignée de militaires d’élite qui a décimé plus de 80% de ces tirailleurs d’un nouvel âge, y compris 317 légionnaires français dont la mort a été classée Secret Défense, la France fit sienne l’adage qui dit qu’"on est mieux servi que par soi-même". Après des lourds bombardements avec ses propres moyens militaires complétés de ceux des Nations Unies, elle captura le 11 avril 2011 le Président Laurent GBAGBO qui refusait, on ne sait pourquoi, de donner l’ordre aux militaires restés fidèles à la République d’utiliser les moyens de défense de la Nation. Après coup, elle encadra le recrutement de milliers de miliciens au sein de la Communauté burkinabée en Côte d’Ivoire. Elle fit aussi recruter surtout la quasi-totalité de la jeunesse du Nord de la Côte d’Ivoire vivant à Abidjan pour organiser des opérations dites de ratissage qui se transformèrent en massacre à grande échelle de civils innocents décrétés pro-GBAGBO.

Mais voilà. Aujourd’hui, ces nouvelles recrues, les prisonniers libérés et armés, les rebelles en activité depuis 2002 et les burkinabés croyant avoir colonisé un pays plus puissant que le leur, ont décidé de partager les ressources de la Côte d’Ivoire comme un butin de guerre. Mieux, ils sont convaincus que c’est le droit le plus absolu pour les combattants qu’ils sont, de recevoir rétribution pour s’être engagé dans un projet à si haut risque. Résultat : OUATTARA se sent dans l’insécurité totale avec ses bandits armés. Plus grave, leur comportement économique nocif a révélé au monde entier son incompétence maquillée à coup de mensonges. Pis, ces brigands ne se reconnaissent plus en OUATTARA mais en Soro Guillaume. Du coup, tout l’idéal de la recolonisation française s’effondre comme un château de glace.
Alors la France ne veut pas se laisser faire ; surtout pas à un moment où elle croit avoir réussi l’exploit immoral de recoloniser la Côte d’Ivoire. Stratégie trouvée : il faut éliminer tous les combattants nuisibles à leurs intérêts et faisant partie des FRCI (Forces Rebelles de Côte d’Ivoire). 

Les risques qui accompagnent cette entreprise criminelle

Sous le très fallacieux prétexte de remettre de l’ordre dans les Commissariats qui environnent la zone portuaire d’Abidjan, en remplaçant des FRCI indésirables par des Dozos, la traque des Commandants FRCI inutiles et nuisibles a commencé. Les premiers assassinés ont déjà fait la Une des journaux. Rien qu’à voir le dispositif militaire lors des interventions, vous comprenez qui a commandité ces assassinats. Et l’odyssée macabre ne fait que commencer.
Sauf que voilà. L’instinct de survie de ces criminels armés avec des fusils mitrailleurs neufs et des armes lourdes de guerre a pris le dessus. Donc ils se sont fondus dans la nature. Les pains secs avec sardines, ils n’en auront plus. Le rançonnage officiel des entreprises et des ménages, c’est aussi terminé. Ils ne pourront plus voler, tuer et braquer des domiciles avec un statut officiel de FRCI. Donc ils vont être obligés de se servir des moyens de guerre dont ils disposent, pour se prendre en charge.

Plus sérieusement, leur nombre croit chaque jour. Parce que de bouche à oreille, ils se passent l’information que s’ils ne réagissent pas, ils seront tous tués. Donc les uns après les autres, ils quittent les Commissariats dont les nouveaux occupants sont, dans certains endroits jugés trop dangereux, l’armée française. Mais jusqu’ici, personne ne sait où ils vont et leur lieu de ralliement. Ce qui reste une certitude, c’est qu’ils sont dans la broussaille qui environne Abidjan. Il y a donc danger à l’horizon ! 

La pièce de rechange de ces FRCI inutiles : l’ECOMOG

OUATTARA a déjà fait le tour de toutes les capitales ouest africaines avec un focus sur le Nigeria. Il aurait déjà signé un accord dit de coopération militaire avec ce pays. Il a besoin des soldats nigérians pour "sécuriser" son pouvoir en plus des soldats français, mercenaires burkinabés et de l’ONUCI qui rodent avec des armes lourdes pointées sur des Gendarmes et Policiers de l’armée régulière ivoirienne, désarmés et entassés dans des Cargos militaires en guise de boucliers humains avec lesquels ils paradent dans la ville d’Abidjan tous les jours.

En effet, les FRCI pro-SORO constituent une réelle menace pour OUATTARA et les intérêts français. Le petit SORO est certes un violent criminel ; mais il reste tout de même un Ivoirien. Donc ça lui pose quelques problèmes de savoir que la Côte d’Ivoire est recolonisée.

Mais OUATTARA, lui, est un aventurier en Côte d’Ivoire. Il est comme le Guinéen ou le Malien venu tenter sa chance en Côte d’Ivoire en s’adonnant à des petits métiers. A la seule différence qu’au lieu d’un petit métier, OUATTARA a visé la Présidence de la République. Et avec l’aide d’autres étrangers prédateurs et de certains fils insouciants de la Côte d’Ivoire, il a réussi à évincer momentanément les fils du pays, de cette fonction qui leur revient de droit. Donc il s’en fout. Peu importent les moyens. Il doit aider la France qui a orchestré la razzia de la Côte d’Ivoire, à obtenir un retour sur investissement rapide. Alors, il est prêt à tout !


OUATTARA et le France oublient une chose essentielle 

Cette chose essentielle, ce sont les fils et les filles dignes de la Côte d’Ivoire. Ils se sont donnés un défi à relever : le retour à la dignité républicaine de leur Pays. Ce défi n’est point un défi d’orgueil. Mais un défi vital pour eux et leurs descendances. 
Ils ont donc décidé de se battre pour vaincre l’imposture coloniale et l’imposture voltaïque. Cela s’appelle faire de la résistance. Comme le Général De Gaulle en a fait sous l’Allemagne hitlérienne.

Notre cible, ce ne sont point les frères ivoiriens du Nord. Bien entendu, dans le feu de l’action, l’un quelconque d’entre eux qui lève le glaive contre notre avancée révolutionnaire sera traité comme une cible militaire. Mais nous connaissons les ennemis de la Côte d’Ivoire. Ils sont les mêmes pour le reste de l’Afrique.

Dès cet instant, nous pouvons passer à une autre étape de la Révolution Permanente. Soyez forts. Soyez patients. Et silence ! Les FRCI jugés inutiles et nocifs aux intérêts français vont subir un triste sort préparé par leurs recruteurs d’hier.

A très bientôt.

Hassane Magued

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