mercredi 26 octobre 2011

CI : COMMUNIQUÉ DES OFFICIERS LIBRES DE LA GENDARMERIE NATIONALE


Le 26 octobre 2011 par IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DES OFFICIERS ET SOUS OFFICIERS LIBRES DE LA GENDARMERIE NATIONALE DE CÔTE D’IVOIRE

C’est avec la plus grande consternation que nous adressons ce message fort à toutes les unités de la Gendarmerie nationale, précisément au COMMANDANT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE, LE GENERAL GERVAIS KOUASSI. Tout comme on dirait « PRO PATIA PRO LEGUE » ou « POUR LA PATRIE POUR LA LOI ».

Depuis l’avènement de la crise politico-militaire qui a prévalu en Côte D’Ivoire, nous avions eu le souci de la défense de notre patrie face à une rébellion lourdement armée. Ceci étant, par ordonnance de l’ex-chef suprême de l’armée, une fusion des différents corps vit le jour, à savoir les Forces de défense et de sécurité ( FDS ), pour la sécurisation du territoire national ivoirien, divisé en deux. Mais cela s’est avéré vain, juste à cause de la traitrise de certains de nos frères d’armes.


Dès lors, nous nous rendîmes compte que certains militaires, pour des fins politiciennes et prêts à satisfaire des politiciens travaillant pour le compte des occidentaux, ont réussi à opérer une déstabilisation fulgurante de notre jeune armée, redoutable et crainte sur le champ d’actions.

Certes, certains collègues se disant RHDP (rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) trouveront une appartenance à notre message, alors qu’il n’en n’est rien. Mais n’en déplaisent à ceux-ci car tous aujourd’hui, nous subissons sans distinction les HUMILIATIONS DU REGIME D’ALASSANE OUATTARA.
Par ailleurs, après la bataille triste du 11 AVRIL 2011 qui conduisit l’ex-chef suprême des armées Laurent Gbagbo à une chute par calomnie, force est de constater qu’il règne en notre sein, UNE POLITIQUE DE VENGEANCE QUI SE TRADUIT PAR DES ARRESTATIONS ARBITRAIRES AU SEIN DE LA REDOUTABLE CASERNE D’AGBAN.

En effet, quelques temps après la soit disant attaque de cette caserne qui n’était qu’un pur montage perpétré par des individus commis à cette tâche, nous constatons une fois de plus que les collaborateurs de l’ex-patron du GEB ( groupe escadron blindé ), le redoutable et vaillant officier digne de foi ABEHI JEAN NOEL, sont pris pour cible alors que nous notifions qu’aux alentours de cette caserne, tout juste du coté NORD, se trouve une base annexe des FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire ) ex-rébellion.


Nous disons que les évènements survenus cette nuit-là s’inscrivent dans un contexte douteux, du moment où des officiers récemment nommés par LE GENERAL GERVAIS KOUASSI et qui devaient, après l’appel du soir, regagner leurs domiciles respectifs se trouvaient à des heures tardives un peu en balades dans la caserne.
Cela a suscité de nombreuses questions de notre part. En réalité, un officier dont nous taisons l’identité, avait déjà mis certains de ses collaborateurs en état d’alerte. A quoi cela répondaient –ils ?


Les instants ayant suivi, à 1H du matin, des tirs nourris se sont faits entendre, sans que nous ne sachions exactement de quel coté exactement ils provenaient.
Pendant ce temps, une patrouille de gendarmerie d’une unité récemment créée se trouvait à l’extérieur du camp, sous les ordres d’un officier dont nous taisons pour le moment le nom.

NOUS OFFICIERS ET SOUS OFFICIERS LIBRES DE LA GENDARMERIE NATIONALE, LANCONS UN APPEL A TOUS NOS FRERES D’ARMES EPRIS DE JUSTICE ET DE PAIX, A SE TENIR PRÊTS POUR LE COMBAT DE LA LIBERATION DE LA CÔTE D’IVOIRE.


