mardi 16 août 2011

VOICI LES CONDITIONS DES FDS EN EXIL À LA "MAIN TENDUE" DE OUATTARA.



Les forces de défense et de sécurité en exile ont décidé de faire entendre de nouveau leur voix, suite au blocage des négociations entreprises depuis le retour de colonel Konan Boniface à Abidjan. Hier, c`est un groupe d`éléments des forces de défense et de sécurité, qui, par la voix de leur porte-parole, a joint un confrère pour faire savoir clairement leur position à Ouattara actuellement en France, chez son tuteur qui l'a porté au pouvoir par la force des armes.
Il s'agirait selon l'Inter, quotidien pro-ouattara , d'un "combattant pro-Gbagbo sur le front de Djoman-Sakassou, le caporal Alain Logbo". Ce vaillant soldat, parlant au nom de ses camarades en exil a fait savoir ce qui a été toujours défendu par les forces de défense et de sécurité pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire: La libération sans condition de tous leurs camarades faits arbitrairement prisonniers par le camp Ouattara. «Si Ouattara veut qu`on aille à la paix, qu`on libère tous les prisonniers. S`il veut qu`on rentre pour faire la paix, qu`il libère tous ceux qui sont enfermés à Agban, à Bouna et autres. Nous sommes prêts à rentrer, mais que nos camarades soient libérés d`abord», affirme avec fermeté ce soldat en exil. «Il n`y a pas quelqu`un qui a fait de graves sacrifices humains que Cherif Ousman», soutient ce FDS.
Comme deuxième condition pour regagner leur pays, le porte-parole des FDS en exil, exige la libération de tous les commissariats et brigades de gendarmerie occupés par la milice pro-ouattara, appelée abusivement "force républicaine de Côte d'ivoire". «Nous, on ne les connait pas. On reconnaît seulement les 5000 éléments des forces armées des Forces nouvelles formés à Bouaké. Eux et nous, on a eu des formations ensemble. On se connait très bien. Les autres, il faut les cantonner quelque part, et si on veut, enrôler ceux qui peuvent rentrer dans l`armée. Mais, qu`ils libèrent les commissariats et gendarmeries».
Avant de conclure leur message aux nouvelles autorités, le porte-parole des soldats exilés au Ghana a expressément indexé un haut gradé de la Garde Républicaine, qu`il accuse d`orchestrer des dénonciations les concernant. «Il faut qu`il se ressaisisse et arrête de vendre les gens, car beaucoup de dénonciations passent par lui», a lancé le caporal Logbo, qui ne manquera pas de revenir avec emphase sur la libération des détenus de la crise post-électorale. 
Par thruthway

Source : cotedivoire-lavraie

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