Les réponses à toutes leurs questions sur les agissements du régime Ouattara viendront très bientôt. Car comment comprendre que des gendarmes, sans doute nommés sur des listes longtemps établies à l’avance, ont été pris pour une quelconque perquisition, alors qu’on sait que la quasi-totalité de nos frères d’armes détenaient leurs armes encore sur eux, parce qu’il règne une atmosphère de prudence dans les casernes. Du fait qu’aucun message officiel nous demandant de retourner les armes ne nous était parvenu. Ce que nous attendions afin de ne pas être taxé de rouler pour x ou y et se retrouver derrière les barreaux ( CAGNARD) , thème utilisé dans notre corps.


C’est l’occasion saisie par le nouveau patron de la GENDARMERIE, le général Gervais Kouassi, pour nous humilier alors que nous et nos familles nous apprêtions à quitter le camp à la date butoir 15 octobre 2011.


Face à tous ces agissements nous disons TROP C’est TROP. UN chef de corps, après une guerre, n’a pas de tels agissements. Surtout, sans abuser aucunement, il est de notoriété publique que le Général Gervais Kouassi n’a pas bonne réputation auprès de tous les gendarmes. Même ceux étant en retraite peuvent en témoigner.


Aujourd’hui, il le paiera. Et nous tenons à dire que nous irons plus loin.
ET CELA Y VA DE NOTRE HONNEUR. CE REGIME PARTIRA TRES BIENTÔT.
Ca suffit. La patrie a trop souffert et nous en particulier.

La réconciliation tant prônée par Alassane Ouattara est un leurre.
Que cessent les actes de vengeance. Alors qu’on tue des gendarmes, vous restez muets, sans être capable de nous en dire plus et d’être du côté de vos hommes.
En lieu et place, vous nous traquez pour avoir défendu notre patrie.
Vous gagnerez à restituer nos casernes encore occupées, nos biens pillés, sans oublier le manque de tenues que vous n’avez été capable de nous en offrir.
A cet effet, consultez l’ancien patron qui fut un père pour nous, le GENERAL DE DIVISION KASSARATE ÉDOUARD. Les arrestations arbitraires des officiers supérieurs tels GUIA BI POIN ex-patron du redoutable CECOS, le colonel ADOU, les capitaines ZOH LOI, BALLET, nos frères sous-officiers détenus au camp de KOUMASSI, sont monnaies courantes. Tout cela par un régime incompétent qui ne peut régler les problèmes du pays.

NOUS LANCONS UN APPEL SOLENNEL A TOUS NOS FRERES D’ARMES, OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS DE GENDARMERIE A NOUS REJOINDRE ET A SE TENIR PRÊTS, AVEC DIGNITE ET DANS LA FOI, A LA LIBERATION DE LA CÔTE D’IVOIRE.


AUX COMMANDANTS DE BRIGADES RECEMMENT DEBARQUES, L’HISTOIRE DE LA CÔTE D’IVOIRE S’ECRIRA AVEC UNE GENERATION AMBITIEUSE DE GENDARMES INTELLECTUELS.


Nous sommes à une période de « l’agouti qui poursuit le chien ». C’est pour une justice meilleure et une vraie démocratie, que nous prenons les armes pour libérer notre pays.


DIEU BENISSE NOTRE PAYS. « PRO PATRIA PRO LEGE »


OFFICIER DOSSO


OFFICIERS ET SOUS-OFFICIERS LIBRES DE LA GENDARMERIE NATIONALE DE CÔTE D’IVOIRE

2 commentaires:

  1. N'ayez pas peur allez libere la cote d'ivoire, carune telle humiliation va vous poursuivre tot ou tard; si vous reussissez a nous liberer vous serez des heros. Sinon des cons et incapables devant des analphabetes et envahisseurs. QUE DIEU VOUS GARDE ET VOUS BENISSE CAR VOTRE COMBAT EST JUSTE.

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  2. Ne croyez pas chers ivoiriens a cette déclaration qui émane malheureusement du rdr. Un militaire ne s'étale jamais sur la place publique. Il agit et ceux qui veulent livrer l'information s'en chargent.
    Depuis un certain temps, des gens idiots s'amusent a se faire peur lorsque le préfet d'Abidjan doit se rendre chez son patron en France.

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